Evenements

L ‘Europe autour de l’Europe

Par Pascal Aubier

L’Europe autour de l’Europe le festival des films de la Grande Europe, ce qui veut dire qu’on y verra des films de tous les pays, y compris de ceux qui ne font pas partie de quoi ? De l’Europe de Schengen ou de L’Euro ? Oui. Un peu d’air, merci. Du 16 mars au 17 avril. Texte intégral

Eastern Boys

Par Pascal Aubier

Film Français en dépit du titre anglomuche. Mais c’est ainsi que se nomment eux-mêmes ces garçons venus de l’Est, principalement de l’ancienne Union Soviétique, empire délabré et délinquant en quelque sorte. Garçons qui trainent depuis peu aux abords de nos grandes villes. Presque imperceptiblement. Texte intégral

De fil en aiguille

Mycontemporary tisse du lien

En ce mois de la photo commençant, l'incontournable site artistique donne suite à l’exposition du Royal Monceau et dévoile de nouveaux talents émergeants.
 Situé au cœur d’ un quartier historique d’un Paris aux multiples secrets, l’Atelier Gustave ajoute  le charme  à l’émotion ressentie face aux œuvres des six artistes sélectionnés dans une idée de parcours initiatique à caractère résolument sacré.
D’entrée de jeu, les sphères  d’Adrienne Jalbert interpellent par leur dynamique : alliage des transparences, en opposition avec la masse et l’alchimie des matières. Un méticuleux travail de maillage plus ou moins  enrichi d’éléments minéraux  et de métaux précieux. Le cylindre fermé, dans son équilibre non euclidien, forme une protection dont l'on peinerait à s'échapper.  Nous sommes à nouveau dans vraie  proposition de cette géométrie romantique et sacrée à laquelle nous sommes conviés d’une expo l’autre.

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Madiba, le Musical au Comedia

Par Stéphanie Reynaud

Il est un phare dans la nuit en plein régime de l'Apartheid, Nelson Rolihlahla Mandela. « Madiba », c'est son nom de clan tribal. Il a dédié sa vie à la lutte pour la liberté du peuple noir et l'abolition des clivages entre noirs et blancs. C'est son histoire extraordinaire que dessine Will, un jeune artiste victime de cette politique de ségrégation raciale et de « développement séparé ». Will croque la naissance du combat, l'arrestation et l'emprisonnement de Mandela, puis les heures sombres du régime de l'Apartheid et, enfin, l'heure de la Libération, dans tous les sens du terme.

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Welcome to New York

Par Pascal Aubier

C’est un film d’Abel Ferrara, un ami m’a même dit qu’il le tenait pour son meilleur. Quoi ? Meilleur quoi ? Cette anecdote triste à mourir, ressassée, triturée dans tous les magazines puants de la planète ? Il faut vraiment avoir du culot pour en faire un film, du culot et du mauvais goût. Texte intégral

« Agnus Dei »

Des formules en anorexie, des millimètres de peinture écaillée par le temps, qui réduit son pigment comme le lait de la crème. Le peu se change en épaisseur, les pellicules amoindries recèlent en éclats de vieillesses. Palimpsestes méthodiques, Opalka ne cesse de tournoyer entre ses mesures quasi hiératiques, ses déversements jusqu’à l’absurde du trop au rien, du trop du rien, au rien de rien qu’il n’atteindra qu’à son rien final, c’est dire si c’est un tout. Pot de peinture noir qui devient blanc. Tremper le pinceau, tourner calmement, l’en extraire et apposer sereinement et sans lyrisme des signes de suites mathématiques, chaque touche toujours plus éclatante de l’empreinte de finitudes. Imaginer toutes ces toiles, elles qui ne sont que des écrans boulimiques de particules toutes leurrées par les plaintes du temps. Et voir comme des pellicules, entrelacs, et noeuds de toiles et voguer dans les trames binaires à la recherche du sens.

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RENAISSANCE X 5

Par Marie Talon & Emmanuel Pierre

L'Artiste capte l'infini de l'univers, il le couve en lui parfois longtemps avant de faire naitre pour les autres dans la finitude éphémère d'une toile ou de la matière, des coulées de couleurs vibrantes, des enlacements de lignes folâtres et de joviales combinaisons de formes, toutes destinées à raconter tout à la fois le Monde et l'émotion d'y être.

...Pourvu que l'on sache faire silence un instant, le silence est la matrice de toute naissance.
Immeubles, ateliers, boutiques ou cathédrale...
Même jaillissement vertical de pierres croisant l'horizontale du regard humain
Naissance de formes obliques sous la lumière joyeuse de l'astre commun
Multiples lumières d'or, que L'Art active
Il est important de choyer les artistes, ils nous ouvrent des fenêtres enchantées au cœur de la fureur du monde. Ils réchauffent nos profondeurs, de leur sensualité salvatrice

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Adieu au Langage (1)

Par Pascal Aubier

Je l’ai vu enfin et compte bien le revoir encore. Il est rare qu’un film s’adresse à vous avec la connivence intime de ce que l’on aime et de ce que l’on pense et le partage avec l’autre de ce qu’il aime (ou honni) et de ce qu’il pense. Ce film est un cadeau. Le cinéma est là tout entier. Je n’avais vu qu’un film en 3D, je ne me souviens plus lequel, et cela m’avait paru artificiel et m’as-tu-vu. Et puis, comme pour toute chose, il y a l’art et ma manière. La peinture n’est pas que traits et couleurs, on sait bien quand on se retrouve devant quelque chose de bouleversant, de magique. Ça ne vient pas tout seul, il faut voir beaucoup de beau et dans la nature et dans le travail de tous ces messieurs-dames qui font et font des choses qui nous appellent. Cela s’appelle justement la culture. La culture est ce que l’on peut partager. Texte intégral

Prix Icart 2016

Artistik Rezo - 8è édition

Une promo d’excellence, cette année 2016 pour le Prix Icart, organisé par Artistik Rezo.

L’Espace Pierre Cardin accueillait l’équipe du Prix Icart, ses artistes et son jury d’exception, le 29 janvier 2016. Nicolas Laugero Lasserre, nouveau directeur d’Icart depuis novembre 2015, remettait à la clôture du vote du public, le trophée à la jeune plasticienne Manon Rougier, dont la démarche artistique se concentre sur les mondes miniatures qui constituent une aire intermédiaire entre la sphère du monde réel et celle de l’imaginaire.

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Galerie Myriam Bouagal

Une jeune galerie située dans le Haut Marais parisien, dans ce périmètre spécialisé dans la photographie, prend ses marques dans son lieu de prédilection.
Myriam assume l’esthétisme et la particularité de ses choix - le corps dans tous ses états, dans tous ses visages -.
Et le corps est beau, dans sa vérité sans voiles, sans fards, sans ces oripeaux qui peuvent le rendre vulgaire. Elle propose à ses visiteurs un cocktail de réalité, de cicatrices et de sensualité, et pousser la porte de ce laboratoire d’émotions est un plaisir sans cesse renouvelé.

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