Histoire du cinéma polonais de Tadeusz Lubliński
Par Sergiusz Chądzyński
Mot à mot, entre ici et ailleurs, avec des mots de braise, avec des mots d'amour, des mots de parole, des mots de papier, des mots en attente, des mots bleus, des mots de désir, de fantaisie et d'espoir, Christiane Simoneau, en virtuose joue avec les mots. Il faut dire que dans sa ville à elle, à Québec, les mots prennent une toute autre saveur. Elle aligne les mots nomades, peuplés de langue française au rythme d'un souffle très personnel accentué par de fréquentes répétitions – si nécessaire à la mélodie – et nous subjugue par sa très grande liberté.
Extrait : Entre ici et ailleurs
Les mots, les mots, les mots aiment jouer
Entre les rires, les pleurs, la soumission, la rébellion
La décence, l'indécence, la conscience, l'inconscience
Entre l'amour, la haine
Les mots, les mots, les mots (...)
Christiane Simoneau scande une poésie qui joue avec des mots voyageurs, qui prennent la parole et s'alignent sur le papier, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Editions Unicité
Collection poètes planétaires
Mylène Vignon
Le régal de lire les textes de Martin Melkonian se trouve condensé dans son dernier opus L’amoureux scintillant, un recueil de propos qui présente et éclaire toute son œuvre.
Ce régal consiste en des retrouvailles avec le temps, avec les mots, avec soi-même. L’écriture de Melkonian évide, crée l’espace d’une respiration intérieure, pour lui-même sans doute, mais aussi avant tout pour le lecteur. L’acte poétique nous remet en présence de notre patrie ou de notre mère nourricière : les mots, la langue. Il tisse la lenteur du temps, la saveur du verbe, l’irruption de l’autre.
Texte intégral
Aujourd'hui, plus que jamais, Christiane Simoneau se livre pour nous offrir les délices de subtilité de la langue de son pays, le Québec, riche de tant de cultures croisées. Une plume trempée dans l'encre de ses voluptés et nourrie par son amour inconditionnel des mots et des êtres, étire le temps profane vers l'immatérialité du sacré.
Texte intégral
Que l’on me permette tout d’abord de remercier le peintre Michio Takahashi, qui m’a permis de rencontrer Mac 3 et ses organisatrices. C’est à lui que je dois la possibilité de prononcer devant vous ces quelques mots qui je l’espère, ne seront pas trop soporifiques. Le titre de cette conférence est à vrai dire, ce qu’elle a de mieux «L’art de la nature et la nature de l’art». Parce que c’est un titre extrêmement ambitieux, la façon dont je le traiterai risque d’être au mieux superficielle, au pire, décevante. Mais il m’a été directement inspiré par le thème donné à cette exposition «De natura rerum» (Dela nature des choses).
Dans ce recueil autant philosophique que poétique, l’auteur développe pas à pas, au rythme de son souffle une symphonie de signes harmoniques qui se transforment en mots.
Michel Cosem, dans la préface qu’il lui dédie, explique que «ce qui marque en premier dans l’écriture d’Eric Dubois c’est l’économie de mots, des choix mais aussi la pluralité des situations : le monde entier est là et il lui suffit de s’y plonger pour que les signes de la poésie soient là. En toute humilité ».
Texte intégral
L’été s’ennuie un peu
Il déteste les vacances
Alors il enfile un imperméable
Et se fait passer pour l’automne
Il convoque même la pluie
(toujours prompte à brouiller les cartes)
Cela fait dire aux gens
Qu’il n’y a plus de saisons
(vous connaissez les gens)
Et alors là l’été se vexe
Il revendique haut et fort son existence
Et celle de ses collègues
Tous les quatre font même une manif saisonnière
Ils défilent en maillot de bain
Et pour se rafraîchir les idées
(et aussi pour calmer le jeu)
Ils piquent une tête dans la piscine
21/06/2015
Le dernier recueil de poèmes de Jean-Paul Guedj « Une poussière dans l’âme » est publié aux Editions « Le Temps des Cerises », Collection « Le Merle Moqueur Poésie ».