Evenements

Les coups de cœurs d’Esther Ségal

CHRISTIANA ou la peinture d’âme.

Comment définir aujourd’hui un/une peintre sans rencontrer les rives pensives de la critique? Emporté, ballotté par les courants multiples de l’histoire de l’art, les mémorialistes ont toujours été tentés de trouver à ce « noble voyageur », initiateur ou accompagnateur, un ancrage théorique. Et pourtant qu’en est-il de ces profondeurs qui telle « la lueur d’un secret » font signe au-delà des formes picturales ? Christiana Visentin par la spontanéité de son approche artistique interroge cette question si souvent éludée désormais par les penseurs de l’art. Sa création est avant toute tentative d’inscription dans une temporalité intellectuelle, une peinture de l’âme, une peinture de l’intériorité. Cette artiste aux multiples thématiques ne représente que ce qu’il émeut – nature, famille, onirisme, infans, symbolisme, mythologies – les sujets se bousculent et se superposent dans des séries toujours perfectibles.

C’est avant toute chose, l’élan du cœur qui dirige son pinceau et cette dynamique intime et sensible contribue à cette générosité visuelle qui semble surgir à « fleur de toile ». La peinture de Christiana Visentin est à l’image de l’artiste, sensible, habitée et engagée. Loin de l’abstraction et du concept mental, elle se veut exigeante, reconnaissante aux écoles classiques renouant en humble ouvrière comme elle se définit avec la tradition de copiste afin de découvrir le monde avec les yeux de ceux qui ont fait l’art. S’ensuit l’émergence d’un univers personnel où le visible flirte avec l’invisible, l’artiste souhaitant ardemment relier les deux versants de la représentation en un corps pictural transfiguré tout comme les deux moitiés d’un symbole dont elle perçoit toute l’évidence au plus profond d’elle-même.

Partir du réalisme pour mieux s’envoler écrit-elle… Un envol qui la conduit de monde en monde, d’un espace empreint de réalité et de symbolisme à celui d’un espace sacré et méditatif. En cela, nous pourrions parler d’une peinture d’incarnation et de révélation car Christiana Visentin a le désir intime de traverser la matière, de la magnifier pour mieux en extraire son essence cachée. Peut-être pourrions-nous même évoquer un désir profond de « réparation du monde », une volonté de participer à un ouvrage spirituel qui, par une vie contemplative, travaille à récolter les étincelles d’espérance et de renaissance. L’artiste nous le confie : Je suis une artiste rêveuse et passionnée qui trouve l’inspiration dans la contemplation de l’autre ou encore : Je considère mes peintures comme une dédicace d’amour envers tout ce qui m’entoure quand elle ne cherche pas à rendre grâce à la part de divin qui subsiste en tout être.

Se pourrait-il que la peinture mentale n’ait pas complètement imposé son dictat aux artistes et qu’il soit encore possible de se révolter pour reprendre le chemin du Beau au sens de bonté ? Un chemin long et périlleux comme le pressent l’artiste : Créer de la beauté veut dire aussi prier… prier ou plus exactement appeler/kalein en grec en écho à kalon/beau pour toucher l’éternel. Toute la démarche de sa peinture tend vers cet instinct de salut universel. Sa série Les innocents interroge une enfance fragilisée par les désastres écologiques, Ors est un écho inconscient à la divinité indo-iranienne Mithra qui sacrifia un taureau pour sauver et fertiliser le monde. Ses deux madones Madonna Féconda et Madonna Pudica, l’une solaire et l’autre lunaire, manifestent un « revoiler/révéler » sur fond d’icône et laissent s’échapper un message divinement volatile proclamant la victoire de la vie et de la fécondité. La figure de l’oiseau est d’ailleurs un leitmotiv dans sa peinture tout comme il l’était dans la poésie d’Eluard, témoin ou acteur, phénix, colombe, tourterelle, oiseau bleu du paradis ou rouge-gorge, il accompagne son imaginaire où Christiana Visentin nous le dit : La nature sera toujours la plus forte.

