Evenements

Chemins des mystère à la galerie Basia Embiricos

Par Mylène Vignon

C’est à partir du 24 mai 2023, que Basia Embiricos présentera en sa galerie parisienne, des clichés inédits de Woytek Konarzewski. La Pologne qui rapproche la galeriste et le photographe, sera manifestement la star de cette exposition, organisée par Carla Arigoni responsable des actualités culturelles de Paris 1 et parrainée par l’UNESCO, dans le cadre du festival de la diversité culturelle. Texte intégral

Natalia kruchkevych- Le chant de la vie

Par Mylène Vignon

C’est dans le cadre de la Biennale des Artistes du 6e que nous irons prochainement rendre visite aux œuvres de l’ukrainienne Natalia Kruchkevych dont l’exposition porte le doux titre Le chant de la vie. Il ne s’agit en aucun cas pour l’artiste de faire preuve d’angélisme, car avec sa famille demeurée in situ, elle souffre dans chaque fibre de son être, de cette situation désespérante qui semble s’être inscrite dans une certaine forme de durée. Texte intégral

Hommage à Maurice Calka

Par Mylène Vignon

Maurice Calka, sculpteur, désigner et urbaniste français (1921- 1999) est né à Lodz en Pologne. Très jeune, il se présente à l’âge de 16 ans à l’école des Beaux-Arts de Lille où il restera trois ans. Après le retour de la  guerre il étudie la sculpture à l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris et obtient le premier Grand Prix de Rome en 1950. Par la suite il y enseignera le dessin et la sculpture. Au cours de sa carrière, il signe pas moins de 47 réalisations à caractère urbain,  bas-reliefs et mosaïques, places -fontaines. La plasticienne Katarzyna Lavocat, que nous connaissons pour ses tapisseries exposées récemment lors de l’exposition de Saisons de culture à la Mairie du 6ème arrondissement de Paris,  a parallèlement collaboré pendant trente ans à l’œuvre de Maurice Calka. Texte intégral

Artaud Passion – Théâtre

Par Kat Sroussy

Incandescent et bouleversant. Artaud Passion est une très belle pièce écrite par Patrice Trigano, galeriste et écrivain, éditée en 2016 chez Nadeau, jouée pour la première fois, au théâtre de l’Artéphile à Avignon, mis en scène par Agnès Bourgeois. Elle privilégiait le côté noir de Artaud, misérable, imprégné par son malheur, ses souffrances et sa folie. Texte intégral

Disparates

Par Joëlle Péhaut

Lorsque deux femmes et amies décident pour produire des gravures originales à quatre mains,  de confronter leurs approches artistiques, aussi dissemblables soient-elles, cela nous apprend plusieurs choses : La première est qu’elles n’ont pas peur de la liberté. Effectivement ni l’une ni l’autre ne se protège derrière un dogme artistique, une pratique installée ou une « marque de fabrique » intangible. Texte intégral

Une Rance à Soi

Par Kat Sroussy

Karine Fougeray est l’instigatrice d’une exposition magnifique Une Rance à Soi, en escale cette fois-ci à La Maison du Voyageur et des Epices, à Cancale, jusqu’au 30 octobre 2022. Karine, vous êtes écrivain et journaliste, quelle fut votre formation ? Texte intégral

Germaine Richier au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Sait-on au juste pourquoi, et, lorsqu’on s’en avise on est bien en peine s’il nous faut l’expliquer, la  renommée, la simple notoriété artistique se fait plus ingrate, peu abordable pour les sculpteurs par exemple que pour les peintres, pour les femmes que pour les hommes : jugez de ce qu’il en sera s’il s’agit d’un sculpteur et qui est en même temps une femme : c’en est au point qu’il n’y a pas vraiment de féminin à sculpteur : on dira plus volontiers d’une femme qu’elle est sculpteur que sculptrice si tant est qu’il ait été donné au mot un féminin ? Texte intégral

Dinard 33° Festival du film Britannique

Par Kat Sroussy

Après avoir traversé une période délicate, le Festival du Film Britannique ainsi que toute la profession clament : Save the cinema, en promettant une édition brillante, royale ! Tel est le nom d’un des films programmés par la directrice artistique Dominique Green.Save the Queen s’efface tristement ce mois-ci mais Save the Cinema scintille. La ville de Dinard reçoit pour la 33ème fois le meilleur du cinéma Britannique pour le faire rayonner dans son territoire, grâce à la diversité culturelle de sa programmation. Texte intégral

Le peintre métaphysique : Stéphane Fromm

Par Sergiusz Chądzyński

Dès la première rencontre avec les tableaux de Stéphane Fromm, j'ai eu l'impression de communier avec l'un des poètes métaphysiques anglais, tel John Donne ou Georges Herbert , pourtant des siècles nous séparent d'eux, sans parler d'une autre discipline de l'art.  Néanmoins, dans la nature de ce que cette peinture exprime, j'ai ressenti des similitudes, une cadence, une sensualité.  Je l’ai perçu de cette manière il y a quelques années. À la lecture des textes  consacrés à Stéphane Fromm et au vu de certaines oeuvres  j'ai compris quelle importance ont pour lui  les  liens entre les mots et les images.  Sans chercher à définir ce qui s'exprime visuellement, j’ai senti que l'artiste distinguait les frontières entre ces deux univers.  Par conséquent, ses peintures ne sont pas des illustrations de la poésie  de Paul Celan ou de George Trakl, mais plutôt une continuité et une tentative d’instaurer un dialogue. Le peintre travaille sur des séries, comme en témoigne le même titre donné à de nombreux tableaux. Chacun raconte sa propre histoire, mais seule la série entière les noue dans une structure polyphonique. Certes, il faudrait acheter toute une collection pour lire l'œuvre entière, car elle n’est  jamais fermée , toujours prête à raconter une histoire ou juste donner un commentaire sur elle-même. Texte intégral

