Evenements

ROZAED

Suite de l’exposition du Barbizon

Chaque feuille a son histoire, c’est elle qui me guide, explique ROZAED, alias Elzbieta Rosa Desbois. L’exposition de ses œuvres se poursuit au Barbizon à Paris. Les arbres sont présents dans l’espace pictural de cette artiste à la gestuelle très libre. On y retrouve l’univers de la musique, avec une certaine forme de théâtralité propre à cette plasticienne hors normes. Sa peinture aux couleurs à la fois tendres et puissantes, nous raconte selon l’adage, qu’en forêt les arbres ne sont jamais silencieux. L’équipe Saisons de Culture se fait une joie de vous accueillir pour la clôture de l’exposition, le 24 mai 2022 à partir de 18h. Le Barbizon 141 rue de Tolbiac Paris 13e Mylène Vignon    

Anton Martineau

Par Théodore Blaise

En ces premiers jours de l’année, à Rouen où je me promenais, j’ai découvert à la galerie Duchose, qu’anime aujourd’hui René Réthoré, un artiste dont j’ignorais tout, Anton Martineau.

Devant ces œuvres, m’est venu ce mot que je n’utilise que rarement : hâbleur. Sans doute pour la valeur de sa sonorité et parce qu’au plus loin, ce Martineau m’évoque Franz Halls, pour la truculence de ses chairs traitées d’une touche qui impose le plaisir de peindre. Il est dans l’austère Hollande protestante, le seul qui sait poser un sourire sans qu’il ne devienne rictus. Texte intégral

La Fab

Par Véronique Grange-Spahis

En 1984, agnès et Jean-René de Fleurieu inaugurent  La galerie du jour , à deux pas de la première boutique agnès b. située rue du jour et ouverte en 1976, ainsi que du « trou des Halles ». Au même endroit est créé  La librairie Christian Bourgois , où tous les livres sont posés à plat sur une même table, la fameuse table que nous devons aux Jambons français, les anciens résidents, et qui sera installée au cœur de la librairie à La Fab. Texte intégral

FloriRêves

Par Mylène Vignon

Une exposition qui rend hommage à la nature s'épanouit actuellement à la galerie Terrain Vagh jusqu'au 28 mai 2022. Les céramiques réalisées par Anna Tepli - Aussure dialoguent avec les peintures numériques de Woytek Konarzewski. Confié aux bons soins de Moufida Atig, cet ensemble d'œuvres fait référence à une nature sortie de son contexte originel. L'œuvre d'Anna, nous chante les louanges de la Terre Mère exaltée par la grâce de l'alchimie du feu, tandis que la Flore s'apprivoise, cueillie par le prisme de la vision sensorielle de Woytek. Les œuvres s'accordent miraculeusement, peau contre peau. La scénographie de ce parcours initiatique se déroule jusqu'à la porte qui mène au jardin où se poursuit la quête d'une verdure sublimée par ce printemps finissant. Galerie Terrain Vagh 24 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris Du mardi au samedi de 14h à 19h Tel : 06 10 27 50 38      

Ludwika Ogorzelec : Je recherche un moment d’équilibre

Par Sergiusz Chądzyński

Je rencontre Ludwika au Centre d’Art contemporain de Varsovie lors de la préparation de son exposition. Je traverse les salles déjà prêtes à recevoir le public, celles où un bric-à-brac de matériaux déposés attend l’intervention du maître, celles dont l’espace est déjà cristallisé. Je passe aussi par des pièces toutes vides. Elles seront bientôt remplies par des objets. Un fond de musique asiatique accompagne ma balade à travers le chantier. Texte intégral

