Portraits

Rose Sznajder

Du trait à l'objectif

Issue d'une formation académique rigoureuse: Académie Charpentier, École Supérieure des Arts Appliqués Duperré, Collectif de photographes Tendance flou, avec Matt Jacob, le dessin et la peinture, qui viennent en contrepoint de son travail, seront de tous temps ses préoccupations premières.

Texte intégral

Esther Ségal

Par Mylène Vignon

Esther Ségal est arrivée dans l’équipe Saisons de Culture, présentée par la peintre Sophie Sainrapt, lors d’une réunion au Café de Flore. Elle est rapidement devenue l’une de nos rédactrices, en proposant la rubrique Les coups de cœur d’Esther Ségal. Son prochain livre,  Le sentier des étoiles est à paraître prochainement dans la collection de notre maison d’édition éponyme. Texte intégral

Yannick Laurent

Pacte avec le jeu.

Du plus loin qu’il se souvienne, Yannick Laurent est là sa passion de jouer

Né à Lyon de parents fervents spectateurs, il se rêve sur scène dès sa plus tendre enfance et monte pour la toute première fois sur les planches en CE1. Il est l’âne dans Les animaux malades de la peste, de Jean de la Fontaine. C’est décidé, il sera comédien Texte intégral

Ghislaine Verdier

L’œil de la Femme à Barbe

J’ai rencontré Ghislaine Verdier, alors qu’elle cherchait activement un local pour créer sa galerie à Paris. C’était au printemps 2014 pour l’exposition Suivez mon regard – 30 talents féminins. Aujourd’hui,  L’œil de la Femme à barbe, c’est beaucoup plus qu’une galerie Parisienne. C’est toute une organisation d’événements artistiques et littéraires. Elle a accepté de répondre aux questions de Saisons de Culture pour ce portrait. Texte intégral

Cyb, de Kyoto à Paris

Kokedera, le Temple des Mousses

De retour de Kyoto et suite à une visite très privée lors de laquelle elle assistait de manière confidentielle à une cérémonie Zen bouddhiste, l’artiste, de retour dans le cocon de son atelier parisien a médité sur le contraste du vert et du rouge, qui sont de tous temps ses couleurs de prédilection. La mémoire emplie de la centaine de formes et de couleurs de mousses qui recouvrent les Temples sacrés, ne pouvait que générer une série d’œuvres en accord avec son grand amour pour Vincent Van Gogh qui évoquait ce Japon si imprégné d’art bouddhiste dans sa peinture. Texte intégral

Ma naissance au jazz

l'entretien avec Michel Contat par Mylène Vignon

Après une longue et brillante carrière au Monde et à Télérama, Michel Contat est depuis deux ans le chroniqueur Jazz de Saisons de Culture. Aujourd’hui, il nous fait l’amitié de ces confidences.

Cher Michel Contat, à quel moment vous le Jazz est-il arrivé dans votre vie ?

J’avais quinze ans quand je suis né au jazz, et le jazz lui-même avait moins d’un demi-siècle. Selon moi, il était né en tant que grande musique classique noire américaine le 26 février 1926 avec l’enregistrement par Louis Armstrong de Cornet Chop Suey dans un studio d’Okeh à Chicago. Un morceau de seize mesures en fa, avec stop chorus, de Louis à la trompette. Ses compagnons sont Johnny Dodds à la clarinette, Kid Ory au trombone, Lil Hardin, sa femme, au piano, Johnny St Cyr au banjo, mais c’est lui qui joue tout au long, à part un solo de piano. La subtilité rythmique, la sûreté d’émission, l’invention mélodique restent aujourd’hui aussi novatrices qu’un solo bebop de Charlie Parker. C’est le jazz à son plus haut degré de joie pure et de beauté. Hugues Panassié, pape du jazz traditionnel, en avait fait dans les années 50 l’indicatif de son émission hebdomadaire de radio. Grâce à lui ceux qui aimaient le jazz avaient, imprimée dans leur mémoire, l’improvisation géniale de Louis Armstrong, un jeune homme de vingt-cinq ans qui inventait la musique du siècle. Texte intégral

Katarzyna Lavocat

L'initiation à l’art contemporain

Une visite chez Katarzyna Lavocat est une véritable initiation à l’art contemporain sous ses formes les plus diverses. L’artiste, peintre à la base, travaille étroitement avec les architectes et cette activité l’éloigne souvent de son chevalet pour une pratique de la fresque, de la céramique murale, de la mosaïque, du vitrail. La tapisserie occupe une place particulière dans son activité. Ses grandes compositions sont tissées sur le métier de haute lisse. Les surfaces colorées, animées par des reliefs, vibrent de leurs teintes délicates. Les effets de texture sont obtenus grâce à l’usage des laines filées à la main et des matières tels que la soie, le sisal, le lin mis en couleur par l’artiste au moyen des teintures végétales. Texte intégral

Alain Malraux

Par Eric Le Goff

Homme de lettres, dramaturge, traducteur, auteur, Alain Malraux, ne se caractérise pas seulement par son patronyme, sa grande connaissance du milieu artistique, sa disponibilité à servir la mémoire d'André Malraux ; Il se particularise surtout par sa manière de s'inscrire sans discontinuer dans le travail d'écriture, la réflexion et le partage.

Texte intégral

Hélène Jacqz

Par Mylène Vignon

Je me souviens de la première rencontre avec Hélène Jacqz à l’Orangerie du Sénat. Nous étions en compagnie de Marc Albert-Levin, pour découvrir une importante étape de Caravane, un événement artistique nomade, auquel participait Hélène.  Aujourd’hui, quelques années plus tard, l’énergie qui m’avait fascinée apparaît toujours aussi intense. Saisons de Culture ne pouvait manquer ce rendez-vous. Texte intégral

Christophe Février

L’air du temps

Le bar du Ritz, situé à proximité des tous nouveaux bureaux de Christophe Février, était l’écrin idéal, pour une rencontre avec l’homme qui incarne le parfait modèle de réussite, autant en France qu’à l’international. Texte intégral

Agnès Malterre sculpteur. Agnès M La Terre

Par Mylène Vignon

Nous avons rencontré Agnès Malterre en pleine action, à l’atelier Rrose Sélavy à Pigalle, où vécut et travailla Marcel Duchamp. Elle y prépare une pièce impressionnante en vue d’un projet qui portera la faïence très haut dans l’art contemporain, que nous aurons le privilège de découvrir lors d'une prochaine exposition à Paris. Texte intégral

William Mesguich. La passion des défis

Par Mylène Vignon

Une rencontre avec William Mesguich ne pouvait en aucun cas être anodine. Devant un café allongé, face au Moulin Rouge, il entonne la conversation avec « Le souper », pièce dont il partage avec bonheur la scène avec son père Daniel. La rencontre au cours d’un mémorable souper de deux hommes puissants, Talleyrand, incarné par Daniel Mesguich et Fouché, par William Mesguich. Texte intégral