Lettre du spectateur au metteur en scène
« Ah, je crie quand la machine m’écrase ! »




























par Sergiusz Chądzyński
Chère Monique,
Peut-être le fait que je commence à écrire quelques jours après avoir vu ton spectacle, change mes premiers sentiments si chaleureux, comme tu les a définis, mais à la fois je crois que grâce à ce décalage quelques idées se remettent en place, car il y a plusieurs couches qu’il faut prendre en considération, pour prétendre avoir compris la trame de la pièce. On commence par une réflexion sur la lecture du texte que je considère comme la cheville ouvrière de cette entreprise. La création de la pièce à partir de trois textes de Gombrowicz dont deux romans et une pièce de théâtre inachevée n’est pas un acte extraordinaire en soi-même, mais utiliser les textes de Gombrowicz et ne pas quitter la pistetracée par le Maître me paraît très intéressant. (Ceci mérite une longue analyse, car certains font leur théâtre « selon Gombrowicz » ou « selon Tennessee Williams »).
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