Lettres

L’anachronique du flâneur N° 5

Par Marc Albert-Levin

Aujourd’hui, comme toujours, je voudrais bien commencer par la fin, par ce qu’il y a de plus neuf, de plus nouveau. Par exemple, par la présentation, hier soir, jeudi 20 juin, à La Lucarne des Ecrivains, d’un ouvrage de Régine Deforges, paru en avril 2013 aux Editions de la Différence : « Les Filles du Cahier volé ».  (Voir à la fin de cette Anachronique)
Mais je traine comme un boulet le désir de parler des grands disparus de l’année dernière, Sooky Maniquant en janvier 2012 et Oscar Niemeyer, en décembre de la même année. Sans oublier Stéphane Hessel, en février 2013. Les deux derniers, passés à très peu d’intervalle de l’autre côté du rideau de l’air, n’ont pas besoin que je batte du tambour pour eux. Ils sont mondialement connus, et laissent derrière eux des œuvres architecturales et littéraires qui assureront sans doute longtemps leur présence dans le souvenir des êtres humains. Le mystère serait plutôt : « quel lien votre flâneur inconnu pouvait-il bien avoir avec eux ? »

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