Lettres

Partir : le roman d’une insurrection douce et d’une trajectoire insoumise

Par Yves-Alexandre Julien

Dans un monde où les frontières s’érigent plus vite qu’elles ne s’effacent, où l’exil est réduit à un chiffre, un statut, un soupçon, Valérie Baud pour son deuxième roman publié par la maison d’édition associative Castelroussine Vent Solars rend au départ son poids d’humanité, sa charge poétique, son pouvoir d’insurrection. Avec « Partir » et après  « Possibles » le titre de son premier roman sans jeu de mots , elle compose un récit lumineux, incarné, traversé par la fuite et le recommencement, la douleur et la douceur, l’errance et l’affirmation de soi. À rebours des discours sécuritaires et des imaginaires victimaires, elle tisse une trajectoire queer, féminine, post-coloniale, qui lie l’intime à l’histoire et le corps à la géographie. Texte intégral

Entretien avec Jean Renaud (2)

Par Étienne Ruhaud

Normalien, ancien professeur de Lettres et spécialiste du XVIIIème siècle français, Jean Renaud demeure un écrivain aussi rare que précieux. Publié chez PhB, ce bref (mais intense!) troisième roman, traite une nouvelle fois de la thématique amoureuse, à travers quatre personnages que tout, ou presque, semble opposer. Enfermé dans son monologue, sa bulle, chaque protagoniste évoque l’autre, sans possiblité de communiquer… Texte intégral

NOUS SOMMES TOUS VULNÉRABLES ET INTERDÉPENDANTS Entretien avec Sandra Laugier

Par Catherine Murgante

Philosophe, professeure de classe exceptionnelle à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut Universitaire de France, Sandra Laugier travaille sur les questions de philosophie du langage ordinaire, de philosophie morale, d’éthique du care qu’elle a contribué à introduire en France, de politique - désobéissance civile, démocratie, mobilisations contemporaines – et d’études de genre. Pourquoi parler de care plutôt que de soin ? Que nous donne-t-il à voir ? L'art peut-il participer au soin ? Texte intégral

Slam à la Fontaine

Par Mylène Vignon

L’œil de la femme à barbe éditeur de beaux livres, présente Slam à la fontaine à la galerie terrain Vagh jusqu’au 9 février 2025. Un livre qui bouleverse et interpelle à propos d’une réalité animiste sans concession aucune. Les textes sont signés Claud’Yvans, Alain Marc, Michel Ménaché, Gil Rabier, Marc Tamet. Préface de Clothilde Boitel. Texte intégral

Jeanine Warnod – La p’tite Dédée ou l’Amour en dessins

Par Mylène Vignon

Suite à son précédent livre Fille de Pères, consacré tant à son père biologique qu’à ses pères de parcours, Jeanine Warnod, nous emmène à la découverte de sa mère, dite La p’tite Dédée, à l’aune d’une fabuleuse histoire d’amour racontée en dessins. Jeanine Warnod, après une longue carrière de critique d’art au Figaro, nous confie en partage, ses photos jaunies retrouvées dans les tiroirs, ainsi que de nombreux croquis inédits, adressés par son père à son épouse à chaque fête d’anniversaires, au travers de périodes marquées de  séparations,  parfois occasionnées par la guerre. Un témoignage sociologique désormais gravé dans le marbre, teinté d’humour et d’émotion, qui nous cueille au plus profond. Texte intégral

Histoires de Veillées : Une trilogie enchanteresse pour les tout-petits, loin du tout

Par Yves-Alexandre Julien

Après le lancement du captivant premier tome Le Bois de Caruos, les enfants pourront bientôt découvrir deux nouvelles aventures : La Journée Mystère à l’Envers le 17 février 2025, et Mystère, Mystères le 14 avril 2025. Éditée par les Presses d’Île-de-France, cette série éveillera la curiosité des jeunes lecteurs tout en les guidant à travers des récits riches en enseignements et en merveilles visuelles. Texte intégral

OÙ VAS-TU, NUAGE ?

Propos recueillis par Mylène Vignon

Voici qu’un certain Jean Calembert, venu vraisemblablement de la lune où plus loin encore, décide de rédiger un texte romancé à propos d’une amitié avec Jaber, sauf qu’ils ne se sont jamais rencontrés ! Une imposture heureuse, qui laisse sans voix, tous ceux qui ont rencontré notre Jaber en question ! Je vous laisse découvrir la suite, que vient de me faire parvenir mon amie (déjà rencontrée), Ghislaine Verdier dite : L’œil de la femme à barbe. Texte intégral