Eugen Gabritschevsky
Par Henri-Hugues Lejeune
L’association Kenzo Takada organise une campagne de sensibilisation sur les dangers qui persistent au Japon, suite au séisme qui a endommagé la centrale nucléaire de Fukushima. Des personnalités du monde entier sont invitées à exprimer leur créativité sur des poupées culbuto en papier mâché traditionnel de la culture japonaise. Fabriquées dans un atelier de Fukushima, elles sont le symbole d’un peuple qui se redresse sans tomber, un peuple fier et vaillant.
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Le dernier film d’AndreÏ Mikhalkov-Kontchalovski
Avec Aleksey Tryapitsyn, Irina Ermolova, Timur Bondarenko, Viktor Kolobkov, Viktor Berezin, Tatyana Silich, Irina Silich, Yuriy Panfilov évidemment cela paraît compliqué. Parler d’un film qui apparaît sur les écrans parisiens puis disparaît pour réapparaître soudain lors d’un Festival ou d’un autre. Mais mon désir d’en parler est d’autant plus fort que précisément on ne le montre presque pas. Et c’est un si beau film, ils le font exprès ? La réponse est oui. Une simple question d’argent. On achète pour presque rien des petits chefs-d’œuvre étrangers, on ne dépense rien en promotion et quand on a fait son beurre à peu de frais on les vire des salles où ils n’ont été montrés que parcimonieusement, quelques séances par semaine Texte intégral
Le soleil ayant enfin refait surface, rien de mieux que de prendre quelques minutes et de se rendre au Grand Palais pour déambuler dans la chaleureuse atmosphère de Monumenta 2012 que nous propose, cette année, Daniel Buren.
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Dans l’atelier de Josette RISPAL, le groupe de sculptures installées depuis à La Madeleine, L’Humanité, habitait la grotte démiurgique de leur vibrante présence. Les unes se superposaient aux autres, il était impossible de toutes les voir séparément. Leur présence silencieuse et intense surgissait dans l’atelier-monde : chapelle ouvrant sur le ciel, et détours sombres vivants de Chiffonnettes uniques et énigmatiques. Des tissus, des matières diverses comme transfigurées par l’artiste, et là, ce groupe de métal ondoyant et lumineux, faisait rupture, et acte de présence très émouvante, très impressionnante.
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« En tant que peintre, j’aime la matière, la couleur et les combinaisons infinies qu’elles me permettent d’obtenir quand je travaille sur un tableau. Vivent les couleurs vives ! J’aimerais les faire danser et chanter jusqu’à qu’elles chantent et dansent dans les yeux de ceux qui s’arrêtent pour les regarder ».
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Tout commence par l’étrange ballet d’une femme : Magda et de son rapport très intime à la terre. Intime, car c’est là que le drame s’imprime dans la douleur d’une mère. La terre est bien assez noire pour évoquer le rite d’une danse Butô et réveiller l’enfant qui sommeille en nous.
Par le cri, les silences et le geste de la comédienne Maïté Cotton, l’auteure, Sabine Revillet nous révèle que seule la poésie peut concéder la force de permettre l’inacceptable.
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Ce n’est pas ce petit bout de femme discrète et si effacée qui aurait perdu son âme à rechercher la gloire ! Et pourtant, son œuvre magistrale est enfin reconnue en France, dans notre pays trop longtemps aveugle, qui fut aussi le sien.
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