L ‘Europe autour de l’Europe
Par Pascal Aubier

La culture, l’information, l’éducation et la création restent les grandes priorités des équipes du Festival, rassemblées par Olivier Py, ainsi que celles des artistes engagés et présents. Unique, aux facettes multiples et universelles, le Festival 2016 s’est clôturé le 24 juillet avec un bilan heureux : il y eut 63 spectacles, 289 représentations dans 39 lieux prestigieux et une fréquentation mobilisée de 167 000 entrées et un taux de fréquentation de 95%, soit plus de 6,5% de plus qu’en 2015, un vrai succès. L’affiche dessinée par Abel Abdessemed a représenté son « Cheval de Turin » qui se cabrait, rageur comme ce Festival.
Texte intégralIl est un phare dans la nuit en plein régime de l'Apartheid, Nelson Rolihlahla Mandela. « Madiba », c'est son nom de clan tribal. Il a dédié sa vie à la lutte pour la liberté du peuple noir et l'abolition des clivages entre noirs et blancs. C'est son histoire extraordinaire que dessine Will, un jeune artiste victime de cette politique de ségrégation raciale et de « développement séparé ». Will croque la naissance du combat, l'arrestation et l'emprisonnement de Mandela, puis les heures sombres du régime de l'Apartheid et, enfin, l'heure de la Libération, dans tous les sens du terme.
Texte intégralQuel bel anniversaire est célébré cette année, le festival fête son quart de siècle, jour et nuit du 26 septembre au 2 octobre !
Texte intégralPierre Etaix est mort, le jour où j’enterrais ma cousine. Il est mort dans les bras de sa belle, si belle épousée. On l’enterre mercredi. Et il y aura une messe. C’est drôle une messe, pour un clown, diriez-vous? Mais non, les clowns, surtout les plus grands, comme les gitans, sont les enfants de la Sainte Vierge.
Texte intégralL'Artiste capte l'infini de l'univers, il le couve en lui parfois longtemps avant de faire naitre pour les autres dans la finitude éphémère d'une toile ou de la matière, des coulées de couleurs vibrantes, des enlacements de lignes folâtres et de joviales combinaisons de formes, toutes destinées à raconter tout à la fois le Monde et l'émotion d'y être.
...Pourvu que l'on sache faire silence un instant, le silence est la matrice de toute naissance.
Immeubles, ateliers, boutiques ou cathédrale...
Même jaillissement vertical de pierres croisant l'horizontale du regard humain
Naissance de formes obliques sous la lumière joyeuse de l'astre commun
Multiples lumières d'or, que L'Art active
Il est important de choyer les artistes, ils nous ouvrent des fenêtres enchantées au cœur de la fureur du monde. Ils réchauffent nos profondeurs, de leur sensualité salvatrice
Le chef d'œuvre de Sacha Guitry, mis en scène par Francis Huster réunit autour d'Olivier Lejeune, Lola Dewaere, Manuel Gélin, Marianne Giraud, en alternance avec Mathilde Hennekine et Alice Carel, sur une musique de Raphaël Sanchez.
 noter la performance de l'acteur principal Olivier Lejeune, qui sert l'auteur avec un talent et une tonalité telle, que l'on croit entendre Guitry en personne.
En 1934, le divorce est un sujet encore très délicat; avec "Une Folie", Sacha Guitry, en véritable visionnaire, brise ce tabou avec humour et finesse.
Texte intégralIsabelle de Botton bouleversante de sincérité et de talent, nous transporte dans son Égypte natale, si cosmopolite, en pleine période où Nasser provoque la crise du canal de Suez. La petite fille alors âgée de quatre ans, voit son propre père partir en captivité. Il en reviendra transformé quelques mois plus tard, au point qu'elle ne reconnaît pas en cet homme amoindri, ce colosse qui là soulevait jusqu'aux étoiles. Sur fond de rires, de tendresse et de sentiments partagés offerts avec générosité à l'humanité, Isabelle de Botton nous invite à la sarabande.
Texte intégralLa réflexivité n'est pas seulement le propre de la philosophie, mais celle des arts, qui s'attardent avec génie parfois à se comprendre eux-mêmes. Pour l'opéra depuis son origine au début du XVIIème siècle, la question des relations de la parole et de la musique reste centrale.
Texte intégralSophie Sainrapt expose sur la Sorgue cet été 2016 des encres sur papier et lavis sur les cimaises de la galerie Retour de Voyage.
Le choix de Sophie est apparu évident pour les galeristes. Les dessins de l'artistes sont publiées régulièrement par les éditions du Renard Pâle, en amont de cette belle rencontre...
Son œuvre généreuse et d'une grande liberté d'expression a conquis Marie-Claude Marseille et Frédéric Dole. La sélection avait eu lieu dans l'atelier de Sophie à Paris.
Place Rose Goudard 84800 L'Isle-sur-la- Sorgue
MV
Annabelle Boyer est photographe dans l’âme depuis l’adolescence. Elle étudie la photo dès le lycée et après le baccalauréat.
En 2009 elle est assistante de Raymond Depardon pour son projet sur la France. Sportive elle travaille en 2011 pour un magazine de sport puis passe trois moins aux Etats-Unis. Elle travaille ensuite pour des agences de mannequins et commence à exposer et à vendre ses œuvres.
Texte intégralUne promo d’excellence, cette année 2016 pour le Prix Icart, organisé par Artistik Rezo.
L’Espace Pierre Cardin accueillait l’équipe du Prix Icart, ses artistes et son jury d’exception, le 29 janvier 2016. Nicolas Laugero Lasserre, nouveau directeur d’Icart depuis novembre 2015, remettait à la clôture du vote du public, le trophée à la jeune plasticienne Manon Rougier, dont la démarche artistique se concentre sur les mondes miniatures qui constituent une aire intermédiaire entre la sphère du monde réel et celle de l’imaginaire.
Texte intégralL'expression « bête de scène » existait bien avant lui mais elle aurait pu être inventée pour lui. Avec son physique de rugbyman et sa voix d'ancien choriste de Nana Mouskouri – si, si – il occupe le plateau avec l'énergie de dix comédiens à lui tout seul, une énergie de titan. Un tendre titan qui danse, chante et joue comme un boxeur envoie des coups virtuoses sur le ring.
Texte intégralDe beaux livres, de bons auteurs, des conférences passionnantes dans des duos de langues riches en couleur, ont ponctué ces journées poétiques, situées comme chaque année devant l'église Saint-Sulpice de Paris. Le Marché de la Poésie recevait cette année 2016, la Turquie et le Mexique. Les lecteurs clamaient à l'envi des morceaux choisis par le public. Sur les stands, on feuilletait des revues, on admirait les reliures et l'on tournait les mains gantées de blanc, des pages d'ouvrages rares et précieux. On a dégusté le fameux hypocras de Marie-Jo, sur le carré pavé des éditions Unicité, qui présentaient une Anthologie à la Poésie, orchestrée par l'incontournable poète Chilien, Pablo Poblète. La belle poétesse Camille Aubaude, de passage sur le même stand, y feuilletait le roman: Â l'Ombre des pages, consacré à sa maison d'Amboise (la Maison des Pages), tandis que Jean-Paul Guedj dédicaçait son recueil, Un certain regard, sur le stand du Temps des cerises...
Reportage photographique de Woytek Konarzewski pour Saisons de Culture.
Mylène Vignon