C’est dans ce regard d’engagement envers la société et l’art sacré que cette artiste nous présente sous le commissariat d’Esther Ségal, sa dernière exposition intitulée « Renaissances » aux vallons de l’Ermitage du samedi 11 décembre au 11 février 2022 sous la haute présidence de Martine Boulart qui fête ainsi son 29ème évènement sous le signe du mystère de la création et réaffirme son combat pour un art anthropocène. Illustration : « Madonna Féconda » 2021 Huile sur toile de lin, 119x89 cm  


  • (1). «Écrits de l’artiste”.
  • (2). Gaston Bachelard, « La terre et les rêveries de repos ».
  • (3) Nietzsche, « Ainsi parlait Zarathoustra ».
  • (4). “Tao-Te-King » Lao Tseu, LXXIII.
  • (5). Georges Didi-Huberman, “L’image survivante”.
  • (6). Emmanuel Lévinas, « Totalité et infini » (préface).
   

Michał Batory : Masterclass

par Sergiusz Chądzyński

Lors de notre dernier Florilège au Café de Flore, Michał Batory a partagé avec nous son point de vue sur la situation de l’enseignement de l’affiche. Il a également souligné qu’il ressentait besoin de transmettre une partie de son savoir-faire à des graphistes attirés par l’aventure de la création d’affiches, c’est pourquoi il propose des «master classes» au cours desquelles il sera un guide sur la voie de la création complète d’un tel objet. Texte intégral

Fondation Van Gogh à Arles

Par Sophie Sainrapt

Niko Pirosmani - promeneur entre les mondes. Vincent Van Gogh - vitesse et aplomb.

Si vos pas vous mènent vers le sud de la France cet été, ne ratez pas l ‘exceptionnelle et rare exposition, Niko Pirosmani - promeneur entre les mondes. Né en 1862 à Mirzaani, Pirosmani est l ‘une des fiertés de son pays, la Géorgie. Considéré en Occident comme le Douanier Rousseau du Caucase, il puise son inspiration auprès des hommes et des femmes qui l‘entourent, dans les traditions, la vie à la campagne ainsi qu’auprès des animaux, un ours sous la lune ou parfois une girafe ou un lion, issus de territoires imaginaires. Ses peintures franches et directes sont réalisées la plupart du temps sur de la toile cirée noire, celles-ci sont forgées avec modestie dans des lieux peu conventionnels, tavernes et étables de Tbilissi et ses alentours, Pirosmani travaillant à la commande ou proposant son art en échange de nourriture. Texte intégral

GALERIE TERRAIN VAGH – GRAND FORMAT PETITS CADEAUX

Par Elsa Kamini

C’est une esthétique libre, des couleurs nombreuses et une vivacité des tons qui animent actuellement les murs de la galerie Terrain Vagh, du 23 novembre au 22 décembre 2021. Cette immense somme de petits formats est la compilation d’artistes rêveurs, poètes et curieux, qui, chacun, proposent un discours, une vision ou bien un langage plastique qui lui sont propres. Ainsi s’articulent des collages, des peintures, des photos, des céramiques et bien d’autre supports pour offrir un panorama explosif aux visiteurs. Une collection éclectique où l’on peut notamment admirer les collages de Mylène Vignon qui, sur un fond aux couleurs vives, propose sa collection Vitamines : des images et autres éléments découpés et déchirés auxquels elle donne un second souffle pour raconter une nouvelle histoire comme si leur place ne pouvait être qu’ici et nulle part ailleurs. Se juxtaposent alors papiers, matières, actes volontaires et involontaires, donnant une dimension originale et énigmatique aux collages, semblables à un cabinet de curiosités. L’on ne peut également manquer dès l’entrée, les « Boules de Terre » d’Alain Vagh où la création esthétique et l’usage multiple ne font plus qu’un. L’émaillage et la ligne minimaliste des boules offrent une prime de séduction qui permet de rendre l’objet aussi bien décoratif que contemplatif. S’ensuivent les photographies de Jean Merhi qui nous présente plusieurs séries où se mêlent une contemplation esthétique de la nature pendant le confinement, une association poétique de modèles et de toiles déjà existantes et des portraits. La richesse du travail de Jean Merhi réside alors dans cette diversité d’approches tantôt réelle tantôt symbolique et parfois même abstraite. Figure aussi et naturellement Misha Sydorenko qui, à travers ses tableaux, nous délivre une vision atmosphérique des somptueux repaires de Paris et de ses alentours. On y redécouvre ainsi le parc de Saint-Cloud, le bois de Boulogne ou bien encore la fontaine de Médicis sous un voile nouveau et sublimé et parfois même imaginaire par la présence de nymphes. L’on retient également la série de portraits qui témoignent d’un moment et d’une attitude à travers le prisme des souvenirs du peintre. Quant à Natalia Kruchkevych, c’est la tendresse pénétrante de ses portraits et l’abondance des couleurs dans ses paysages et ses fleurs qui confèrent aux réalités simples de la vie une harmonie poétique. Parmi la variété des talents qui s’y exercent, participent également Ghani Alani, Amal Alzahrani, Laetitia Boucrot, Laurent Chabot, Haissam Chamloni, David Daoud, Orouba Dieb, François Duel, Fatima Guemiah, Céline Hayek, Samar Hamis, Thala Khair, Natalia Kruchkevych, Hélène Lhote, Nayla Maalouf, Ramsès Marzouk, Paella, Sophie Sainrapt, Serge Seroff, Stoul, Eric Turlot. Il me semble aussi naturel de citer Chloé Boinnot dont la confection de ses livrets, magnifiés par une minutie artisanale, allie l’utilité et la créativité grâce à un pliage original des pages pour offrir un support inédit et sculptural. Pour conclure, cette exposition doit sa promenade ludique et diversifiée à son organisatrice Moufida Atig qui a su mettre en lumière la singularité de tous ces petits formats. Elsa Kaminski
  • Galerie Terrain Vagh
  • Du 23 novembre au 22 décembre 2021

