Lettres

Kronos

Journal intime inédit de Witold Gombrowicz

Quarante-quatre ans après sa disparition, la maison d'édition polonaise publie le journal très intime et inédit de Witold Gombrowicz, écrivain polonais, considéré comme l'un des plus grands auteurs du XXème siècle.

Trophée de la stylographie Présidé par Gonzague Saint Bris

C'est dans la bibliothèque de l'Automobile Club de Paris, que Gonzague Saint Bris invitait Mylène Vignon à dédicacer son livre témoignage " Rencontre avec Olivier Debré " - qui vient d'être réédité chez Unicité - à la Forêt des livres qui aura lieu comme chaque année le dernier week-end du mois d'août en Touraine. Le journaliste et écrivain nous faisait part de la publication d'un projet de livre sur la vie de Marie Vetsera.

La rage d’écrire

Quelques centaines de romans paraissent à cette rentrée littéraire. Beaucoup ?
Chaque année, en France, 70 000 livres sont publiés. Enorme ?
Malgré cela, 40 000 manuscrits, dont des milliers de romans, ne
trouvent pas preneurs chez les éditeurs submergés.
Des centaines de journaux et des milliers de magazines remplissent les
kiosques ou les boîtes à lettres. Pour finir souvent à la poubelle, à
l'instar des tracts publicitaires..
Comme les 100 millions d'exemplaires de bouquins qui sont pilonnés par
an, pour 500 millions de livres vendus remplissant à ras bord les bibliothèques.

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La Chronique du flâneur N° 1

par Marc Albert-Levin

Pour un Parisien, les quais, ce ne sont pas ceux de New York dans le film rendu célèbre par Marlon Brando jouant le rôle d’un ancien boxeur amoureux de la sœur d’un homme assassiné par son frère, un docker mafieux, (On the Waterfronts, Elia Kazan, 1954) ; ou bien encore les quais de Port-au Prince en Haïti tels que se les remémore Sarah, une petite fille qui a grandi sous la terreur de Papa Doc (L’homme sur les Quais, Raoul Peck, 1960). Pour un Parisien, les quais, ce sont inévitablement ceux de la Seine. Et pour le petit Parisien que j’étais, à seize ans, les quais n’étaient pas seulement la rive  gauche qui longe le fleuve, mais sa bordure de caisses peintes en vert sombre, les étalages des bouquinistes. C’était de véritables coffres aux trésors où des livres d’occasion, souvent recouverts de papier cellophane, proposaient mille lectures possibles à petits prix.

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La chronique du flâneur N° 2

Octobre 2012 Par Marc Albert-Levin

On parle souvent de crise de la peinture, de remises en questions radicales, mais en réalité, à Paris, les rues bordées de galeries d’art n’ont jamais été si nombreuses. Aux lieux traditionnels d’expositions, Rive Droite et Rive Gauche, se sont ajoutés depuis plusieurs années déjà : Le Marais, les alentours du Centre Pompidou, La Bastille… Mais le saint des saints de l’art, celui qui vit l’éclosion de l’Ecole de Paris, puis de la JEP (jeune école de Paris) comme l’appelèrent les universitaires bien des années plus tard, reste Saint-Germain des Prés – ce quartier que hantèrent, avec tant d’anonymes, tant de piétons illustres : Man Ray, Tristan Tzara, Camille Bryen, Raymond Hains …

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