Lettres

L’anachronique du flâneur N° 4

Par Marc Albert-Levin

Le 27 février 2013 au soir, à la Galerie Fatiha Sélam, 58 rue Chapon, à Paris – une petite rue à cinq minutes du Centre Pompidou dans laquelle fleurissent plusieurs nouvelles galeries intéressantes – a eu lieu une  performance de Laurent Godard, dont j’aimerais dire qu’il est en train de se faire un prénom.
J’ouvrirai cette nouvelle flânerie par un petit paragraphe flatteur l’égard de Laurent Godard. Pourquoi ? Parce que je crois en son avenir et en celui de Fatiha Sélam. Il est l’inventeur de « Flateurville », un monde mi-figue mi-raisin dans lequel l’humour et le réalisme se marient assez bien et où chacun se retrouve parfaitement. Je crois que son travail n’aurait pas déplu à Jean Dubuffet et à Gaston Chaissac, ancêtres cet  art « autre » qui a toujours fait un pied de nez aux modes et aux conventions. Il offre aux regardeurs des tableaux-miroirs dans lesquels ils se reconnaissent et devant lesquels ils sourient.

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