Evenements

Catherine Ludeau : Ciel Ether

A la question : pourquoi ce titre ? Catherine Ludeau s’est troublée… Je ne divulguerai pas ses balbutiements ni ne décrirai son trouble. Il y a des réponses que l’artiste, qui parle aisément, ne peut formuler. Et pourtant, ce titre, c’est une telle évidence !

En 2013, lorsque j’ai rencontré Catherine, ses séries portaient les noms de Steppes lointaines, de Paysages intérieurs, de Voyage intime, de Paradis tranquilles. En 2014, dans Ephémère, ses peintures liaient le monde terrestre à celui d’intercesseurs avec le ciel : des papillons batifolaient au travers d’herbes frémissantes.

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Sandra Zemor

Hommages à Léonard Cohen

Du plus loin que l’artiste se souvienne, Léonard Cohen a toujours représenté dans sa vie une sorte d’icône. Le titre «Hallelujah», a été attribué à l’événement parisien en raison de la parution du livre : Hallelujah leonard Cohen, Sandra Zemor- Editions Theodora- tirage limité.

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Le Prix d’Art Contemporain de la fondation de l’ermitage

L’ambition du Prix de l’Ermitage

Le Fonds culturel de l’Ermitage, créé par Martine Boulart, parrainé par le Ministère de la Culture et par Alain Dominique Perrin, inauguré par Jack Lang en 2014, a pour objet de mettre en évidence des travaux d’artistes de culture française et citoyens du monde, de toutes disciplines, vivant leur création comme un engagement pour dépasser les crises du monde contemporain et notamment la sauvegarde de la planète.

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Pol Bury – Instants donnés

Par Katy Sroussy

Hommage rendu par l’Espace Fondation EDF, à Pol Bury, Sculpteur né en Belgique en 1922, à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition survenue en 2005.

Cette exposition rétrospective est la première depuis 1982, consacrée à un demi-siècle de création.

Pol Bury a commencé sa carrière comme peintre du surréalisme, influencé par Magritte, Tanguy et Ubac, mais il l’abandonna pour entrer en abstraction avec Alechinsky et surtout pour devenir un des précurseurs déterminants de la sculpture cinétique, interpelé à l’origine par Calder.

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Balade à New York

Photos de Woytek Konarzewski

MV : Comment est né ce projet d’exposition dans le onzième arrondissement ?

WK : Suite à la réunion de l’équipe Saisons de Culture, à laquelle je participe et eu égard à l’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, une proposition d’exposer mes travaux photographiques ce printemps 2015 à la Maison des associations de cet arrondissement de Paris, s’est concrétisée.

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Paradiso Lussemburgo

Présentation du projet à Paris le 8 avril 2015 à l’occasion d’une rencontre avec l’artiste et le commissaire à la Résidence de l’Ambassadeur du Luxembourg en présence de Son Excellence Monsieur Paul Dühr, Ambassadeur du Grand-Duché du Luxembourg en France.

Le projet PARADISO LUSSEMBURGO proposé par l’artiste Filip Markiewicz et le critique d’art Paul Ardenne a été retenu pour représenter le Luxembourg à la 56e édition de la Biennale de Venise. Du 9 mai au 22 novembre 2015, Filip Markiewicz investira les espaces du Ca’ del Duca, le Pavillon du Luxembourg.

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Plus jamais

En hommage à nos amis en allés En hommage à nos amis libérés

Parce-que les fleurs du mal ne repousseront jamais sur les terres de misère

Parce -que tant d’amis ont péri entre les griffes du pire

Parce-que la Pologne est un pays de frères

Parce-que six millions de pétales de roses pleuvent de mon cœur endeuillé

Parce-que la mémoire chaque instant, dans chaque geste, chaque mission, nous appelle

Parce-que je me sens juive, tzigane, polonaise… au plus profond de l’être

Parce-que ce sont des monstres qui ont martyrisé lâchement

Parce- que plus que jamais au nom de l’humanité nous devons observer la vigilance

