Regards

Pascaline Boura

La danse du signe

Tout a commencé par une rencontre avec des poètes en 2011. Encouragée par sa fille à prendre contact avec des artistes, elle entreprend alors une conversation sur Facebook, qui va déterminer le cours de son destin.

Pascaline est éducatrice de jeunes enfants, mais elle a toujours dessiné et parallèlement suit des études artistiques par correspondance.

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Baroque Abstrait

Le livre de Cyb

Un abécédaire philosophique, digne des plus beaux livres d’heuresde la Renaissance, une véritable bible artistique aux accents vénitiens, qui nous entraîne avec délice dans la maïeutique de cette artiste sensible. Texte intégral

Peaux d’âmes

Exposition d'Anilore Banon

Sublimer la souffrance pour mieux en révéler la lisibilité. Rompre le silence, refuser la lâcheté. Condamner, témoigner...

Dix œuvres majeures, réalisées à l'occasion de la Journée Internationale du Droit des Femme et présentée à la Mairie du neuvième arrondissement de Paris jusqu'au 28 mars 2015.

Femmes crucifiées, martyrisées, atomisées.

Peaux animales comme support à la douleur écartelée.

l'artiste au doudou rose, dénonce l'hallali et met en garde l'humanité.

Silence, on tue!

Anilore Banon par son message nous demande de ne plus nous taire et ainsi nous exhorte à une totale vigilance.

Mylène Vignon

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Christelle Westphal et Denis Pourawa

Un regard à fleur de graine

Christelle Westphal est une technicienne de la photo, et pourtant elle a choisi la simplicité de la lumière naturelle, rejetant ainsi tous les artifices, pour nous donner à voir ces visages, qui possèdent tous leur propre majesté. Chacun respire comme une joie d’être là pour porter la coiffe végétale avec laquelle il se sent un dans l’instant du saisissement de la photo. Il y a les joyeux, les réservés, les naturels et ceux qui prennent la pose, mais chacun à sa manière semble avoir donné son consentement à la photographe comme un dénouement sans histoire. Il s’agit d’un projet plastique initié en 2003, dont le but n’est pas l’ampleur mais plutôt le creusement patient d’un sillon qu’elle nous invite à suivre à travers le partage. Le lecteur spectateur peut s’approprier l’ou- vrage comme il le souhaite et se promener au gré des pages de visage en visage, il peut aussi émettre une opinion ou une pensée à laquelle il n’aurait pas songé quelques secondes auparavant. Le paradoxe c’est que la récurrence du sujet donne une liberté et ouvre un champ à l’imaginaire, l’enfermant moins finalement que si chaque photo avait été un espace libre de création.

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Les coups de cœur d’Esther Ségal

Alain NAHUM ou la charge d’âme.

« Laissez parler          Les petits papiers                      A l’occasion                           Papier chiffon                            Puissent-ils un soir                                         Papier buvard                                                Vous consoler » (1) C’est ainsi que je découvre la création d’Alain Nahum, succession de petits riens qui racontent l’humanité toute entière. Texte intégral

MABRIS Peintre

Poétiser la couleur

MABRIS brosse des envolées lyriques parfaitement maîtrisées, avec une énergie sans cesse renouvelée. Le jeu des formes et de la couleur, envoie une charge émotionnelle intense. L’espace prend vie et s’inscrit dans une partition équilibrée et joyeuse.

Ses nuances chaudes et harmonieusement contrastées, associées à des lignes de forces graphiques, nous convient au banquet de la genèse et du futur.

Par la technique de l’acrylique, plus spontanée que celle de la peinture à l’huile, elle obtient un résultat exceptionnel dans les transparences et les superpositions.

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Danse avec les couleurs

Par Marc Albert-Levin

Dans une toile d’Hélène Jacqz, comme dans une improvisation de jazz, tout se joue dans l’instant. Tout est une question de tempo.

C’est toujours le jeu de quitte ou double. Quitte, ce ne serait qu’une trace de peinture sans signification. Un son neutre, sans éclat, sans écho et sans vibrato. Double, c’est gagné. C’est un envol, un jaillissement, une floraison : un geste large qui propulse le regard d’un angle à l’autre du tableau. Le spectateur est dans la position d’un surfeur glissant adroitement au creux de la vague, une seconde avant qu’elle ne se pulvérise en un milliard de gouttelettes étincelantes.

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Revoir Paris

Par Camille Bourneuf

A travers l'exposition Revoir Paris, François Schuiten et Benoît Peeters nous dévoilent la « face rêvée » de la Ville Lumière. Le dessinateur et le scénariste, depuis longtemps en collaboration, y font dialoguer leurs dessins et travaux avec des projets avec des projets d'architecture et d'urbanisme réalisés – ou non – des deux derniers siècles. L'exposition est donc articulée autours des planches de l'album Revoir Paris, et on y découvre par étapes l'évolution réelle et imaginée de la ville.

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itu’ l’appel de la couleur

Par Mylène Vignon

itu' performe depuis 2009 entre Tokyo et Paris. Il s'est d'abord distingué comme champion de tennis, pour se consacrer ensuite au marketing. Parallèlement, il a écrit un best seller - Comment devenir millionnaire quand on est stupide - traduit du Japonais en Coréen et en Chinois.

Il utilise tout d'abord comme support son smoking trois pièces blanc, qu'il peint avec des couleurs joyeuses et vitaminées.

En 2014, il a ouvert sa galerie éponyme, au cœur du Marais parisien.

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Les Obsidiens en mouvement – Josette Rispal

La grotte mystique Par Cybèle Air

Les Chiffonnettes ou les Boîtes de Josette Rispal nous invitent au voyage intérieur : celui dont Proust disait qu’il est « un dur labeur d’approfondissement ». A l’éclatement dans l’espace si souvent imposé dans le monde contemporain, et même dans l’art, cette proposition d’un recentrement saisit tout amateur ou visiteur qui pousse la porte de la Galerie au nom évocateur : «  Les Yeux Fertiles ». Ce recentrement sonne comme un appel archaïque, lointain et silencieux, comme un appel impérieux, mystérieux, sérieux, décisif et salvateur. Les enfants entendent dans cet appel une réponse à leur désir de reconnaissance et de construction d’un soi. Les adultes retrouvent avec délice, et comme pris au dépourvu, leur âme d’enfant.

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Salon du dessin 2016 – Palais Brongniart

Par Eric Le Goff

Dans un agenda du printemps culturel 2016 bien chargé, je demande le salon du dessin !

Drapé de l’affiche de Michal Batory qui ne sait cacher ce sein sépia haut perché, c’est sous le sceau de ses 25 printemps que le salon du dessin nous révèle le 30 mars 2016, une édition qui signe a elle seule, un vrai spectacle artistique éclairé d’heureux échanges parmi les 39 exposants qui partagent ainsi leurs passionnantes et dernières découvertes.

L’engouement que le salon rencontre le soir du vernissage mais aussi auprès du grand public et qui a grandi au fil du temps par la force de son internationalisation, de ses approches conceptuelles et de la richesse de ses dessins et tableaux, pourrait bien venir de là.

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