Regards
Les dix ans de la commission du film
Soirée à la Manufacture des Gobelins
J'ai le bonheur et la fierté d'annoncer que la Commission du Film d’Île-de-France fête ses 10 ans. Bonheur et fierté, car cet établissement public de coopération culturelle (EPCC), ainsi que le conseil d'administration, ont reçu un accueil remarquable de la part des professionnels concernés, en France et dans le monde et a su en tirer parti au mieux pour développer avec succès ses activités.
Grâce à la volonté du Président de l’exécutif régional Jean Paul Huchon le Conseil Régional d’Île de France a voté le 27 mars 2003 la création de la Commission du Film.
Festival d’Avignon 2016
Les coups de cœur de la rédactrice en chef
Arrivée en fin de saison le 22 juillet à Avignon intra - muros, j’ai été enthousiasée par des comédiens bien rôdés qui m’ont offert leur florilège, dans le cadre du off de ce festival 2016.
Texte intégralLe dernier opéra de Saariaho à Garnier « Only the sound remains » : du spirituel dans l’air
Par Cybèle Air
La Commission du Film d’Île-de-France va fêter ses 10 ans
La Commission du Film d’Île-de-France a ainsi été la première structure en France dotée de ce statut. J'avais eu en parallèle l'occasion de travailler avec des membres du Sénat sur la forme juridique à donner aux EPCC.
Texte intégralArtis Sensualitas
Interdit aux moins de seize ans
C’est Sophie « la sagesse », qui ouvre le bal avec ses Origines du monde presque soft, au vu de cette très coquine exhibition qui se tient en plein cœur de Bruxelles, pour le plus grand plaisir des collectionneurs d’art érotique. La scénographie compose une partition qui s’écrit crescendo, à mesure que l’on pénètre dans la galerie à l’ambiance très feutrée. L’accueil est des plus chaleureux et les artistes sont manifestement heureux de voir s’harmoniser leurs œuvres sur les cimaises qui entourent un canapé rouge très glamour, face auquel Olivier Parent expose des photos de bondage avec quelque démonstration de shibari, des plus impressionnantes. Plus loin, sur la cheminée, les terres cuites et les bronzes de Mady Andrien s’enlacent et s’accouplent à cœur joie. Les grandes toiles de Carolina Toyos, sympathisent à merveille avec les belles Traces de femmes de Sophie Sainrapt. On peut admirer également les travaux d’Elya Verdal, Nea Borgel et de Steve Mathé.
Texte intégralGrand prix de la littérature américaine 2017
Par Sergiusz Chadzynski
Quand la musique côtoie les cimes
Par Laurent Bellin
Ce mois de juillet a vu naître un nouvel événement musical qui s’adressait tant aux amateurs qu’aux professionnels : le stage de musique Opus 74. Ce stage s’est déroulé à Flaine en Haute-Savoie (74), et a accueilli pour sa première édition des musiciens de talents.
Opus 74 propose de prendre des cours avec des grands noms de la musique. Nous pouvons citer Andrei Diev, professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou, Renato Francesconi, ténor italien, Alexander Frey pianiste américain vivant à Berlin, ou encore Bertrand Giraud, concertiste français et directeur artistique de l’événement. Ce stage s’adresse tant aux amateurs qu’aux professionnels.
Texte intégralPascaline Boura
La danse du signe
Tout a commencé par une rencontre avec des poètes en 2011. Encouragée par sa fille à prendre contact avec des artistes, elle entreprend alors une conversation sur Facebook, qui va déterminer le cours de son destin.
Pascaline est éducatrice de jeunes enfants, mais elle a toujours dessiné et parallèlement suit des études artistiques par correspondance.
Texte intégralPrendre le large
Invitation au voyage en forme de miroir inversé
Sandrine Bonnaire est au cinéma une respiration, un ovni dans le bon sens du terme qui nous rappelle que jouer juste, soit au plus près des émotions, est possible. Elle revient dans « Prendre le large », plus grave, loin de l’exubérance jouissive de « Confidences trop intimes », où elle se confiait sans retenue à un Fabrice Luchini mi tétanisé mi fasciné, en psy dépassé par la tournure atypique de ces séances sur divan organisées.
Texte intégralChristelle Westphal et Denis Pourawa
Un regard à fleur de graine
Christelle Westphal est une technicienne de la photo, et pourtant elle a choisi la simplicité de la lumière naturelle, rejetant ainsi tous les artifices, pour nous donner à voir ces visages, qui possèdent tous leur propre majesté. Chacun respire comme une joie d’être là pour porter la coiffe végétale avec laquelle il se sent un dans l’instant du saisissement de la photo. Il y a les joyeux, les réservés, les naturels et ceux qui prennent la pose, mais chacun à sa manière semble avoir donné son consentement à la photographe comme un dénouement sans histoire. Il s’agit d’un projet plastique initié en 2003, dont le but n’est pas l’ampleur mais plutôt le creusement patient d’un sillon qu’elle nous invite à suivre à travers le partage. Le lecteur spectateur peut s’approprier l’ou- vrage comme il le souhaite et se promener au gré des pages de visage en visage, il peut aussi émettre une opinion ou une pensée à laquelle il n’aurait pas songé quelques secondes auparavant. Le paradoxe c’est que la récurrence du sujet donne une liberté et ouvre un champ à l’imaginaire, l’enfermant moins finalement que si chaque photo avait été un espace libre de création.
Texte intégral« La leçon de danse »
Au Théâtre de l’Œuvre
Qui aurait pu parier que ce scientifique autiste et réfractaire à tout rapprochement tactile et sa jolie voisine danseuse estropiée et de fait empêchée d’enseigner son art, se rapprocheraient en franchissant les étages qui les séparent?
Texte intégralDanse avec les couleurs
Par Marc Albert-Levin
Dans une toile d’Hélène Jacqz, comme dans une improvisation de jazz, tout se joue dans l’instant. Tout est une question de tempo.
C’est toujours le jeu de quitte ou double. Quitte, ce ne serait qu’une trace de peinture sans signification. Un son neutre, sans éclat, sans écho et sans vibrato. Double, c’est gagné. C’est un envol, un jaillissement, une floraison : un geste large qui propulse le regard d’un angle à l’autre du tableau. Le spectateur est dans la position d’un surfeur glissant adroitement au creux de la vague, une seconde avant qu’elle ne se pulvérise en un milliard de gouttelettes étincelantes.
Texte intégral