Parce-que je le dois et parce-que tu le dois

Parce-que les en allés doivent désormais trouver la Paix

Parce-que je suis vivante, je me dois de veiller et de m’engager

Parce-que comme l’a dit Balzac, j’appartiens à ce parti d’opposition qui s’appelle la vie

Aujourd’hui en Pologne comme en France et partout dans le monde :

Le vent se lève, il faut tenter de vivre

Mylène VIGNON

Seuls au monde

Au Théâtre Popul’air

Quand la femme devient l’enfer de l’homme

par Christina Bejani

Un petit théâtre où des artistes à la veine comique viennent roder leur spectacle.

Attirant par son affiche crépusculaire, où un homme et une femme sont en ombre chinoise, on opte rapidement pour ce voyage en terre inconnue, celui de la fin du monde.

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La Duchesse de Varsovie

Par Pascal Aubier

Il y a des jours où l’on ne doit pas hésiter. Les films qui sortent parmi les meilleurs sont voués à disparaître avant même qu’ils aient eu le temps de trouver leur public. Aussi à la moindre annonce de bonne nouvelle faut-il courir. Courir à l’Arlequin ou aux Sept Parnassiens par exemple pour voir, pour courir voir LA DUCHESSE DE VARSOVIE. Texte intégral

Le festin de l’araignée

Le Grand Palais expose en majesté Niki de Saint-Phalle rendue à elle-même grâce au rassemblement d'oeuvres importantes de l'ensemble d'une vie surchargée de fulgurations et de dynamisme pour ne pas dire de dynamite.
L'artiste elle-même avait toujours dispersé sa création, l'envoyant aux quatre coins de son imagination et de sa fantaisie comme de la géographie universelle de la planète d'aujourd'hui, un pied aux Etats-Unis, partout en Europe, au gré des commandes qui lui étaient faites et des donations dont elle n'était pas avare. Elle aimait faire grand, très spectaculaire, très coloré, très excessif, ne dissimulait nullement ce qu'elle voulait dire: affirmer sa liberté de femme et d'artiste et sa volonté de se battre pour les causes qu'elle défendait mais elle était aussi une conscience au bord de la dépression qui laissait aux démons libre passage.

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Magritte au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Quand on va voir une exposition de Magritte, il convient tout d’abord de se souvenir que l’on n’y va pas que pour s’amuser, un mot a été créé pour lui : pince-sans-rire.

Si, en bon surréaliste, il doute de la réalité et met le monde en question et nous avec, il le fait avec un imparable sérieux.

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Tombouctou (ou Timbuktu)

Par Pascal Aubier

Vers le 5 janvier je commençais ce petit papier sur Timbuctu que je venais de voir avec un plaisir mêlé d’effroi : Voilà un film à voir sans peine disais-je donc, et qui rafraîchît certains coins du cœur entraînés au désespoir du monde. Et qui attise aussi le feu de la colère des autres coins. Un pays simple, des dunes et des dunes, des petits filets de verdure, de l’eau ici et là. Une tente Touareg avec une famille, le père, la mère, la petite fille, douze ans ; quelques vaches maigres et brunes. L’une se nomme GPS. En français. Et en tamachek (langue Touareg) aussi. Tombouctou fut Française le temps d’une courte colonie. Mais est-ce que GPS est Français ? Ou Touareg ? Ou Arabe, ou Malien ? Ce n’est pas la question du film, nous dirons que c’est une question collatérale. Texte intégral

La problématique du ‘hasard’

L'imprédictibilité du devenir "fini" de l'œuvre abstraite lyrique en cours de réalisation, s'apparente pour moi au zygote, la somite. Chaque tache,  chaque signe, chaque trait laissés sur la toile sont autant de naissances, autant de résurrections, de transformations, de mutations, de destructions successives comme autant de morts ou l'on ne meurt pas. En cela je pense à Saint Grégoire de Nysse  : "ainsi, celui qui monte ne s'arrête jamais d'aller de commencements en commencements par des commencements qui n'ont jamais de fin".

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