Gérard Sallé
La cuisine est une histoire d’amour

Nous avons rencontré Guy Touvron au Rostand, devant le Jardin du Luxembourg par un beau jour de printemps. Accompagné de sa trompette, il allait donner une leçon de musique à la Schola Cantorum de Paris.
Cet immense musicien né à Vichy, et qui a grandi dans la ville voisine de Saint-Yorre, nous a conté son parcours atypique avec humour et humilité. Texte intégral
La rencontre a eu lieu au restaurant américain Jo Allen, juste quelques jours avant les prix littéraires. Littérature oblige, car le parcours d’Ewa Bobrowska est semé de petits cailloux faits de fragments des sols polonais, étasuniens, français, le tout parsemé d’art et de littérature.
Texte intégralAprès une longue et brillante carrière au Monde et à Télérama, Michel Contat est depuis deux ans le chroniqueur Jazz de Saisons de Culture. Aujourd’hui, il nous fait l’amitié de ces confidences.
Cher Michel Contat, à quel moment vous le Jazz est-il arrivé dans votre vie ?
J’avais quinze ans quand je suis né au jazz, et le jazz lui-même avait moins d’un demi-siècle. Selon moi, il était né en tant que grande musique classique noire américaine le 26 février 1926 avec l’enregistrement par Louis Armstrong de Cornet Chop Suey dans un studio d’Okeh à Chicago. Un morceau de seize mesures en fa, avec stop chorus, de Louis à la trompette. Ses compagnons sont Johnny Dodds à la clarinette, Kid Ory au trombone, Lil Hardin, sa femme, au piano, Johnny St Cyr au banjo, mais c’est lui qui joue tout au long, à part un solo de piano. La subtilité rythmique, la sûreté d’émission, l’invention mélodique restent aujourd’hui aussi novatrices qu’un solo bebop de Charlie Parker. C’est le jazz à son plus haut degré de joie pure et de beauté. Hugues Panassié, pape du jazz traditionnel, en avait fait dans les années 50 l’indicatif de son émission hebdomadaire de radio. Grâce à lui ceux qui aimaient le jazz avaient, imprimée dans leur mémoire, l’improvisation géniale de Louis Armstrong, un jeune homme de vingt-cinq ans qui inventait la musique du siècle. Texte intégral
Du plus loin qu’il se souvienne, Yannick Laurent est lié à sa passion de jouer.
Né à Lyon de parents fervents spectateurs, il se rêve sur scène dès sa plus tendre enfance et monte pour la toute première fois sur les planches en CE1. Il est l’âne dans Les animaux malades de la peste, de Jean de la Fontaine. C’est décidé, il sera comédien ! Texte intégral
Noirs de femmes est peut-être la révélation d’une période très spéciale, même s’il est certain que le noir doit arriver un jour à l’artiste. Mais les noirs de Sophie évoquent la volupté de l’ébène, comme pour inviter au voyage dans les sentiers très secrets des abysses de l’intime. Le noir est la couleur qui contient toutes les autres couleurs, la réussite du résultat relève de l’alchimie.
Texte intégralDe retour de Kyoto et suite à une visite très privée lors de laquelle elle assistait de manière confidentielle à une cérémonie Zen bouddhiste, l’artiste, de retour dans le cocon de son atelier parisien a médité sur le contraste du vert et du rouge, qui sont de tous temps ses couleurs de prédilection. La mémoire emplie de la centaine de formes et de couleurs de mousses qui recouvrent les Temples sacrés, ne pouvait que générer une série d’œuvres en accord avec son grand amour pour Vincent Van Gogh qui évoquait ce Japon si imprégné d’art bouddhiste dans sa peinture. Texte intégral