Lettres

Les Saisons de la sans soucis

Elle m’est apparue très gênée, s’adressant à moi avec frénésie comme on saisit une bouée pour ne pas sombrer. J’ai immédiatement ressenti en ce personnage la faille, la blessure, la dimension métaphysique qui déclenche l’empathie.

Je lui ai demandé de bien vouloir attendre à mes côtés mon éditeur François Mocaër, éloigné un instant pour griller sa cigarette. Sans doute dans le but de la protéger, en amont de cette épreuve qui l’attendait. La mise à nu d’un auteur qui se révèle est une étape bien difficile à assumer.
Je retrouve aujourd’hui Florence dans le rôle de consoeur, autour de notre éditeur dans cet étonnant Café des Fous à Saint-Germain-des-Prés, entourée d’amis des arts et des lettres.
Son roman: Les Saisons de la sans soucis est difficile à classer, tant il raconte cette souffrance douce, éprouvée par l’héroïne entre addictions et sensations.
Il s’agit d’un vrai roman d’écriture, rédigé dans une très belle langue. Extrait: (page 69).

Paru aux éditions Unicité