Evenements

Magritte au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Quand on va voir une exposition de Magritte, il convient tout d’abord de se souvenir que l’on n’y va pas que pour s’amuser, un mot a été créé pour lui : pince-sans-rire.

Si, en bon surréaliste, il doute de la réalité et met le monde en question et nous avec, il le fait avec un imparable sérieux.

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De la mer à la mère

Les Sirènes VLF se déplacent à Dinard le samedi 8 novembre 2014 pour crier face à l'océan.
En cette occasion, Artyou Galerie et le Balnéum - Palais des Arts, accueilleront des artistes, poètes et scientifiques, liés aux problématiques de la mer et des climats, à partir de 18h
Thème: De la mer à la mer
Mylène Vignon s'exprimera en poésie pour expliquer la raison du Cri des Sirènes
Laurence Dubois psychologue évoquera les dommages collatéraux issus des violences faites aux femmes, sur leurs enfants
Alice Benhamou Panetta présidente de VLF, interviendra depuis son bureau parisien
Enfin, Carole Samzun-Gaillard ( Vinovatrice ) nous parlera de la femme et du vin, juste avant le cocktail ( à consommer avec modération).
 
La parole sera donnée aux artistes qui présenteront leurs travaux sur les cimaises, au cours de l'événement, en présence de Madame la Maire de Dinard, et de nombreux invités surprise.

Mylène Vignon

Affiche

Jacques Villeglé

Arracher le papier pour y trouver les mots cachés

Je l’avais abordé lors d’une récente exposition collective à la galerie Herzog passage Molière, un soir de vernissage cet hiver 2014. Juste au-dessus de lui, était accrochée la gravure que j’ai immédiatement convoitée pour notre première de couverture printanière de Saisons de Culture. C’est avec plaisir que cet immense artiste a accepté de nous offrir sa signature en ouverture de notre site.

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Patrice Kauffmann

Une belle rencontre à la galerie Mecanica

C'est sous une pluie battante que Saisons de Culture a rencontré le sculpteur Patrice Kauffmann à la galerie Mecanica rue de Verneuil à Paris.
Une vraie surprise, ces chats aériens aux carrosseries parfaitement laquées et multicolores  qui côtoient des longues jambes de femmes en forme de compas...
Dans la deuxième galerie, se déploient des sculptures où socles et formes se fondent dans une parfaite harmonie.
Marbre, matière composite ou bronze, la vitesse émane de l'oeuvre puissante et multiple. Formule 1, formule 2, qu'importe le modèle, il faut caresser et a apprécier la douceur du moment.
Un trophée a été remis durant le Mondial, né les mains de cet artiste passionné, qui sait associer la sensualité et la mécanique.
Exposition exceptionnelle à visiter absolument.

Mylène Vignon

Jusqu'au 15 novembre 2014
www.galeriemecanica.com

Une vie en rose et noir

Au théâtre du petit Gymnase

Posée sur la biographie très complète de la chanteuse et contée avec clarté et brio par Jacques Pessis dont il est l'auteur, cette création très subtile nous ramène à l’histoire d’une petite fille perdue, abandonnée dans son enfance et récompensée de son talent par les grands hommes qui lui ont donné sa chance. Elle deviendra plus tard l’amie de Cocteau, ouvrira à Moustaki le chemin du succès. Elle sublimera son art par la douleur de la disparition accidentelle du champion de boxe Marcel Cerdan, celui pour qui elle a chanté «  Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, laissez le moi encore un peu mon amoureux… ».

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« Djihad » au Théâtre des Feux de la Rampe.

De quoi cette pièce est-elle le nom ?

Djihad, les lettres apparaissent dans la lumière sur le rideau rouge bientôt laissé dans la pénombre, avant de laisser place à un décor dépouillé, un désert noir.

Désert de la cité, puis de l’aéroport avant d’arriver à celui créé par les bombes, on se demande alors si le néant n’est pas dans le cœur de ces hommes qui se jettent dans la gueule du loup sans broncher ; ces hommes partent faire le djihad comme on irait faire une croisière et ne cessent de se convaincre eux-mêmes de la gravité de leur choix alors que pour nous, spectateurs, il apparaît comme dérisoire.

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Under the Skin

Par Pascal Aubier

Tiens, voici encore du cinéma. Je veux dire qu’il ne s’agit pas de dialogues plus ou moins désopilants filmés plus ou moins n’importe comment, mais plutôt du contraire : tout est dit en images avec un minimum de dialogues qui d’ailleurs n’éclairent rien. Texte intégral

Art, Made in China

Espace Beaurepaire

L’association EIAA, expose dans le cadre de Paris Photos 2016, une importante série de photographies réalisées au cours de différentes époques. Le regard de Xian Min Zhu, sommité de la photographie, qui a exposé au musée national de Chine, sensible à la transformation du mode de vie et de l’état d’esprit des chinois, côtoie Jun Cheng, lequel présente une série sur le thème du Tibet.

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Adieu au Langage (2)

Par Pascal Aubier

Je n’ai pas encore vu ce Godard. Je me suis cassé le pied en moto, il faudrait presque me porter. On va me porter d’ailleurs, je ne puis attendre plus longtemps comme dans ce poème sur l’aube de ce bon monsieur Hugo. C’est étrange comme les gens évoquent Godard de nos jours. Comme s’ils avaient peur d’y toucher, peur de dire une connerie, peur de passer près de quelque chose sans la voir, peur de leur incompréhension probable. Et ils ont probablement raison d’avoir peur ; moi même j’ai peut-être peur. Qui sait si cet accident de moto n’est pas tout simplement un acte manqué? Texte intégral

L ‘Europe autour de l’Europe

Par Pascal Aubier

L’Europe autour de l’Europe le festival des films de la Grande Europe, ce qui veut dire qu’on y verra des films de tous les pays, y compris de ceux qui ne font pas partie de quoi ? De l’Europe de Schengen ou de L’Euro ? Oui. Un peu d’air, merci. Du 16 mars au 17 avril. Texte intégral

Eastern Boys

Par Pascal Aubier

Film Français en dépit du titre anglomuche. Mais c’est ainsi que se nomment eux-mêmes ces garçons venus de l’Est, principalement de l’ancienne Union Soviétique, empire délabré et délinquant en quelque sorte. Garçons qui trainent depuis peu aux abords de nos grandes villes. Presque imperceptiblement. Texte intégral

De fil en aiguille

Mycontemporary tisse du lien

En ce mois de la photo commençant, l'incontournable site artistique donne suite à l’exposition du Royal Monceau et dévoile de nouveaux talents émergeants.
 Situé au cœur d’ un quartier historique d’un Paris aux multiples secrets, l’Atelier Gustave ajoute  le charme  à l’émotion ressentie face aux œuvres des six artistes sélectionnés dans une idée de parcours initiatique à caractère résolument sacré.
D’entrée de jeu, les sphères  d’Adrienne Jalbert interpellent par leur dynamique : alliage des transparences, en opposition avec la masse et l’alchimie des matières. Un méticuleux travail de maillage plus ou moins  enrichi d’éléments minéraux  et de métaux précieux. Le cylindre fermé, dans son équilibre non euclidien, forme une protection dont l'on peinerait à s'échapper.  Nous sommes à nouveau dans vraie  proposition de cette géométrie romantique et sacrée à laquelle nous sommes conviés d’une expo l’autre.

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