Marguerite suivi de La Isla Minima
Par Pascal Aubier
L’automne est là, on retourne au cinéma avec bonheur. Tout l’été, ici ou là, on a regardé des films à la télévision, en DVD et toutes ces sortes de choses qui visent l’obsolescence rapide et, il faut bien le dire, c’est un pis aller extrêmement frustrant. Comme de regarder la toile d’un peintre sur un polaroïd. Cela ne fait pas plaisir au peintre, cela est terrible aussi pour le cinéaste. On peut comprendre, non ? Aussi aller au cinéma, dans une salle, avec un grand écran et du monde autour de soi, c’est tellement réconfortant, quoiqu’il soit désormais presque impossible – hors la cinémathèque -, de voir les films sur leur support original, la pellicule. Y compris dans les salles ou tout est virtuel, HD et que sais-je encore…
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