Regards

Sophie Sainrapt — Terre et feu

Par Mylène Vignon

Des assiettes bucoliques aux couleurs impressionnistes, c’est ce que propose Sophie Sainrapt, qui nous surprendra toujours. Cette fois-ci, c’est l’âme des jardins de Claude Monet, qui erre jusque dans nos assiettes. C’est lors d’une promenade automnale dans les allées conçues par le peintre jardinier que dahlias, zinnias et amarantes se sont dressés telle une explosion chromatique devant l’iPhone de Sophie. Texte intégral

La rue des Lombards, rue du jazz à Paris

Par Michel Contat

A New York, au beau temps du be-bop, la 52erue alignait les clubs de jazz entre Broadway et la Sixième Avenue. Le Birdland, nommé en honneur de Charlie Parker, se trouvait sur Broadway (c’est aujourd’hui une boîte de strip-tease). A Paris, à part le New Morning de la rue des Petites-Ecuries, les boîtes de jazz se concentrent dans la rue des Lombards, entre le boulevard de Sébastopol et la rue Sainte-Opportune. Texte intégral

Prix de l’Ermitage

Par Martine Boulart

LE PRIX D’ART CONTEMPORAIN DE LA FONDATION DE L’ERMITAGE 2018 Le prix de l’Ermitage a été attribué cette année 2018 à Dongni Hou, qui rejoint Esther Ségal, dans l’élan de cette prestigieuse épopée. L’ambition du Prix de l’Ermitage  Tout d’abord un grand merci à Alexandra et Claude Fain pour leur accueil dans cette jeune foire de haute qualité, j’aime cette foire créée par un père et sa fille, je suis très touchée et honorée par votre invitation. Texte intégral

Dorothéa Tanning et Barbara d’Antuono

Par Théodore Blaise

Ainsi va le fil, suivant l’aiguille, suivant la main, autant accroché au regard que puisant dans le temps, ses récits, ses attentes. Il faudra se rappeler que c’est au Bauhaus, qu’Anni Albers a su porter dans le champ de l’art celui du fil, et que son ouvrage On weaving  en destitue la notion d’ouvrage de dame. Fortement influencée par l’ingéniosité des quilts américains et l’art du patchwork des femmes de la campagne, éblouie par l’usage des laines et des fibres qu’en faisaient les  latinos, elle défendra au sein du Black Montain College, la noblesse de ses pratiques.  Texte intégral

AVIGNON – 72°Festival IN, la suite

Par Katy Sroussy

Engagé, Pertinent, Fascinant, Tragique, Baroque, Hilarant, Violent… Ainsi fut nommé le 72°  Festival d’Avignon, service public de la culture. La direction remarquable de Olivier Py et de son équipe, a su partager  les  multiples talents du théâtre et de la tragédie, de la danse, de la musique, de l’art pictural, de l’indiscipline, avec les visiteurs et spectateurs passionnés. Texte intégral

Noémie de Lattre, féministe pour Homme

Un portait en toute intimité

Joué à Avignon cet été au théâtre des Béliers, Féministe pour homme ouvre la réflexion sur une pléiade de questions autour de la condition féminine et décape avec le sourire et un humour sans concession les stéréotypes dont les féministes sont le plus souvent affublées. Un show détonnant aux sujets multiples et variés dont l’objectif est de mettre en mouvement une pensée qui, une fois chez nous, continue de cheminer et de nous interroger. Texte intégral

Un débat entre Ben et Michel Onfray

Par Mylène Vignon

Ben commence cette newsletter par une réponse de Michel Onfray à Ben sur le thème de l’ethnisme, la théorie de Fontan ONFRAY SUR BEN (2014) L’autre moitié de Ben se trouve dans l’altruiste avéré, celui qui défend les minorités linguistiques. Ben de l’alter ego, c’est le Ben qui publie La clef sous titré Atlas collectif ethno-linguistique contenant analyses, cartes, textes théoriques et propositions pour régler les conflits ethniques dans le monde, préface et conclusion de Ben. Texte intégral

Tony Bennett et Diana Krall en duo

Par Michel Contat

Parmi les crooners, il y en un seul d’incontesté et incontestable : Frank Sinatra. Mais, tout de suite après lui, l’un s’impose depuis beaucoup plus qu’un demi-siècle : l’italo-américainAnthony Dominick  Benedetto, dit Tony Bennett. Né en 1926. Un crooner au phrasé de saxophoniste ténor. Une voix unique. Texte intégral

Everybody Knows

Par Pascal Aubier

Et voilà, tout vient à point qui sait attendre. Todos Saven, le film Espagnol de Asgar Farhadi, arrive à Cannes puis dans nos salles avec, pour titre français Everybody Knows. C’est remarquable. Je disais il y a peu, dans un précédent papier, que les Américains avaient obtenu que l’on ne traduise plus les titres de leurs films en Français. Que ceux-ci n’avaient qu’à parler Américain comme tout le monde. À présent ce ne sont plus les titres des films Américains qu’il faut savoir en Anglais, mais ceux des autres pays, comme l’Espagne en l’occurrence. Cela doit faire plus chic. Texte intégral