L’exposition Noir, Blanc, Bleu. Sophie Sainrapt

Propos recueillis par Mylène Vignon

Depuis la Renaissance, le nu féminin a longtemps été un genre pictural réservé au regard masculin posé sur les femmes, tantôt allégorique, tantôt sublimé, ou encore érotisé. Sa représentation s’émancipe au XXe siècle où il est dépeint avec des visions plus complexes jusqu’à sa réappropriation par des artistes femmes dans l’art de la performance et des mouvements féministes au XXIe. Sous des gestes vifs, des lignes généreuses et un traitement jubilatoire de la chair, le nu féminin prend une dimension expressive chez Sophie Sainrapt dans ses grands dessins marouflés sur toile. Texte intégral

La dernière carte

Par Stéphanie Manus

Pitch de la pièce: Juste après avoir assisté à un enterrement qu’elle a vécu comme un électrochoc, Alexandra, exécutive woman ayant tout sacrifié à sa carrière décide, sur un coup de tête, de rendre visite à sa mère Greta, ex-soixante huitarde fantasque et délurée qui prépare son déménagement prochain. Alexandra semble avoir une grande nouvelle à annoncer mais une boîte remplie de vieilles photos de famille sortie d’un carton va tout bouleverser… Entre révélations et secrets de famille, cette tranche de vie pleine de tendresse, de rires, et d’émotions interroge nos choix de vie et notre part de liberté dans notre quête de l’essentiel.   Critique: Quelques cartons, de vieux meubles, des souvenirs et une boîte. Une boîte avec un passé. Une boîte qui nous rappelle que toute famille a ses non-dits, ses secrets et ses maladresses. Une boîte qui nous questionne sur la transmission et notre héritage transgénérationnel. Et puis à coté, ils y a elles. Elles c'est la mère et la fille. Deux femmes seules. Une femme veuve et une jeune femme indépendante, sans enfants. Deux femmes qui sont unies par un lien très fort et difficile à couper. Et puis il y a aussi ce temps qui passe et qui nous rappelle que nous ne sommes pas immortels.  La dernière carte, quatrième pièce de Marilyne Bal est une pièce pleine de tendresse et d'humour. Elle nous renvoie à notre propre filiation, à notre propre difficulté à couper le cordon et à nos choix existentiels.  C'est un hymne à la vie et à la famille. Les deux comédiennes, Marie-Christine Adam dans le rôle de la mère et Julie Wingens, la fille unique, sont formidables et forment un magnifique duo. Très complices et généreuses sur scène, elles nous emportent avec elles dans le tourbillon de la vie. Stéphanie Manus   Auteur: Marilyne Bal Mise en scène: Lucie Muratet Artistes: Marie-Christine Adam et Julie Wingens Théâtre Barretta 12-14 place Saint Didier 84000 Avignon Jusqu'au 30 juillet 2022.  

Galerie GNG : Gilles Naudin Invite Sophie Rambert

Par Sergiusz Chądzyński

Dans mes promenades autour de Saint-Germain-des-Prés, je quitte souvent la rue Bonaparte et marche le long du passage étroit de la rue Visconti en direction de la rue Dauphine. La raison de mon choix d’itinéraire est la galerie GNG au coin même de ces deux rues. Je salue Gilles Naudin, le galeriste, qui m’invite à une petite visite privée avec un commentaire sur l’exposition en cours. Je peux souvent admirer les œuvres d’artistes que je ne connais pas et chaque fois je sors enchanté par ce que j’ai vu. Texte intégral

AVIGNON 2022 OFF/IN

Par Kat Sroussy

-Le Festival Off d’Avignon (du 7 au 30 juillet 2022) est une des plus grandes fêtes du spectacle vivant en Europe. Cette année avec 1570 spectacles dans 138 lieux, c’est une course haletante sur le chemin de la culture et des réjouissances, après des années bien difficiles. Texte intégral

26e Cérémonie des Lauriers

Le partenaire de Saisons de Culture : Le Club Audivisuel

Les LAURIERS devaient se réinventer, non seulement pour tenir compte de la crise sanitaire, mais surtout pour célébrer la qualité et la diversité des programmes audiovisuels français qui ont constitué en 2020 un espace de détente, de savoirs et d’informations, un espace de lien social qui a rythmé plus encore nos vies quotidiennes. Seront décernées lundi 8 mars à 18h30, en présence d’invités surprises, les distinctions suivantes : - Laurier Information Television - Laurier Series - Laurier Numerique - Laurier Programme Radio - Laurier Musique - Laurier Civisme et Grande Cause - Laurier Magazine - Laurier Fiction (Téléfilm) - Laurier Culture - Laurier Interpretation  Masculine - Laurier Interpretation  Feminine - Laurier Jeunesse - Laurier Documentaire - Laurier d’Honneur - Laurier d’Or https://www.clubavparis.com/lauriers/brochure-2020/#fb0=33