Un Américain à Paris

Par Sergiusz Chądzyński

L’histoire du journal est liée à la ville de Paris. Le plus français des journaux anglophones, l’International Herald Tribune est devenu avec le temps une référence dans les kiosques du monde entier.  Son histoire prend néanmoins ses racines à New  York, car son homme providentiel est Gordon Bennett junior, propriétaire  du New York Herald.

Texte intégral

Événement Prima Venezia. Exposition des œuvres de CYB, peintre. Conférence : La voix dès Sirènes

Communiqué de Presse

Regarde cette lumière et admire son éclat, ce que tu as vu hier n’est plus, ce que tu verras demain n’est pas encore… » Léonard de Vinci Programme de la journée du mercredi 10 avril 2019 à la Mairie du 1er La Mairie du 1erarrondissement de Paris accueille Prima Venezia du 8 au 20 avril 2019. Une conférence organisée par l’association Vivent Les Femmes, se tiendra de 14h30 à 18h00 à la Mairie. Texte intégral

YAUME-C Artiste

Par Katy Sroussy

Une exposition exceptionnelle commence le 28 novembre au Sélect, qui présente un jeune artiste doué et singulier : Yaume-C. Au début, le petit Yaume a rencontré des difficultés de langage accompagnées de troubles autistiques qu’il a surmonté avec beaucoup de force et de courage, de bagarres contre l’éducation nationale, de volonté, d’énergie, de persévérance et de positivité, entouré et soutenu par sa maman dès le commencement. Après une formation diplômante, Yaume-C est devenu info-graphiste et artiste à part entière. -Comment avez-vous commencé à dessiner ? « En 2013, pendant des vacances chez une amie, professeur d’Arts Plastiques qui m’a encouragé, mes coloriages habituels se sont transformés en dessins plus personnels au pastel gras, sur papier canson. Mes émotions pouvaient alors s’exprimer, se retranscrire. Ma main, guidée par mes sentiments et mes pensées réussissait à créer, ma passion naissait ! » -Votre art est bien construit, organisé, il s’apparente un peu à de la géométrie ? « Ma réflexion très intuitive est attirée par les mathématiques et les formes géométriques mais pas   que.. .J’exprime mes souvenirs même lointains et mes émotions, ce que j’ai vécu ou ressenti, des situations autobiographiques ou des portraits, restitués par thème, en séries de tableaux, du cœur à la main, j’ai conscience de poursuivre un chemin d’amour vers la sérénité et l’épanouissement. Je me sens artiste depuis mon adolescence. Malgré un soupçon de distorsion dans la communication et parfois un brin de décalage dans le décodage de certaines situations sociales, une simple reformulation éclaire rapidement cet artiste talentueux. Yaume-C est un être particulièrement positif, qui ne juge jamais, qui donne amour et espoir et qui a la capacité d’aplanir les problèmes en trouvant toujours une solution simple et logique, ce que tout le monde devrait faire ! Il incarne vraiment un Exemple de Vie. Exposition au Sélect, 99 bd Montparnasse, 75006 Paris du 28 novembre au 18 décembre 2021.  

