Evenements

L’exposition Noir, Blanc, Bleu. Sophie Sainrapt

Propos recueillis par Mylène Vignon

Depuis la Renaissance, le nu féminin a longtemps été un genre pictural réservé au regard masculin posé sur les femmes, tantôt allégorique, tantôt sublimé, ou encore érotisé. Sa représentation s’émancipe au XXe siècle où il est dépeint avec des visions plus complexes jusqu’à sa réappropriation par des artistes femmes dans l’art de la performance et des mouvements féministes au XXIe. Sous des gestes vifs, des lignes généreuses et un traitement jubilatoire de la chair, le nu féminin prend une dimension expressive chez Sophie Sainrapt dans ses grands dessins marouflés sur toile. Texte intégral

La dernière carte

Par Stéphanie Manus

Pitch de la pièce: Juste après avoir assisté à un enterrement qu’elle a vécu comme un électrochoc, Alexandra, exécutive woman ayant tout sacrifié à sa carrière décide, sur un coup de tête, de rendre visite à sa mère Greta, ex-soixante huitarde fantasque et délurée qui prépare son déménagement prochain. Alexandra semble avoir une grande nouvelle à annoncer mais une boîte remplie de vieilles photos de famille sortie d’un carton va tout bouleverser… Entre révélations et secrets de famille, cette tranche de vie pleine de tendresse, de rires, et d’émotions interroge nos choix de vie et notre part de liberté dans notre quête de l’essentiel.   Critique: Quelques cartons, de vieux meubles, des souvenirs et une boîte. Une boîte avec un passé. Une boîte qui nous rappelle que toute famille a ses non-dits, ses secrets et ses maladresses. Une boîte qui nous questionne sur la transmission et notre héritage transgénérationnel. Et puis à coté, ils y a elles. Elles c'est la mère et la fille. Deux femmes seules. Une femme veuve et une jeune femme indépendante, sans enfants. Deux femmes qui sont unies par un lien très fort et difficile à couper. Et puis il y a aussi ce temps qui passe et qui nous rappelle que nous ne sommes pas immortels.  La dernière carte, quatrième pièce de Marilyne Bal est une pièce pleine de tendresse et d'humour. Elle nous renvoie à notre propre filiation, à notre propre difficulté à couper le cordon et à nos choix existentiels.  C'est un hymne à la vie et à la famille. Les deux comédiennes, Marie-Christine Adam dans le rôle de la mère et Julie Wingens, la fille unique, sont formidables et forment un magnifique duo. Très complices et généreuses sur scène, elles nous emportent avec elles dans le tourbillon de la vie. Stéphanie Manus   Auteur: Marilyne Bal Mise en scène: Lucie Muratet Artistes: Marie-Christine Adam et Julie Wingens Théâtre Barretta 12-14 place Saint Didier 84000 Avignon Jusqu'au 30 juillet 2022.  

L’été serti de Serge Plagnol

Par Cybèle Air

De la dimension de l’espace peint, personne ne parle. La peinture a perdu la troisième dimension, et se retrouve face au vide : manque une dimension, au mur, à la toile, au panneau de bois. Que fait-on avec le vide ?  Mies van der Rohe affirmait en son temps : « Less is more ». Texte intégral

AVIGNON 2022 OFF/IN

Par Kat Sroussy

-Le Festival Off d’Avignon (du 7 au 30 juillet 2022) est une des plus grandes fêtes du spectacle vivant en Europe. Cette année avec 1570 spectacles dans 138 lieux, c’est une course haletante sur le chemin de la culture et des réjouissances, après des années bien difficiles. Texte intégral

Musée du Quai Branly Jacques Chirac

Par Henri – Hugues Lejeune

« BLACK INDIANS DE LA NOUVELLE-ORLEANS » Le but indiqué de cette exposition en quelque sorte intemporelle, son objectif donc est de célébrer la créativité culturelle et artistique des Africains Amérindiens de La Nouvelle-Orléans (de la Louisiane en général conviendrait-il plutôt de dire) une société (comme une Nouvelle-Afrique idéalement) sur ces rivages lointains où la sauvagerie des Européens les avait vendus au sens propre, bien souvent avec de sinistres complicités de belliqueuses communautés africaines en conflit les unes avec les autres. Texte intégral

Misha Sydorenko – Saison de lumière

Par Mylène Vignon

La mairie du 6e, si chère au cœur des artistes de Saisons de Culture, expose en plein conflit les œuvres de cet enfant d’Ukraine, l’artiste Misha Sydorenko. En exil en France et installé à Paris depuis 2017, Misha est né à Lviv, où il a obtenu le diplôme de l’académie nationale des arts en 1999. Texte intégral