Le couperet est tombé

Par William Mesguich

Le couperet est tombé aussi implacable que la déflagration sanitaire, aussi dévastateur que le cauchemar le plus accablant, aussi âpre, aussi féroce qu’une hyène furieuse. Notre espérance est freinée, notre désir, émoussé, notre ardeur, pour une part, pulvérisée. Le théâtre, machine à rêver, bateau des songes, soubresauts poétiques inestimables venus de la nuit des temps et de l’intime, s’est abîmé sur l’adret et l’ubac de nos consciences hagardes, apeurées par la violence de sa soudaineté inéluctable. Texte intégral

Akira Inumaru

Cimes et racines

Des racines surgit la lumière ! C’est au cœur de la terre mère, que se situe la quête inénarrable de ce magicien de la lumière. Les origines de l’homme, des végétaux et du monde minéral, sont source d’inspirations pour celui qui manie le temps, les subtiles pigments colorés de nature, l’alliage du dieu feu et de la lumière, enfin. Alors, inattendue et encore fragile, bien qu’incroyablement maîtrisée, une nouvelle image jaillit! L’exposition de Rouen est une invitation à découvrir ou à reprendre contact avec l’œuvre de Vie, celle que nous donne à comprendre et à aimer encore une fois, Akira Inumaru. Encore et toujours le feu, avec les bronzes de Guillaume Couffignal. Une étonnante alchimie du sensible et de la force, que l’on retrouve chez ces deux artistes réunis ce printemps, en un lieu de médiation et de paix. Du 30 avril au 30 juin 2022 De 10h à 12h et de 14h à 18h sauf lundi et vendredi Festival Courant d’Art Abbatiale Saint-Ouen Place du Général de Gaulle 76000 Rouen Mylène Vignon    

La puissance et la gloire – Maillol et Gaudi

Par Henri – Hugues Lejeune

Pour la Rentrée, mais au juste la rentrée de quoi, nous sommes au seuil du Printemps certes, mais tout de même la vraie « Rentrée » ne se produit-elle pas à la fin de l’Eté, l’Automne donc? Ne nous semble-t-il pas que tous, autant que nous sommes, nous étions bien occupés ? De nous-mêmes d’abord, de toutes parts bousculés. Tous nos espaces publics semblaient en travaux, en mutation, en rénovation ou simplement comme en berne. Un évènement à la fois, semblait le maximum supportable. Et, non sans crainte, on ajournait la suite à quelque avenir (meilleur, différent, impromptu, cataclysmique, on ne savait guère, on attendait. En état de veille ? A son propos propre et à celui des structures de l’avenir ? La « mise en question » était tombée dans le droit commun. Bon, voici le Musée d’Orsay qui se jette à l’eau. Au programme Maillol comme exposition, Gaudi en tant que noble étranger invité en visite. Ils sont grosso modo contemporains. Le calendrier, devenu international et tournant, des grands musées internationaux, en un rythme majestueux, ordonnancé entre eux par Messieurs (et Mesdames) les conservateurs des Grands Musées et qui semble fonctionner avec un évident succès à travers l’Europe, de plus en plus coordonné bien entendu avec les Amériques peu à peu étendu vers le Moyen voire Extrême-Orient... Tout ce beau préambule pour dire que le programme du Musée d’Orsay de présenter Maillol en France, si je puis dire à domicile qui lui, est essentiellement français, viscéralement, en profondeur, territorial et aussi idéaliste que ce beau mot l’implique à travers le spectre singulièrement large et étendu de sa quête : tout y passe, la peinture, la sculpture évidemment qui semble avoir été son point d’orgue, le dessin, l’architecture et aussi l’expression verbale et écrite, car il cogite, s’agite et il dit et proclame le pourquoi et le comment. Ainsi se retrouve-t-il côte à côte avec Gaudi, à titre de noble invité étranger, sur de proches cimaises : ceci ne peut logiquement procéder que du hasard ? mais contient une sorte de sortilège ; il fallait, quelque part, qu’ils soient mis face à face et l’un avec l’autre. Ils ne se nuisent pas, ils ne s’opposent pas, il n’y a guère d’apparence qu’ils aient été très au courant l’un de l’autre (or ils semblaient chercheurs, curieux et très à l’affut mais les distances étaient plus grandes) mais par je ne sais quel mystère toutes mes lignes s’en ressentent, ils se complètent, se réfèrent à un même absolu, dans des échelles certes différentes, d’une manière éclatante. En exergue, une observation hélas constante et bien de chez nous : si Gaudi a dès l’origine été puissamment soutenu, d’abord à titre privé, par des enthousiastes qui lui passaient commande, je n’emploie pas le mot de Mécènes, car il s’agissait essentiellement de constructions, de structures, d’établissements, d’immeubles publics ou du moins collectifs, alors que Maillol eut du mal à percer, à bouleverser la structure publique française, s’il finit par y parvenir au moins dans la présentation publique et urbaine de ses sculptures. Gaudi était soutenu de toutes leurs forces par les collectivités qui le soutenaient en Espagne : la Sagrada Familia vient à peine de se parachever à Barcelone, en fanfare. Ainsi avons-nous aujourd’hui le plaisir et la satisfaction de pouvoir suivre et comparer les visions de deux grands esprits, leurs conceptions et leur sentiments respectifs de l’espace public et de la façon de le façonner à notre intention. Musée d’Orsay du 12 avril au 17 juillet 2022

