Evenements

Salon d’automne 2017

Saisons de Culture au rendez-vous

Le salon d'automne d'automne 2017 parrainé par le peintre affichiste Jacques Villeglé,  qui avait fait l'objet d'une couverture de Saisons de Culture, accompagné d'Yvon Taillandier, écrivain et d' Ambroise Monod, créateur de Récup'Art, a ouvert ses portes le mercredi 11 octobre 2017,  sur les Champs Elysées. L'institution qui prenait vie au début du vingtième siècle est aujourd'hui plus fréquentée que jamais. Accueillis par Olivia et Laurent Bellin, nos amis bénévoles si sympathiques, nous avons remarqué la sculpture d'Iris Vargas qui s'épanouit, entourée d'œuvres sélectionnées avec rigueur.
Photographe appréciée de Saisons de Culture, Rose Sznajder, Présidente de la section photographie, assurait une présence bienveillante auprès des plasticiens et de leurs invités.

Bravo à toute l'équipe de ce prestigieux salon parisien,  classé parmi les incontournables.

Mylène Vignon

Pol Bury – Instants donnés

Par Katy Sroussy

Hommage rendu par l’Espace Fondation EDF, à Pol Bury, Sculpteur né en Belgique en 1922, à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition survenue en 2005.

Cette exposition rétrospective est la première depuis 1982, consacrée à un demi-siècle de création.

Pol Bury a commencé sa carrière comme peintre du surréalisme, influencé par Magritte, Tanguy et Ubac, mais il l’abandonna pour entrer en abstraction avec Alechinsky et surtout pour devenir un des précurseurs déterminants de la sculpture cinétique, interpelé à l’origine par Calder.

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Plus jamais

En hommage à nos amis en allés En hommage à nos amis libérés

Parce-que les fleurs du mal ne repousseront jamais sur les terres de misère

Parce -que tant d’amis ont péri entre les griffes du pire

Parce-que la Pologne est un pays de frères

Parce-que six millions de pétales de roses pleuvent de mon cœur endeuillé

Parce-que la mémoire chaque instant, dans chaque geste, chaque mission, nous appelle

Parce-que je me sens juive, tzigane, polonaise… au plus profond de l’être

Parce-que ce sont des monstres qui ont martyrisé lâchement

Parce- que plus que jamais au nom de l’humanité nous devons observer la vigilance

Parce-que je le dois et parce-que tu le dois

Parce-que les en allés doivent désormais trouver la Paix

Parce-que je suis vivante, je me dois de veiller et de m’engager

Parce-que comme l’a dit Balzac, j’appartiens à ce parti d’opposition qui s’appelle la vie

Aujourd’hui en Pologne comme en France et partout dans le monde :

Le vent se lève, il faut tenter de vivre

Mylène VIGNON

Paradiso Lussemburgo

Présentation du projet à Paris le 8 avril 2015 à l’occasion d’une rencontre avec l’artiste et le commissaire à la Résidence de l’Ambassadeur du Luxembourg en présence de Son Excellence Monsieur Paul Dühr, Ambassadeur du Grand-Duché du Luxembourg en France.

Le projet PARADISO LUSSEMBURGO proposé par l’artiste Filip Markiewicz et le critique d’art Paul Ardenne a été retenu pour représenter le Luxembourg à la 56e édition de la Biennale de Venise. Du 9 mai au 22 novembre 2015, Filip Markiewicz investira les espaces du Ca’ del Duca, le Pavillon du Luxembourg.

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Le festin de l’araignée

Le Grand Palais expose en majesté Niki de Saint-Phalle rendue à elle-même grâce au rassemblement d'oeuvres importantes de l'ensemble d'une vie surchargée de fulgurations et de dynamisme pour ne pas dire de dynamite.
L'artiste elle-même avait toujours dispersé sa création, l'envoyant aux quatre coins de son imagination et de sa fantaisie comme de la géographie universelle de la planète d'aujourd'hui, un pied aux Etats-Unis, partout en Europe, au gré des commandes qui lui étaient faites et des donations dont elle n'était pas avare. Elle aimait faire grand, très spectaculaire, très coloré, très excessif, ne dissimulait nullement ce qu'elle voulait dire: affirmer sa liberté de femme et d'artiste et sa volonté de se battre pour les causes qu'elle défendait mais elle était aussi une conscience au bord de la dépression qui laissait aux démons libre passage.

