Lettres

La rentrée littéraire de Saisons de Culture

Jean-Louis Costes Guerriers amoureux

Bizuté et racketté, reclus dans son HLM de Bobigny en compagnie d’une mère dépressive, Patou vend la drogue fournie par son ami et amant occasionnel Momo, un jeune beur. Amoureux de sa voisine Darlène, une adolescente haïtienne, fille de prostituée, Patou se voit doubler par Momo, qui prend plaisir à l’humilier publiquement, avant d’être arrêté et incarcéré. Menacés, agressés dans leur cité, Darlène et Momo fuient : l’une à New-York, en compagnie d’un pasteur évangéliste, l’autre en Guyane, où il se fait orpailleur. Devenu jihadiste en prison, Momo retrouvera par la suite Patou en Amérique du Sud, dans des conditions un peu particulières, et Patou retrouvera lui-même Darlène, dans des circonstances là aussi particulières…
  

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La rage d’écrire

Quelques centaines de romans paraissent à cette rentrée littéraire. Beaucoup ?
Chaque année, en France, 70 000 livres sont publiés. Enorme ?
Malgré cela, 40 000 manuscrits, dont des milliers de romans, ne
trouvent pas preneurs chez les éditeurs submergés.
Des centaines de journaux et des milliers de magazines remplissent les
kiosques ou les boîtes à lettres. Pour finir souvent à la poubelle, à
l'instar des tracts publicitaires..
Comme les 100 millions d'exemplaires de bouquins qui sont pilonnés par
an, pour 500 millions de livres vendus remplissant à ras bord les bibliothèques.

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La rentrée littéraire de Saisons de Culture

Etienne Ruhaud Disparaître – Roman

Admirablement préfacé par Dominique NOGUEZ, ce roman paru cet été 2013 aux Editions Unicité m’a surpris par la justesse de sa situation dans notre espace contemporain.

C’est pleinement un roman…mais c’est aussi une histoire de vie. Une de ces histoires qui pourraient arriver à notre voisin, mais l’apprendrions-nous un jour ? Probablement  pas; ce qui ne serait alors qu'un épiphénomène!

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La Chronique du flâneur N° 1

par Marc Albert-Levin

Pour un Parisien, les quais, ce ne sont pas ceux de New York dans le film rendu célèbre par Marlon Brando jouant le rôle d’un ancien boxeur amoureux de la sœur d’un homme assassiné par son frère, un docker mafieux, (On the Waterfronts, Elia Kazan, 1954) ; ou bien encore les quais de Port-au Prince en Haïti tels que se les remémore Sarah, une petite fille qui a grandi sous la terreur de Papa Doc (L’homme sur les Quais, Raoul Peck, 1960). Pour un Parisien, les quais, ce sont inévitablement ceux de la Seine. Et pour le petit Parisien que j’étais, à seize ans, les quais n’étaient pas seulement la rive  gauche qui longe le fleuve, mais sa bordure de caisses peintes en vert sombre, les étalages des bouquinistes. C’était de véritables coffres aux trésors où des livres d’occasion, souvent recouverts de papier cellophane, proposaient mille lectures possibles à petits prix.

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La chronique du flâneur N° 2

Octobre 2012 Par Marc Albert-Levin

On parle souvent de crise de la peinture, de remises en questions radicales, mais en réalité, à Paris, les rues bordées de galeries d’art n’ont jamais été si nombreuses. Aux lieux traditionnels d’expositions, Rive Droite et Rive Gauche, se sont ajoutés depuis plusieurs années déjà : Le Marais, les alentours du Centre Pompidou, La Bastille… Mais le saint des saints de l’art, celui qui vit l’éclosion de l’Ecole de Paris, puis de la JEP (jeune école de Paris) comme l’appelèrent les universitaires bien des années plus tard, reste Saint-Germain des Prés – ce quartier que hantèrent, avec tant d’anonymes, tant de piétons illustres : Man Ray, Tristan Tzara, Camille Bryen, Raymond Hains …

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L’anachronique du flâneur N° 3

Par Marc Albert-Levin

Cher lecteur, chère lectrice de Saisons de Culture …
Pardon d'avoir tant flâné sans trouver plus tôt le temps de vous écrire. J’aimerais vous faire croire que si j’ai fait ma chronique de novembre en décembre, c’est parce que novembre rime avec décembre, et que je les ai confondus. « C’est un peu tiré par les cheveubres », a dit mon frère Ilan, en levant un sourcil désapprobateur, quand je lui ai annoncé que j’avais l’intention de commencer mon anachronique avec cette rime pour seule excuse. « Tiré par les cheveubres  » ? Je n’avais encore  jamais entendu cette expression. Je connaissais « fier comme un petit banc », pour « fier comme Artaban » ; ne connaître quelqu’un « ni des lèvres ni des dents », pour « ni d’Eve ni d’Adam » – comme le titre du roman d’Amélie Nothomb dont je vous ai parlé en octobre, et dont je continue à me régaler par petites doses.

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Trophée de la stylographie Présidé par Gonzague Saint Bris

C'est dans la bibliothèque de l'Automobile Club de Paris, que Gonzague Saint Bris invitait Mylène Vignon à dédicacer son livre témoignage " Rencontre avec Olivier Debré " - qui vient d'être réédité chez Unicité - à la Forêt des livres qui aura lieu comme chaque année le dernier week-end du mois d'août en Touraine. Le journaliste et écrivain nous faisait part de la publication d'un projet de livre sur la vie de Marie Vetsera.

L’anachronique du flâneur N° 4

Par Marc Albert-Levin

Le 27 février 2013 au soir, à la Galerie Fatiha Sélam, 58 rue Chapon, à Paris – une petite rue à cinq minutes du Centre Pompidou dans laquelle fleurissent plusieurs nouvelles galeries intéressantes – a eu lieu une  performance de Laurent Godard, dont j’aimerais dire qu’il est en train de se faire un prénom. Texte intégral