Théâtre – « Le petit coiffeur »

Par Katy Sroussy

Comme cela fait du bien de retourner au théâtre ! Nous entrons dans un cocon de velours rouge au Théâtre Rive Gauche, avec respect de la distanciation, la salle est pleine. On aperçoit  déjà le très joli décor de Juliette Azzopardi, double décor mobile,  à la lumière douce et  tamisée, qui montre  un salon de coiffure  des années 40  avec  un fauteuil authentique de cuir lustré. L’histoire se déroule à Chartres en 1944, juste après l’occupation allemande. Texte intégral

Pas brut du tout le Jaber

Par Théodore Blaise

L’art brut, ça n’existe pas.  Et pas de “pourquoi pas », ça n’existe plus !
L’usurpation de ce syntagme employé à toutes les sauces libertaires à propos de pratiques qui confondent licence et liberté, peu de savoir-faire avec le « non-faire », est en vogue. N’est-ce pas un des penchants du monde de l’art que de baptiser d’un nom « banquable »,tout et n'importe quoi, des machins et autres riens pour qu’ils brillent sous une appellation usurpée. Texte intégral

Et si l’art faisait voyager

Par Iris Alter

Partons à la découverte de l’autre BRUXELLES surprenant avec les artistes du PARCOURS MARITIME à MOLENBEEK du 25 - 27/ 03/2022 BRUXELLES l’autre capitale de l’art à 1h20 de Paris vaut le voyage. Et si c’était juste pour son art? Entre le traditionnel Bozar, palais art déco, le Centre Belge de la Bande Dessinée où le jeune Mima, musée de l’art urbain et de la culture 2.0, il y en a pour tous les goûts. Et si l’on a envie de revenir, le pass musée donne accès à 59 musées en Belgique pour 59 Euros. Mais à Bruxelles, l’art se vit aussi autrement: hors des institutions, vivant, démocratisé et populaire. On le rencontre sur les murs, dans le métro, dans l’air, dans les rues avec des graffitis, des performances, des manifestations de danse, des spectacles poétiques ou politiques et de tous genres, en des endroits inattendus. L’art fait vibrer la ville, du boulanger photographe aux artistes professionnels - tout le monde y contribue. Le PARCOURS MARITIME en est un excellent exemple. Le quartier de MOLENBEEK, " de l'autre côté du canal", trop souvent associé au terrorisme dans la presse internationale depuis les attentats de mars 2016, est en train de devenir un quartier inspirant et le deuxième quartier d’artistes après Saint-Gilles. Cette tendance se reflète déjà dans le fait qu’il y a 5 musées/lieux de culture qui se sont implantés autours du canal dans les dernières années. En 2016 le MIMA a ouvert dans une ancienne brasserie. Le TOUR & TAXIS, ancienne gare maritime composée d’entrepôts et de bureaux, recouverte par une vaste verrière a été désaffectée et restaurée pour accueillir des entreprises et des manifestations culturelles. De l’autre côté du canal, le musée multidisciplinaire KANAL- CENTRE POMPIDOU, situé dans les anciens ateliers Citroën, avait commencé ses activités dans un lieu désaffecté laissé brut. En ce moment en raison dès travaux de transformation, les manifestations culturelles se déroulent