L’exposition immersive « Van Gogh, la nuit étoilée »

Par Sabine Hogrel

N’avez-vous jamais eu cette sensation d’un tourbillon en regardant une peinture ? Cette sensation de ne faire plus qu’un quand votre œil se laisse envahir par les pigments, submerger par les sillons ; multiples passages du pinceau. Et si vous pouviez vivre cette rencontre avec les grands noms de l’histoire de l’art de manière immersive, vous immerger totalement dans leur univers pictural ? Texte intégral

Caroline Loeb. Mettre de la couleur dans la vie

Par Mylène Vignon

Créer, c’est se connecter avec le monde, c’est voir la beauté partout, c’est s’accorder la liberté d’être émue et touchée par n’importe quoi dans la rue… C’est sur ces quelques mots que commence l’entretien avec Caroline Loeb, par un beau jour de février aux allures de printemps. Elle m’attend dans le café, si fine, habillée de couleurs flashies. l’esprit en perpétuel éveil, elle se confie. Texte intégral

Un jeudi soir chez Elisabeth Czerczuk

Par Alain Pusel

« Abandonnez tout espoir vous qui entrez ici » Dante, La Divine comédie L’injonction qui est affichée par Dante, ensuite par Rodin, au-dessus des portes de l’enfer prend - il tout son sens, après avoir pénétré dans le théâtre rouge et noir de Elisabeth Czerczuk ? C’est une citation qui peut venir aux lèvres, tandis que l’on déambule au milieu de mannequins démantibulés, de chariots remplis de (faux) membres sanguinolents, après être passé devant de petits sièges tournés vers le mur en forme de crânes colorés. Les spectateurs, souvent couverts, traînent leur attente près du bar. Portent-ils le chapeau de quelque sinistre présage ? Les minutes s’égrènent. La porte de la «Direction» s’ouvre, une femme blonde, aimable, surgit et sourit, s’esquive. Faut-il être inconscient ou fort désirant pour (en) rester là alors que des rumeurs – cris, rires, hurlements bientôt serpentent depuis les bas-fonds. Tout à coup, une quinzaine de personnages, chacun très typé, tout droit sorti à tire d’(une) aile psychiatrique ou d’une succursale d’un cercle de l’enfer rejoint l’assemblée accrochée au comptoir. Sans doute à dessein, la rue Marsoulan possède en son sein, à quelques pas du théâtre une paroisse de l’Immaculée Conception : de quoi se raccrocher si la séance vire au soufre ? Quelles sont donc les âmes en danger ? Nous voici réunis dans la salle. Pendant de longues minutes, chaos, convulsions, délires et tout ceci parfaitement réparti et organisé par l’admirable troupe, se donnent à voir et à entendre : il faut bien que le corps s’exprime et paie. Nous sommes quinze dans les gradins : exactement le même nombre que la troupe. J’attends le moment imminent : la réunion entre le chaos organique des comédiens et l’attente inquiète des spectateurs ; un aliéné en couple avec chacun, pour épouser ensemble une catharsis singulière. Finalement, l’osmose n’aura pas lieu ; nous surplombons le défilé des processionnaires en accompagnant du regard leurs derniers rictus. La parade jette ses derniers feux. Il y aura eu quelques imprécations en russe, en allemand et en anglais, et une minute italienne avec une poitrine fellinienne et une lascivité outrée. Le tressautement hystérique du groupe sera resté discipliné, l’indivision aura tendu vers l’unité. Faut-il tout maîtriser de Witkiewicz pour joindre un seul sens à tous ces éclats ? Je ne sais. Il ne faut pas abandonner l’espoir de bien comprendre. On peut déjà toucher à la jubilation d’apprécier une telle mécanique des corps, vecteurs du roulement d’un éclatant tambour, d’une pensée. Nous repartons le cœur battant dans cette nuit de novembre. Les ailes de l’espérance cheminent à nos côtés.   Théâtre Elisabeth Czerczuk – Dementia tremens - 20 rue Marsoulan Paris 12 - Tél : 01 84 83 08 80

Nobody is perfect, de Sabine Hogrel

Par Geneviève Charpentier

Nobody is perfect ? Pas sûr !

