Les coups de cœur d’Esther Ségal
Michel Kirch ou la jouissance de l’infini

Cette 70e édition a su incarner la Rage, l’Espoir, la Résistance et la Réussite.
La culture, l’information, l’éducation et la création restent les grandes priorités des équipes du Festival, rassemblées par Olivier Py, ainsi que celles des artistes engagés et présents.
Texte intégralDelphine André nous étonnera de nouveau dans un rôle qui semble taillé à sa mesure, au théâtre du Nord - Ouest jusqu'à la fin janvier 2018.
Texte intégralVous ne pouvez pas vous figurer comme il est curieux pour moi de nous retrouver régulièrement dans ce premier étage du Café de Flore où nous nous réunissons le plus souvent. Texte intégral
Le soleil a illuminé les rivages biarrots et les projecteurs, les scènes du festival totalement en symbiose avec l’Amérique latine, ses cultures et traditions, depuis 25 ans. L’Amérique Centrale était à l’honneur cette année.
Texte intégralC'est avec des étoiles plein la tête, que nous sommes repartis à regrets de cette incroyable exposition, organisée par Sophie Bourbonnais et Marek Mlodecki, dans le cadre de la Fabuloserie.
Texte intégralEntrée des artistes :
Écartée de la lumière
Elle attend
Accueillie par la haine hideuse
Elle souffre
Mais la lumière la cherche
La trouve presque
Drapée dans sa peur
On la rejette à ses démons
Elle s’avance
Dans un tumulte assourdissant
Offerte à ses bourreaux
Cheveux défaits
Épousée
Violentée
Entravée
Elle rêve sous son arbre
Son seul ami
Une mort fantasmée
Irradiée de beauté
Cette pure réalité
Que le théâtre ordonne
Et dans l’ombre
Tapi sous l’escalier
L’esprit du maître
Satisfait…
Yvonne est issue de cette région en moi, où m’assaillait l’anarchie illimitée de la forme, de la forme humaine, de son dérèglement et de son dévergondage. C’était donc toujours en moi…et moi j’étais dedans.
Witold Gombrowicz : extrait de Testament : entretien avec Dominique de Roux.
Une pièce conçue et interprétée par Elizabeth Czerczuk, d’après le texte de Witold Gombrowicz.
T. E. C, 20 rue Marsoulan Paris 12 ème - Téléphone 0184830880
www.theatreElizabethCzerczuk.com
Photos Woytek Konarzewski
Dès les premières secondes d'observance de cette œuvre, on devine que l'esprit dépasse de très loin le visible. Ya Ping Fan, peint depuis l'âge de trois ans, guidée par son père, un calligraphe réputé dans toutes les provinces de la Chine, avec lequel elle se rend à la rencontre des plus grands maitres.
Texte intégralSisyphe discipliné dans son enfer, en sa marmite, le Musée d'Orsay sait se concentrer et se contenter de sa mission d'illustrer le génie et le savoir-faire des artistes inspirés de ce bouillonnant XIXème siècle qui lui a été confié, et ils sont légion. Texte intégral
Woytek Konarzewski né en Pologne, vit et travaille à Paris.
Dans son approche artistique, il nous invite au voyage à travers des propositions originales, tant dans la composition que dans la couleur. Ses différentes recherches le conduiront de New York à Mexico, en passant par l'Europe, notamment sa Pologne natale, où il retourne régulièrement, objectif en main.
Texte intégralQui êtes-vous Mister Bacon.
Il est ici question, il s’agit d’un grand peintre. Un très grand peintre. Nul n’en doute.
Le critique moins que personne. Peut-être, sans doute, lui non plus. Un jour du moins a-t-il dû le savoir, franchir le pas.
(Io soy Picassos s’est découvert un soir le jeune Malaguenô devant un miroir).
Très jeune, lui aussi.
Parlons du critique justement. Pour lui la question va se poser, lui est adressée à lui, personnellement.
Devant un « très grand peintre » il lui faut bien dire pourquoi il le considère comme tel.
Il lui faut parler de lui.
Il se retrouve alors très seul car c’est à lui que le peintre s’adresse : à lui, personnellement.
Il n’est pas d’échappatoire.
Et quand il s’agit de Bacon, ce n’est pas toujours facile.
"Voilà un très grand artiste dont vous avez la possibilité de contempler une superbe exposition, c'est un devoir et un plaisir d'aller la voir. Courez-y donc."
Ce devrait en être assez de la part d'un critique en qui il aurait confiance, pour décider son lecteur fidèle, le dispensant ainsi d'une tâche bien difficile.
Cela ne suffit hélas pas, même pour le dit critique qui doit se justifier pour son propre compte du choc qu'il ressent et y voir plus clair de toute façon.
Car le fait est qu'il n'est jamais facile de prendre parti au sujet d'un artiste allemand de quelque importance.
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