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Oséaoût

Par Mylène Vignon

MVMA et les artistes: Cyb peintre, Anna Stein sculpteur et peintre, Rose Sznajder photographe,Woytek Konarzewski photographe et Xavier Rabineau peintre numérique et réalisateur, sont heureux de vous convier à l'exposition "Oséaoût", du 19 août au 2 septembre inclus, de 14h à 19h (sauf dimanche).

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La Duchesse de Varsovie

Par Pascal Aubier

Il y a des jours où l’on ne doit pas hésiter. Les films qui sortent parmi les meilleurs sont voués à disparaître avant même qu’ils aient eu le temps de trouver leur public. Aussi à la moindre annonce de bonne nouvelle faut-il courir. Courir à l’Arlequin ou aux Sept Parnassiens par exemple pour voir, pour courir voir LA DUCHESSE DE VARSOVIE. Texte intégral

La problématique du ‘hasard’

L'imprédictibilité du devenir "fini" de l'œuvre abstraite lyrique en cours de réalisation, s'apparente pour moi au zygote, la somite. Chaque tache,  chaque signe, chaque trait laissés sur la toile sont autant de naissances, autant de résurrections, de transformations, de mutations, de destructions successives comme autant de morts ou l'on ne meurt pas. En cela je pense à Saint Grégoire de Nysse  : "ainsi, celui qui monte ne s'arrête jamais d'aller de commencements en commencements par des commencements qui n'ont jamais de fin".

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Le Festival OFF 2017 s’engage

par Katy Sroussy

Le OFF 2017 s’engage pour les compagnies et les artistes, avec 1480 spectacles par jour, s’engage pour la création contemporaine en partenariat avec l’AF&C et son fonds de soutien, ses cycles de formation et son espace professionnel dans le village du OFF, et s’engage pour l’environnement dans un processus de transformation en éco-festival dans la continuité de 2016 : impression des affiches sur papier recyclé et de gros efforts sur les transports.

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Tombouctou (ou Timbuktu)

Par Pascal Aubier

Vers le 5 janvier je commençais ce petit papier sur Timbuctu que je venais de voir avec un plaisir mêlé d’effroi : Voilà un film à voir sans peine disais-je donc, et qui rafraîchît certains coins du cœur entraînés au désespoir du monde. Et qui attise aussi le feu de la colère des autres coins. Un pays simple, des dunes et des dunes, des petits filets de verdure, de l’eau ici et là. Une tente Touareg avec une famille, le père, la mère, la petite fille, douze ans ; quelques vaches maigres et brunes. L’une se nomme GPS. En français. Et en tamachek (langue Touareg) aussi. Tombouctou fut Française le temps d’une courte colonie. Mais est-ce que GPS est Français ? Ou Touareg ? Ou Arabe, ou Malien ? Ce n’est pas la question du film, nous dirons que c’est une question collatérale. Texte intégral

Lou – un film produit par Harold Valentin

Enfin un film rafraîchissant

Une énergie à couper le souffle et un vent de poésie ludique tellement nécessaire en ces temps perturbés. Lou nous fait partager une vraie bouffée d’amour dans un esprit délicieusement burlesque et décalé. Le spectateur oublie toute notion de l’espace – temps et du réel.
 En ce lieu où l’autorité parentale se trouve inversée,  les enfants se positionnent en adultes parfois éclairés et lettrés.  L’étude des comportements souligne une psychologie poussée à son paroxysme et les mélanges de genres enchantent.

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Les Russes encore les Russes

Par Pascal Aubier

Il y a quelques jours, je parlais ici de ce film magnifique qu’est Léviathan. Je me souvenais alors de la qualité rare des films du temps de l’Union Soviétique et de citer des Tarkovsky, Iosseliani, Panfilov, Choukchine, Kontchalovsky pour faire petit. Texte intégral