Evenements

Chemins des mystère à la galerie Basia Embiricos

Par Mylène Vignon

C’est à partir du 24 mai 2023, que Basia Embiricos présentera en sa galerie parisienne, des clichés inédits de Woytek Konarzewski. La Pologne qui rapproche la galeriste et le photographe, sera manifestement la star de cette exposition, organisée par Carla Arigoni responsable des actualités culturelles de Paris 1 et parrainée par l’UNESCO, dans le cadre du festival de la diversité culturelle. Texte intégral

Artaud Passion – Théâtre

Par Kat Sroussy

Incandescent et bouleversant. Artaud Passion est une très belle pièce écrite par Patrice Trigano, galeriste et écrivain, éditée en 2016 chez Nadeau, jouée pour la première fois, au théâtre de l’Artéphile à Avignon, mis en scène par Agnès Bourgeois. Elle privilégiait le côté noir de Artaud, misérable, imprégné par son malheur, ses souffrances et sa folie. Texte intégral

Séminaire du Laboratoire d’Anthropologie Sociale 2021-2022 (CNRS-EHESS-Collège de France-Université PSL)

Anthropologie du visuel Pratiques filmiques et anthropologiques

La parallaxe nous permet de comprendre la différence de perception qui s’opère par rapport à un même objet, une même réalité quand le regard porte des variations personnelles, subjectives. Que signifie fabriquer un autre monde avec notre monde, un autre monde tout proche mais néanmoins totalement différent ? S’agissant de l’imaginaire, on peut ainsi parler de profondeur de champ comme le photographe ou le cinéaste ! Texte intégral

Germaine Richier au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Sait-on au juste pourquoi, et, lorsqu’on s’en avise on est bien en peine s’il nous faut l’expliquer, la  renommée, la simple notoriété artistique se fait plus ingrate, peu abordable pour les sculpteurs par exemple que pour les peintres, pour les femmes que pour les hommes : jugez de ce qu’il en sera s’il s’agit d’un sculpteur et qui est en même temps une femme : c’en est au point qu’il n’y a pas vraiment de féminin à sculpteur : on dira plus volontiers d’une femme qu’elle est sculpteur que sculptrice si tant est qu’il ait été donné au mot un féminin ? Texte intégral

Les coups de cœur d’Esther Ségal

Sara Fratini, le sentiment de l’instant

La peinture de Sara Fratini est une ode à la contemplation et à l’apesanteur. En équilibre sur la corde vibratile d’un monde intérieur et extérieur, elle peint l’instant suspendu, l’instant poétique, l’instant où le silence de la grâce se fait assourdissant. Froissement de papier, froissements d’ailes de papillons, d’oiseaux, d’étoffes, le support tantôt toile, tantôt cuivre semble résonner entre ses mains d’artiste. L’œil écoute… Texte intégral

L’exposition Noir, Blanc, Bleu. Sophie Sainrapt

Propos recueillis par Mylène Vignon

Depuis la Renaissance, le nu féminin a longtemps été un genre pictural réservé au regard masculin posé sur les femmes, tantôt allégorique, tantôt sublimé, ou encore érotisé. Sa représentation s’émancipe au XXe siècle où il est dépeint avec des visions plus complexes jusqu’à sa réappropriation par des artistes femmes dans l’art de la performance et des mouvements féministes au XXIe. Sous des gestes vifs, des lignes généreuses et un traitement jubilatoire de la chair, le nu féminin prend une dimension expressive chez Sophie Sainrapt dans ses grands dessins marouflés sur toile. Texte intégral

Anca Branzes – Mes rêves viennent de plus loin

Propos recueillis par Mylène Vignon

Anca Branzes peint « l’homme comme source d’expressivité » explorant avec lyrisme la relation de celui-ci avec les animaux, avec la divinité et surtout avec lui-même. « Parce que je perçois tout cela comme un « trop plein », mes préoccupations tournent autour de plusieurs thématiques : la mort, les funérailles, le diable, les monstres, l’amour, la naissance, la famille, les rencontres. » Texte intégral

BIJOUTERIE CHARCUTERIE

Propos recueillis par Mylène Vignon

Bijouterie Charcuterie... Une sorte de lapsus lexical, un croche-pied verbal, une chimère linguistique. Mais qui est donc cet artiste qui met le monde en boîte et que nous propose-t-il ici ? Bernard Briantais, qui à ses propres dires dessinait déjà dans le ventre de sa mère, travaille à partir de scènes de rue, faisant feu de tous supports : papiers, toiles, matériaux de récupération, avec trois fois rien en somme ; il aimerait même passer à quatre fois rien... Recueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l’humour grinçant, le travail de Bernard Briantais est un aveu de tendresse pour l’humanité. Il met en scène avec amour et humour des personnages anonymes, des « petites gens » comme on dit : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n’en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil... Texte intégral

Terre-Mer photographies et sculptures

Propos recueillis par Mylène Vignon

Photographies paysagères de Gilles Crampes : Photographier : c’est écrire avec la lumière Dans l’exposition, cette définition de la photographie prend tout son sens avec les œuvres paysagères de Gilles Crampes. Leur onirisme restitue une nature majestueuse et souveraine, affranchie de toute présence humaine ou presque. Par ailleurs, par la variété des styles d’encadrement, il rend hommage à la peinture paysagère du XVIIème siècle à nos jours. Texte intégral