Lettres

Yunbo et Daniel Bart

Youbo est peintre après avoir été professeur d’Anglais. Elle est aussi la petite fille, sur la couverture du livre. Daniel est cinéaste et theâtreux. C’est également un homme de télévision, coordinateur général des Césars, des 7 d’or et des Molières. Bō est leur premier roman. Je les ai rencontrés au Sélect et nous avons passé u Texte intégral

Un hymne à la beauté

Par Jean-Paul GUEDJ

Mon ami Wojtek à qui je posai la question de la ligne éditoriale ou philosophique de l’Association Saisons de culture me répondit sans hésiter que le seul étendard de cette dernière demeurait le beau, la préoccupation du beau, l’impératif du beau. Affirmation sans appel et sans hésitation. C’est bien, ce chant, cette aspiration, cet hymne qui désormais, sachons-le, nous réunit. Que cela se sache ! Soldats au service du beau, en place !

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Poème de saison

Par Jean-Paul GUEDJ

PORTRAIT D’AUTOMNE

L’Automne est aussi rousse que sont verts ses yeux.
Elle porte la robe grège d’un ciel de septembre.
Et avant que l’hiver ne les laisse dans leur chambre,
Sur des feuilles mortes, elle fait marcher les dieux.
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Aloïs Manro

Sibyl

J’ai rencontré l’auteur en arpentant les allées du salon du livre de Paris. Aloïs Manro m’a présenté son roman, avec ces mots sublimés par l’acmé. Des mots qui nous touchent au plus profond de l’âme. Parcourant ce livre écrit dans une si belle langue, j’y ai entendu des paroles d’espoir, situées à la frontière du monde réel et de l’irrationnel. L’humanité contenue dans cette histoire d’amour, nous ramène à l’enfance et aux sentiments éprouvés dans cet interstice si éloigné encore de l’univers des adultes. Mais l’enfance nous lâche-t-elle vraiment un jour, dans ce lieu ou dans l’autre?

 

Aloïs Manro Sibyl

Editions Chaops

Préface de Bernard Pinet, societaire de la société des gens de lettres

Mylène Vignon

Le temps des classiques et la Beauté de vivre *

Les connaissons-nous tous, ces auteurs classiques de littérature européenne dont la lecture nous tient en haleine et nous rend insomniaques, et dont ils nous arrivent de dire, en soupirant, « oh, ils savaient écrire » ? Les connaissons-nous donc tous, ces écrivains majeurs venus d’ailleurs qui manient parfaitement l’intrigue, entremêlent le destin des hommes et la grande histoire, qui font vibrer notre intelligence et nos émotions ? Et bien, non, cela reste étonnant pour les uns, rassurant pour d’autres : nous avons encore des grands noms de lettres à découvrir et leurs romans à lire, ces fresques épiques qui sont à goûter lentement, avec délice, avec passion et qui marquent souvent le début d’une nouvelle aventure littéraire et intellectuelle.

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L’anachronique du flâneur N° 13-14

Par Marc Albert-Levin

Il paraît que dans certains hôtels en Inde, il n’y a pas de 13e étage et que l’on passe directement du 12e au 14e. Par peur de perdre quelque lecteur ou lectrice superstitieux (se), j’ai décidé de faire de cet article une anachronique double, même si cela la rend deux fois plus longue et du même coup deux fois plus illisible.     Texte intégral

LE PRINTEMPS

Par Jean-Paul GUEDJ

Celui des thyrses de lilas en fleurs Celui consacré par Stravinsky Celui de Marcel Hanoun au cinéma (1970) Celui dont Rohmer fit un conte (1990) Celui du boulevard Haussmann (au 64) Celui de la Commune de Prague et de Tunis Celui de la plage sous les pavés Texte intégral

Urban Sax

Les musiciens de l'infini

Les Editions Unicité, conduites par François Mocaër, publient Urban Sax de Marc-Louis Questin, dans un ouvrage luxueux, qui fait référence à la dimension esthétique, philosophique et poétique du groupe mythique Urban Sax.
L'auteur joue sur plusieurs niveaux de sens, à la manière des poupées russes du romancier cubain José Lezama Lima. Urban Sax demeure une référence majeure en matière de musique vivante et performante. Ses incessantes dérives urbaines psycho-géographiques enchantent et nous évoquent une méditation intense sur le pouvoir subtil des sons, le silence et le vide, l'espace et l'infini, la présence à soi-même et l'éternel retour.

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