Chronique numéro 31- Alain Pusel
Kiefer, l’éternel retour
- (1) Olivier Céna, Télérama numéro 3276 du 24/12/2012
- (2) Propos de Anselm Kiefer, Figaro.fr, 22/01/2013
- (3) Paul Celan, Choix de poèmes, Poésie Gallimard, Psaume, p.181
Réalisé par Xavier Dolan avec Gabriel D'Almeida Freitas, Xavier Dolan.
Nous avions vu un film de ce Xavier Dolant, Mommy, qui nous avait bien plu et du coup comme disent les gens résolument modernes, nous somme allés voir Juste le Fin du Monde qui était très bien aussi selon nous et selon la plupart des gens aux goûts croisant les nôtres. Aussi dimanche nous allâmes voir, pleins d ‘espoir, Matthias et Maxime quelque part à Montparnasse.
Grand mal nous en prit. Texte intégral
Non, nous aurons une pensée émue pour Michel Delpech, qu’enfant, à la Foire au Vin de Colmar, nous sommes allés écouter (entraîné par ma Tatie) et une autre pour Alain Chamfort (non non, ne cherchez pas le Michel là-dessous : son véritable nom est : Alain Le Govic ), puisqu’à cette même période, pendant une émission animée par Albert Raisner, je l’entends chanter :
« … Une bicyclette au bout du chemin, c’est l’amour en France… » Je regarde une émission de l’ORTF avec ma grand-mère. Je ne comprends pas ce qu’il veut dir. Je comprends que ma grand-mère Elsa aime bien cette chanson. Il faut dire : Alain, quel merveilleux prénom.Cyb est une peintre qui s’adonne aux couleurs avec lyrisme. Sous les assauts du pinceau se soulève d’une seule vague tout un continent solaire. Jaune, Rouge, Vert, Blanc, Bleu, les Voyelles de Rimbaud n’on qu’à bien se tenir, car l’artiste donne le « La » et réinvente avec une énergie ardente un langage poétique pictural voyageur. Sa peinture volubile se joue de l’histoire de l’art et cherche le regard du spectateur pour le faire communier dans une joie contemplative. A l’écoute du monde, elle traverse la matière des paysages, des pierres, des villes pour n’en garder que la sensation onirique et angélique. Heureuse qui comme Cyb a fait un long voyage ! Parcourant les terres et les mots avec esprit et désinvolture, parcourant les musiques et la littérature avec curiosité, à bord de son imagination, elle a conduit sa barque jusqu’aux lisières du visible et de l’abstraction. Texte intégral