Elucubrations covidentielles : collages à remonter le temps de Marc Albert-Levin

La Galerie Area

Est-il possible de recycler sa mémoire, afin d’éviter la perdre ? Ou est-ce, par définition, une notion totalement éphémère, illusoire, puisque tout ce qui apparaît est appelé un beau jour à disparaître ? Vos souvenirs colorés seraient-ils plus durables si vous les plongiez au préalable dans une machine à laver ? Vous aurez beau faire tourner et  essorer, serez-vous satisfait du résultat lorsque vos souvenirs auront séché ? Le secret se trouve dans les trois mots: chronopast (le passé), chronopeste (le présent) et chronopiste (le future). La Galerie Area , Fumihiko Harada, Alin Avila et Saisons de Culture  accueillent  Marc  Albert-Levin avec  ses «Elucubrations covodentielles »:collages, présentation de livres, lectures .
  • du 23 au 31 juillet.
  • 39 rue Volta dans le 3ème à Paris
  • Vernissage le jeudi 23 juillet à 18 h

Oskar Kokoschka – Un fauve à Vienne

Par Henri - Hugues Lejeune

En cette Europe trouble et agitée que fut le début du XXème siècle, heureux les  artistes et les poètes, les écrivains et de façon générale tous ceux que l’on commençait alors à distinguer sous le nom d’intellectuels, qui pouvaient agir « gratuitement » d’après ce que leur dictait leur conscience sans se soucier du cadre civilisationnel où ils s’inscrivaient , comme par exemple les artistes et littérateurs des « Démocraties occidentales » disons simplement les Français et les Anglais, tout juste les Belges si l’on accepte de sourire de leurs problèmes de Francophones ou de « Flamingants » et dont les heureux intellectuels pouvaient arborer leurs opinions comme telles  en  tant que « hobbies » comme Picasso Marxiste en France, pour arborer des idées politiques comme des décorations... Texte intégral

Céramiques en farandole

Par Véronique Grange-Spahis

Clin d’œil à Matisse avec l’exposition « Céramiques en farandole ». Matisse qui accumulait les objets, dont de nombreuses céramiques, et les représentait dans ses peintures. Matisse qui a réalisé aussi des œuvres en céramique, danseuses sur des vases et baigneuses sur des assiettes. Texte intégral

Herta Lebk. Histoire d’un compagnonnage

Par Mylene Vignon

Après cette période de bouleversement, la Galerie Guyenne Art Gascogne a la joie de proposer sur ses cimaises la première partie de l’exposition en trois volets, qui mettra en lien le travail d’un couple d’artistes ayant évolué dans l’univers des Indépendants bordelais, à savoir Herta Lebk (1934-2010) et son époux Claude Bellan (1933-2017). La galerie ouvre sur cette ambitieuse exposition,  par la présentation du travail d’Herta Lebk. Texte intégral

Disparates – gravures et céramiques

Par Mylène Vignon

Disparates en espagnol est la traduction de folies. Quatre mains pour un seul cœur, c’est l’option choisie par Sophie Sainrapt et Emmanuelle Renard pour cette exposition inédite qui rend hommage au grand œuvre de Francisco Goya. Toutes deux partagent une même passion pour la créativité fantastique du maître. Et le délire est bien réel, dans ce foisonnement onirique où sexualité, violence, nudité débridée et poésie, poésie et encore poésie, nous entraînent dans les abysses d’un néant gigantesque ! Texte intégral

A Fleur de Peau – Exposition

Par Katy Sroussy

Anna Marchlewska et PhilipKa, photographes, ouvrent la nouvelle saison, avec leur exposition de photographies : A Fleur de Peau, organisée par S. une GALERIE. Après de nombreux et interminables mois de confinement sans culture, cette exposition tout en douceur, nous transporte  enfin vers un monde de beauté et de délicatesse. Texte intégral

La Fab

Par Véronique Grange-Spahis

En 1984, agnès et Jean-René de Fleurieu inaugurent  La galerie du jour , à deux pas de la première boutique agnès b. située rue du jour et ouverte en 1976, ainsi que du « trou des Halles ». Au même endroit est créé  La librairie Christian Bourgois , où tous les livres sont posés à plat sur une même table, la fameuse table que nous devons aux Jambons français, les anciens résidents, et qui sera installée au cœur de la librairie à La Fab. Texte intégral