Déambulation et réflexion parmi les galeries et musées parisiens
Par Henri Hugues Lejeune
S’il est un lieu où le handicap est un atout, c’est l’art.
Septième année que Pascal Laillet et Sylvain Rétif ont transformé un modeste garage, dont le meilleur attrait résidait dans son accessibilité, en un studio confortable, aux murs tendus de noir, où les acteurs, danseurs, saltimbanques, se rejoignent pour y mêler leur mixité dans le plaisir et la rigueur.
Parce - qu’à la Bertoche, c’est fastoche, on progresse, on s’éveille, on se parle avec les mots du cœur, les seuls qui soient compréhensibles de nous tous.
Les intermittents du spectacle font appel à d’autres comédiens, pas tout à fait comme les autres, car ce sont des adultes plus ou moins valides, et ils sont beaux à regarder.
Ce fut un réel plaisir, d'assister à la première lecture publique de la pièce Veau Trinité, signée Olivier Sourisse, au Studio Hébertot le 12 février 2016.
Veau Trinité est un théâtre de la démesure, qui nous transporte dans un univers proche de Delicatessen et de Mad Max.
Nous y avons retrouvé un Jean-Claude Dreyfus à la hauteur du rôle magistral de Georges, maire d'un village et éleveur de Bovins. Nous ne dévoilerons pas ici l'intrigue, mais nous attacherons, tout comme Georges, à la présence biblique d'un certain Jésus, animal issu de la recherche génétique et très prisé par les différents acheteurs.
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C’est dans l’ambiance électrique de la galerie Mecanica, 39 rue de Verneuil à Paris, que j’ai eu l’honneur d’être accueillie par le Maitre en personne. Ponctuel et attentif, il avait pris le soin de me dédicacer son dernier livre ; Lost Landscapes - les terres perdues - hommage à Tintoretto, El Greco, Schwitters &co.
Peter Klasen, l’infatigable voyageur me raconte comment il est arrivé à la voiture et toutes ses « dérives ».
Accueillante rencontre avec les aquarelles et les fusains illustrant le nouvel ouvrage de l’élégant peintre et auteur Joseph-Antoine d’Ornano, entouré le soir du vernissage, d’un public venu nombreux et conquis par l’expression artistique romanesque qui illumine jusqu’à Noël, les murs de la feutrée et réputée galerie « Grillon » de la rue de Seine.
Enchaînant les dédicaces qui renforcent l’amitié, l’auteur de « côté chambre, côté jardin », ému et charmé, ouvre dans cette nouvelle méditation ce qu’il y a de plus intime en nous. Quelque chose me dit alors que cet ouvrage de grande qualité, publié aux éditions Michel de Maule saura aussi trouver votre côté intérieur.
Documentaire mystérieux et étonnant réalisé en 2013 par Charlie Siskel et John Maloof.
John Maloof, jeune agent immobilier féru d'histoire, avait pour projet d'écrire un livre sur le quartier de Portage Park à Chicago et recherchait des photographies pour l'illustrer.
Une rencontre avec Daniel n’est jamais fortuite. Pas facile de le solliciter avec succès. Lors du premier Cri des Sirènes sur la Seine, il avait tout simplement zappé la date et son clou est resté à l’attendre toute la soirée. Sans doute était-il occupé à dessiner à la pierre noire, ou à chercher l'inspiration en écoutant quelque morceau de musique bien choisi...
Cependant, il a bien voulu répondre aux questions de Saisons de Culture avec une très grande disponibilité, un carton à dessins sous le bras et en prime, un sourire plein de charme.
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J'ai le bonheur et la fierté d'annoncer que la Commission du Film d’Île-de-France fête ses 10 ans. Bonheur et fierté, car cet établissement public de coopération culturelle (EPCC), ainsi que le conseil d'administration, ont reçu un accueil remarquable de la part des professionnels concernés, en France et dans le monde et a su en tirer parti au mieux pour développer avec succès ses activités.
Grâce à la volonté du Président de l’exécutif régional Jean Paul Huchon le Conseil Régional d’Île de France a voté le 27 mars 2003 la création de la Commission du Film.
Des moments musicaux d’une très grande intensité, ce 3 octobre 2015 à Janvry dans l’Essonne.
Tout a commencé la veille, avec une programmation particulière réservée aux enfants, accueillie avec succès.
La grange de Janvry est le théâtre idéal pour le partage de la musique et de la convivialité. Intimiste et buccolique, le grenier des anges, bousculait alors ses bottes de paille, afin de faire de la place au piano.
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Sandrine Bonnaire est au cinéma une respiration, un ovni dans le bon sens du terme qui nous rappelle que jouer juste, soit au plus près des émotions, est possible. Elle revient dans « Prendre le large », plus grave, loin de l’exubérance jouissive de « Confidences trop intimes », où elle se confiait sans retenue à un Fabrice Luchini mi tétanisé mi fasciné, en psy dépassé par la tournure atypique de ces séances sur divan organisées.
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La Commission du Film d’Île-de-France a ainsi été la première structure en France dotée de ce statut. J'avais eu en parallèle l'occasion de travailler avec des membres du Sénat sur la forme juridique à donner aux EPCC.
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