Regards

Isa Sator

Sator, j’adore !

Du barreau aux pinceaux, Isa l’avocate a su trouver le chemin. Un sentier qui mène tout droit à la spiritualité, car elle invente son nom d’artiste en découvrant la pierre carrée gravée, retrouvée après le drame de Pompéi. C’est décidé, elle s’appellera désormais Sator.

Une artiste est née, qui nous irradie de ses couleurs à l’intensité presque aveuglante et nous comble par sa générosité. La forme graphique de ses grands tableaux qui lui ressemblent, interpelle le tréfonds de nos âmes en les perturbant de mille manières…et c’est beau !

Elle parle de l’autre face de l’art avec ses mots qui percutent : « Accepter d’être soi, c’est se sentir suffisamment forte pour oser dire : je viens d’Andromède, je ne suis pas d’ici. Mon art touche les personnes qui aiment la fantaisie, celles qui apportent de la lumière et qui vivent avec intensité et éclat. Voir, c’est être émerveillé et être émerveillé et c’est à la fois comprendre que le monde et la nature émettent des signes et comprendre que vivre, c’est aussi les décrypter. Le mouvement ne s’arrête pas là. Il s’agit ensuite par le médium que l’on se choisit, d’émettre à son tour des ondes et des signes à envoyer à ses contemporains ».

Avec ses outils tant matériels qu’intellectuels, Isa Sator nous emmène à la découverte de ses phantasmes les plus audacieux. La femme en elle se dévoile avec une maestria sans égale, car la couleur qui l’habille et la révèle est le meilleur bouclier contre la bêtise humaine.

Prochainement, elle exposera ses travaux à la Comédie, Place du Tertre – Paris 18è, à l’occasion de la parution de son site : www.isa-sator.com .
Une soirée qui s’annonce riche en couleurs.

Mylène Vignon