Evenements

Artaud Passion – Théâtre

Par Kat Sroussy

Incandescent et bouleversant. Artaud Passion est une très belle pièce écrite par Patrice Trigano, galeriste et écrivain, éditée en 2016 chez Nadeau, jouée pour la première fois, au théâtre de l’Artéphile à Avignon, mis en scène par Agnès Bourgeois. Elle privilégiait le côté noir de Artaud, misérable, imprégné par son malheur, ses souffrances et sa folie. Texte intégral

Anca Branzes – Mes rêves viennent de plus loin

Propos recueillis par Mylène Vignon

Anca Branzes peint « l’homme comme source d’expressivité » explorant avec lyrisme la relation de celui-ci avec les animaux, avec la divinité et surtout avec lui-même. « Parce que je perçois tout cela comme un « trop plein », mes préoccupations tournent autour de plusieurs thématiques : la mort, les funérailles, le diable, les monstres, l’amour, la naissance, la famille, les rencontres. » Texte intégral

Hommage à Maurice Calka

Par Mylène Vignon

Maurice Calka, sculpteur, désigner et urbaniste français (1921- 1999) est né à Lodz en Pologne. Très jeune, il se présente à l’âge de 16 ans à l’école des Beaux-Arts de Lille où il restera trois ans. Après le retour de la  guerre il étudie la sculpture à l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris et obtient le premier Grand Prix de Rome en 1950. Par la suite il y enseignera le dessin et la sculpture. Au cours de sa carrière, il signe pas moins de 47 réalisations à caractère urbain,  bas-reliefs et mosaïques, places -fontaines. La plasticienne Katarzyna Lavocat, que nous connaissons pour ses tapisseries exposées récemment lors de l’exposition de Saisons de culture à la Mairie du 6ème arrondissement de Paris,  a parallèlement collaboré pendant trente ans à l’œuvre de Maurice Calka. Texte intégral

Germaine Richier au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Sait-on au juste pourquoi, et, lorsqu’on s’en avise on est bien en peine s’il nous faut l’expliquer, la  renommée, la simple notoriété artistique se fait plus ingrate, peu abordable pour les sculpteurs par exemple que pour les peintres, pour les femmes que pour les hommes : jugez de ce qu’il en sera s’il s’agit d’un sculpteur et qui est en même temps une femme : c’en est au point qu’il n’y a pas vraiment de féminin à sculpteur : on dira plus volontiers d’une femme qu’elle est sculpteur que sculptrice si tant est qu’il ait été donné au mot un féminin ? Texte intégral

BIJOUTERIE CHARCUTERIE

Propos recueillis par Mylène Vignon

Bijouterie Charcuterie... Une sorte de lapsus lexical, un croche-pied verbal, une chimère linguistique. Mais qui est donc cet artiste qui met le monde en boîte et que nous propose-t-il ici ? Bernard Briantais, qui à ses propres dires dessinait déjà dans le ventre de sa mère, travaille à partir de scènes de rue, faisant feu de tous supports : papiers, toiles, matériaux de récupération, avec trois fois rien en somme ; il aimerait même passer à quatre fois rien... Recueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l’humour grinçant, le travail de Bernard Briantais est un aveu de tendresse pour l’humanité. Il met en scène avec amour et humour des personnages anonymes, des « petites gens » comme on dit : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n’en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil... Texte intégral

Une Rance à Soi

Par Kat Sroussy

Karine Fougeray est l’instigatrice d’une exposition magnifique Une Rance à Soi, en escale cette fois-ci à La Maison du Voyageur et des Epices, à Cancale, jusqu’au 30 octobre 2022. Karine, vous êtes écrivain et journaliste, quelle fut votre formation ? Texte intégral

L’exposition Noir, Blanc, Bleu. Sophie Sainrapt

Propos recueillis par Mylène Vignon

Depuis la Renaissance, le nu féminin a longtemps été un genre pictural réservé au regard masculin posé sur les femmes, tantôt allégorique, tantôt sublimé, ou encore érotisé. Sa représentation s’émancipe au XXe siècle où il est dépeint avec des visions plus complexes jusqu’à sa réappropriation par des artistes femmes dans l’art de la performance et des mouvements féministes au XXIe. Sous des gestes vifs, des lignes généreuses et un traitement jubilatoire de la chair, le nu féminin prend une dimension expressive chez Sophie Sainrapt dans ses grands dessins marouflés sur toile. Texte intégral

Ligne claire fond grave

Par Théodore Blaise

Bien avant que Michel Ciry se fasse connaître comme peintre avec ses visages hiératiques, sa réputation tenait à sa gravure, au regard qu’il portait sur le texte non pour l’illustrer, mais pour chercher par son trait ce qui se cachait derrière les mots. Texte intégral

