Regards

Récompenses!

La petite équipe de « Saisons de Culture » très cohérente dans sa diversité, est heureuse de toute occasion de se réjouir de chaque reconnaissance publique de la qualité et du talent de chacun de ses membres.
Jugez donc si l’occasion est double!

En effet notre rédactrice en chef Mylène Vignon ainsi qu’Adrien Perreau qui s’est aussi joint à nous viennent l’un comme l’autre d’être distingués par la médaille d’argent avec palme d’officier de la Ligue Universelle du Bien Public qui va leur être remise à l’occasion d’une prochaine cérémonie officielle de cette organisation.

Si cette distinction souligne leur dévouement et leur investissement incessant dans la diffusion de la culture et l’organisation de manifestations et d’événements en vue de la répandre et de faciliter le rapprochement de ses multiples acteurs et spectateurs, leurs amis peuvent savourer le paradoxe de voir s’y déployer avec succès les deux tempéraments les plus opposés possible, rassemblés sous le signe du talent.

Autant l’une est extravertie, curieuse et diserte, toujours à l’affût de nouveaux talents, de nouvelles personnalités, de porteurs d’idées ou de simples amateurs heureux de se retrouver parmi ceux qui font les choses ou les aiment, autant l’autre est discret, réservé et courtois, apparemment plus que réellement timide, mettant en œuvre ses projets dans le calme et tout aussi tenace pour les réaliser.
Adrien Perreau y est venu par l’administration, plus précisément de l’Opéra National où il est en charge du patrimoine et, de ce centre géographique et artistique, il développe vers les milieux les plus divers les coopérations et les initiatives interdisciplinaires et événementielles les plus diverses, cinématographiques entre autres.

Mylène Vignon s’est davantage dirigée des milieux artistiques vers cette mixité publique-privée indispensable et de plus en plus urgente devant l’explosion des techniques nouvelles notamment cette presse en ligne dont les « Saisons de Culture » s’efforcent d’être l’un des fleurons.
Il faut beaucoup rêver et imaginer pour agir dans ces activités où ils excellent l’un et l’autre.

Mais, s’ils rêvent beaucoup, inlassablement, nos deux amis n’ont de cesse de démentir le grand Baudelaire, s’agissant pourtant « d’un monde où l’action n’est pas la sœur du rêve ».
Aussi bien Mylène qu’Adrien sont des rêveurs très réveillés!

Henri-Hugues Lejeune
Diplomate et écrivain