Les femmes passent beaucoup de temps à plaire, travailler, cuisiner, lessiver, … alors pourquoi ne pas changer de sexe. C’est ce que décide Audrey depuis qu’elle a rencontré Adrien, un homosexuel dont elle vient de tomber complètement frapadingue. Malgré les bons conseils de Victor, son meilleur ami, notre amoureuse ne change pas d’avis. Mais voilà la mère d’Audrey qui débarque chez elle avant l’heure, on se demande bien pourquoi puisque les 36 ans de sa fille c’est pour le lendemain. Aussi, lorsqu’Adrien sonne à la porte, la température monte, les corps se tendent, il devient difficile de reprendre ses esprits. Texte intégral

« ROUX »

Par Elsa Kaminski

Actuellement au musée Jean-Jacques Henner

L’heure est à la couleur !

Sorcière luxurieuse, traitre violent, prostituée, poil de Carotte, telles étaient, entre bien d’autres de même nature, les appréciations que l’on portait sur les roux.

Il n’est pas d’exposition plus singulière que celle actuelle du musée Jean-Jacques Henner qui se propose de nous éclairer sur les représentations de cette chevelure de feu. De l’artiste alsacien du XIXe siècle à la grande couturière Sonia Rykiel, cet immense écart temporel n’est pas une compilation couleur sanguine faite au hasard :  le thème puise sa source dans l’oeuvre même du peintre Henner qui avait alors fait de la rousseur sa signature. Texte intégral

Arts Atlantic à La Rochelle

Par Mylène Vignon

La douzième édition de l’événement Arts Atlantic aura lieu à La Rochelle du 5 au 7 novembre 2021 inclus. Ce festival en parallèle des biennales estivales bien connues du public, est un événement incontournable. Également salon d’art contemporain, il offre un accès facile afin de faire découvrir des talents de tous horizons. Cet automne 2021, Brig Finucci, artiste soutenue par Saisons de Culture, présente ses peintures récentes, dont une œuvre très représentative de sa spiritualité ; Vers l’espace temps. Après avoir embrassé une carrière scientifique à Janvry sur le plateau de Saclay,, comme dirigeante d’entreprise, Brig Finucci se consacre à la peinture. Sa vision panoramique du paysage marin depuis son atelier de Saint-Trojan-Les-Bains en l’Île d’Oléron, génère une série de marines, très apprécié d’un public connaisseur. Elle aborde également une certaine forme d’abstraction narrative, qui sera présentée sur les cimaises du salon Arts Atlantic de La Rochelle. www.arts-atlantic.fr    

Rembrandt au Musée national de Varsovie

Par Sergiusz Chądzyński

  Le titre de l’exposition au Musée national de Varsovie « Rembrandt en personne » suggère une approche très spéciale et particulière du maître de la gravure. Les quarante objets, appartenant à la collection du musée, sont exposés sous l’œil vigilant de Joanna Tomicka. L’idée du commissaire est de montrer aux visiteurs le développement de la technique de l’eau-forte à travers presque quarante ans d’activité de Rembrandt en tant que graphiste. On peut admirer les œuvres aux sujets très variés aussi bien concernant la religion que la vie quotidienne, celles produites par l'artiste au début de sa carrière et celles réalisées au crépuscule de sa vie. Parmi d’autres les nus féminins, ce qui est rarissime à cette époque où le nu est toujours présenté sous un prétexte, témoignent de l'exceptionnelle liberté d’esprit de Rembrandt. Texte intégral

Le Talisman de Paul Sérusier, une prophétie de la couleur

Par Elsa Kaminski

Actuellement au musée d’Orsay

Le musée d’Orsay met à l’honneur Le Talisman de Paul Sérusier, petit paysage peint au bois d’Amour en 1888 dont l’aspect « synthétique » marque un sommet dans la représentation de la nature. Cette oeuvre qui porte en elle les instructions de Gauguin que le jeune peintre rencontra à Pont-Aven, rompt alors avec les formes diffuses des impressionnistes pour une vue plus simple, directe et des couleurs franches. Texte intégral