Regards

L’Humanité et la Grâce : Josette Rispal à La Madeleine

Par Cybèle Air

Dans l’atelier de Josette RISPAL, le groupe de sculptures installées depuis à La Madeleine, L’Humanité, habitait la grotte démiurgique de leur vibrante présence. Les unes se superposaient aux autres, il était impossible de toutes les voir séparément. Leur présence silencieuse et intense surgissait dans l’atelier-monde : chapelle ouvrant sur le ciel, et détours sombres vivants de Chiffonnettes uniques et énigmatiques. Des tissus, des matières diverses comme transfigurées par l’artiste, et là, ce groupe de métal ondoyant et lumineux, faisait rupture, et acte de présence très émouvante, très impressionnante.

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La genèse révélée du silence

Luce Sola

Rossella Bellusci travaille depuis le début des années quatre-vingt autour de l’expression photographique de la lumière : la lumière comme matériau.  Les œuvres exposées témoignent de l’évolution de cette démarche radicale et sensible, où le sujet à la fois disparaît et se révèle dans la saturation lumineuse. Ses œuvres ont rejoint les collections du MoMA, du Musée national d’art moderne à Paris, de la Maison européenne de la photographie à Paris, de la Galleria Nazionale d’Arte Moderna à Rome.

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Ode à Médine

Théâtre Darius Milhaud

Tout commence par l’étrange ballet d’une femme : Magda et de son rapport très intime à la terre. Intime, car c’est là que le drame s’imprime dans la douleur d’une mère. La terre est bien assez noire pour évoquer le rite d’une danse Butô et réveiller l’enfant qui sommeille en nous.

Par le cri, les silences et le geste de la comédienne Maïté Cotton, l’auteure, Sabine Revillet nous révèle que seule la poésie peut concéder la force de permettre l’inacceptable.

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Bettina Rheims

La réalité fantasmée

C'est un véritable pèlerinage à travers l'œuvre de la photographe, que propose la Maison Européenne de la Photographie (MEP) à Paris jusqu'au 27 mars 2016.

Mêlant tour à tour le glamour à une vision sans concessions de la réalité brutale et animale, Bettina Rheims invite le visiteur à se surprendre dans un rôle inhabituel. L'exposition se découvre en une sorte de parcours initiatique, sur trois étages. La scénographie nous oblige parfois à une confidentialité, proche de l'intime. L'œil de l'artiste capture un instant de peau ou un éclair de poussière de temps, dans les cheveux ébouriffés d'un monde fantasmé. Elle ne laisse au hasard que ce qu'elle veut bien lui concéder. Le premier étage est une introduction visuelle. Puis, se dévoilent les séries : Modern Lovers, Gender Studies et Espionnes. Plus haut, I.N.R.I (l'histoire très controversée du Christ), Shanghai, puis les étonnantes Détenues.

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L’œil de la femme à barbe

Suivez mon regard

Enfin une galerie ouverte les dimanches à Paris !  

Après avoir assisté au vernissage de cette surprenante exposition, inscrite dans un concept d’un nomadisme encore plus surprenant ; je décide d’y retourner un dimanche, histoire de revoir les œuvres sans les têtes des invités venus en nombre impressionnant, ce mercredi 7mai 2014.

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Léonore Confino,

La Tête dans l’Eau, pour mieux respirer les mots.

Ma toute première rencontre avec Léonore Confino… au théâtre des Mathurins, à l’occasion du lancement de la 5ème édition du Paris des femmes 2016. Un festival où s’épanouissent autour d’un thème imposé, des plumes exclusivement féminines. Ce jour-là, à tour de rôle – comme une mise en bouche – les auteures y présentaient leur déclinaison théâtrale de « Crimes et Châtiments ». Pour Léonore Confino, tout est parti de cette date du 7 janvier, lorsque ces artistes furent brutalement interrompus alors qu’ils ne faisaient que leur travail. D’un coup, on ne les autorisait plus à exercer leur métier. Dans sa courte pièce Ouverture, Léonore Confino choisit le même angle thématique; un comédien coupé net dans sa représentation par un spectateur qui le rejoint sur scène. De cette situation émergera un tas de questionnements.

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Josette Rispal honorée

Le 12 mai 2014, Josette Rispal recevait les insignes d 'Officier dans l 'ordre des Arts et des Lettres dans la salle des fêtes du musée d 'Orsay.  Monsieur Guy Cogeval, Président des musée d'Orsay et de l 'Orangerie louait le parcours d ' exception de la plasticienne au grand coeur.
Saisons de Culture entourait Josette d’une présence aussi multiple que bienveillante. Émotion palpable pour tous, à l 'appel de la muse de Saisons de Culture pour son époux Henri - Hugues Lejeune.

Mylène Vignon

Anna Sand – un bout de monde

Par Laurent Bellin

Flaine : ce nom rappelle peut-être des souvenirs à certains d’entre vous. Cette station de ski dédiée aux arts à 1600 mètres d’altitude a fait couler beaucoup d’encre quand la famille Boissonnas l’a créé dans les années 60. En s’y promenant aujourd’hui, on y croise encore des statues de Picasso, Vasarely, Dubuffet ou encore Nesjar. Des toiles d’Hantaï ou de Piffaretti trônent dans le lieu de culte, une fontaine de Pol Bury dans l’auditorium.

C’est dans ce contexte que je découvre l’installation de l’artiste Anna Sand. Exposée au centre culturel de Flaine sous la direction de Gilbert Coquard, cette installation appelle au voyage, le voyage de ses souvenirs.

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Récompenses!

La petite équipe de « Saisons de Culture » très cohérente dans sa diversité, est heureuse de toute occasion de se réjouir de chaque reconnaissance publique de la qualité et du talent de chacun de ses membres.
Jugez donc si l'occasion est double!

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