Le peintre métaphysique : Stéphane Fromm

Par Sergiusz Chądzyński

Dès la première rencontre avec les tableaux de Stéphane Fromm, j'ai eu l'impression de communier avec l'un des poètes métaphysiques anglais, tel John Donne ou Georges Herbert , pourtant des siècles nous séparent d'eux, sans parler d'une autre discipline de l'art.  Néanmoins, dans la nature de ce que cette peinture exprime, j'ai ressenti des similitudes, une cadence, une sensualité.  Je l’ai perçu de cette manière il y a quelques années. À la lecture des textes  consacrés à Stéphane Fromm et au vu de certaines oeuvres  j'ai compris quelle importance ont pour lui  les  liens entre les mots et les images.  Sans chercher à définir ce qui s'exprime visuellement, j’ai senti que l'artiste distinguait les frontières entre ces deux univers.  Par conséquent, ses peintures ne sont pas des illustrations de la poésie  de Paul Celan ou de George Trakl, mais plutôt une continuité et une tentative d’instaurer un dialogue. Le peintre travaille sur des séries, comme en témoigne le même titre donné à de nombreux tableaux. Chacun raconte sa propre histoire, mais seule la série entière les noue dans une structure polyphonique. Certes, il faudrait acheter toute une collection pour lire l'œuvre entière, car elle n’est  jamais fermée , toujours prête à raconter une histoire ou juste donner un commentaire sur elle-même. Texte intégral

Natalia kruchkevych- Le chant de la vie

Par Mylène Vignon

C’est dans le cadre de la Biennale des Artistes du 6e que nous irons prochainement rendre visite aux œuvres de l’ukrainienne Natalia Kruchkevych dont l’exposition porte le doux titre Le chant de la vie. Il ne s’agit en aucun cas pour l’artiste de faire preuve d’angélisme, car avec sa famille demeurée in situ, elle souffre dans chaque fibre de son être, de cette situation désespérante qui semble s’être inscrite dans une certaine forme de durée. Texte intégral

Galerie GNG : Gilles Naudin Invite Sophie Rambert

Par Sergiusz Chądzyński

Dans mes promenades autour de Saint-Germain-des-Prés, je quitte souvent la rue Bonaparte et marche le long du passage étroit de la rue Visconti en direction de la rue Dauphine. La raison de mon choix d’itinéraire est la galerie GNG au coin même de ces deux rues. Je salue Gilles Naudin, le galeriste, qui m’invite à une petite visite privée avec un commentaire sur l’exposition en cours. Je peux souvent admirer les œuvres d’artistes que je ne connais pas et chaque fois je sors enchanté par ce que j’ai vu. Texte intégral

Musée du Quai Branly Jacques Chirac

Par Henri – Hugues Lejeune

« BLACK INDIANS DE LA NOUVELLE-ORLEANS » Le but indiqué de cette exposition en quelque sorte intemporelle, son objectif donc est de célébrer la créativité culturelle et artistique des Africains Amérindiens de La Nouvelle-Orléans (de la Louisiane en général conviendrait-il plutôt de dire) une société (comme une Nouvelle-Afrique idéalement) sur ces rivages lointains où la sauvagerie des Européens les avait vendus au sens propre, bien souvent avec de sinistres complicités de belliqueuses communautés africaines en conflit les unes avec les autres. Texte intégral

Disparates

Par Joëlle Péhaut

Lorsque deux femmes et amies décident pour produire des gravures originales à quatre mains,  de confronter leurs approches artistiques, aussi dissemblables soient-elles, cela nous apprend plusieurs choses : La première est qu’elles n’ont pas peur de la liberté. Effectivement ni l’une ni l’autre ne se protège derrière un dogme artistique, une pratique installée ou une « marque de fabrique » intangible. Texte intégral

26e Cérémonie des Lauriers

Le partenaire de Saisons de Culture : Le Club Audivisuel

Les LAURIERS devaient se réinventer, non seulement pour tenir compte de la crise sanitaire, mais surtout pour célébrer la qualité et la diversité des programmes audiovisuels français qui ont constitué en 2020 un espace de détente, de savoirs et d’informations, un espace de lien social qui a rythmé plus encore nos vies quotidiennes. Seront décernées lundi 8 mars à 18h30, en présence d’invités surprises, les distinctions suivantes : - Laurier Information Television - Laurier Series - Laurier Numerique - Laurier Programme Radio - Laurier Musique - Laurier Civisme et Grande Cause - Laurier Magazine - Laurier Fiction (Téléfilm) - Laurier Culture - Laurier Interpretation  Masculine - Laurier Interpretation  Feminine - Laurier Jeunesse - Laurier Documentaire - Laurier d’Honneur - Laurier d’Or https://www.clubavparis.com/lauriers/brochure-2020/#fb0=33