extra-muros. La réouverture est prévu en 2024. Puis le Centre ARGOS, dédié aux arts audiovisuels et plastiques ainsi qu’IMAL, dédié aux cultures et technologies numériques, sont également venus s’installer le long du canal. Avec son riche patrimoine industriel en partie délaissé et des loyers encore bien plus abordables qu’à Sainte Catherine, quartier situé de l’autre côté du canal devenu très prisé, Molenbeek est idéalement équipé pour héberger les artistes et leurs ateliers. Dans le but de dynamiser et valoriser le quartier et de donner une visibilité et un lieu d’échange à ses artistes, l’initiative citoyenne “Parcours Maritime” portée par quelques acteurs artistiques de Molenbeek est née en 2020 et revient avec une deuxième édition en 2022. Les artistes communiquent directement avec le public sans aucun intermédiaire de façon démocratique et bénévole pour refléter et favoriser une société et une culture cosmopolite et décloisonnée. Ils invitent chaque habitant qui veut s’exprimer à participer, en investissant les ateliers d’artistes, mais également d’autres lieux privés avec le public du quartier. La Gare Maritime du site Tour et Taxis accueille l’exposition PHARE du parcours, en exposant un travail de chaque participant, avec une centaine d’œuvres à découvrir. Le vernissage y aura lieu le 25 mars à partir de 18H et sera accompagné par des spectacles de funambules, d’acrobatie en hauteur et des concerts de musique du monde entier, à l’image multiculturelle des habitants du quartier. INFORMATIONS PRATIQUES PARCOURS MARITIME Du 25 au 27 mars 2022, vernissage le vendredi 25 mars à partir de 18H dans la Gare Maritime, expositions le week-end du 26 et 27 mars de 11h à 18h lieux divers du quartier maritime de Molenbeek, aux abords du Boulevard du Jubilé, prospectus avec des informations détaillées à la Gare Maritime Plus d’infos/ https://web.parcoursmaritim.be/ et Instagram/ https://www.instagram.com/parcours.maritim/

Hélène Jacqz : l’exposition CARAVANE

La galerie l’Ephémère

H. Jacqz "Tout commence maintenant", 2020, photo: © Woytek Konarzewski
L’Ephémère à La Chartre-sur-le-Loir présente la nouvelle exposition
CARAVANE <Paris-Damas-Tokyo>
qui réunit les peintres
Hélène Jacqz, Ibrahim Jalal et Michio Takahashi
Du 25 juillet au 12 août 2020
L’Ephémère vous accueille
de mardi à vendredi de 15h à 19h
les samedis et dimanches de 10h à 19h
(avec une pause méridienne 13 à 15h)
Le vernissage aura lieu samedi 25 juillet de 18h à 20h.
L’Ephémère, 52 rue François Coudreux, 72340 La Chartre sur le Loir
 

Michał Batory « Rétroperspective »

Par Sergiusz Chądzyński

Située au centre de la ville de Varsovie, facilement accessible, la « Stanska art gallérie » attire l’attention par son agencement feutré, le décor sombre des murs et des espaces très éclairés. Ceci fait d’elle un lieu idéal pour promouvoir ce qui est de mieux dans l’art d’antan et celui d’aujourd’hui, un endroit rêvé pour accueillir l’exposition de Michał Batory sous un titre très parlant de « Rétroperspective ». Texte intégral