Les coups de cœur d’Esther Ségal
Alain NAHUM ou la charge d’âme.



"Voilà un très grand artiste dont vous avez la possibilité de contempler une superbe exposition, c'est un devoir et un plaisir d'aller la voir. Courez-y donc."
Ce devrait en être assez de la part d'un critique en qui il aurait confiance, pour décider son lecteur fidèle, le dispensant ainsi d'une tâche bien difficile.
Cela ne suffit hélas pas, même pour le dit critique qui doit se justifier pour son propre compte du choc qu'il ressent et y voir plus clair de toute façon.
Car le fait est qu'il n'est jamais facile de prendre parti au sujet d'un artiste allemand de quelque importance.
Texte intégralBeaucoup d’entre-nous se souviennent de la galerie Area, ce vaste loft de la rue d’Hauteville. Les œuvres étaient accueillies sous une immense verrière que semblait supporter une babélienne bibliothèque dont les rayons présentaient livres et objets du monde. Pendant vingt ans, performances et expositions se sont succédé. Milshtein y a montré ses plus insolites créations, Jiang Shanqing y a peint une fresque de plus de dix mètres de long. Pat Andrea pour « Rien à vendre », a voulu que le lieu ressemble à un nouveau Lascaux avec un charbon nourri par un feu produit sur place, il a consigné sur les murs, les lignes de ses délires. La fresque finie, le public a été invité à l’effacer dans une sorte de fête payante où l’œuvre était offerte en sacrifice.
Texte intégralCet été, la Société Générale Private Banking Monaco accueille l’exposition Black and Color Field - Matthieu Boucherit et Fabien Verschaere. C’est une rêverie poétique nécessaire après l’immersion dans L’Or des Pharaons et le plaisir féminin de Tom Wesselmann. Texte intégral
Je ne saurais me dire grand lecteur de Michel Houellebecq.
 dire vrai, en lisant Du même auteur en tête de Soumission -Dieu que la liste en est imposante pour qui ne paraît pas publier si régulièrement -, je ne vois rien qu'il me souvienne d'avoir flairé de près, depuis vingt-cinq ans qu'il rôde dans les parages.
Je l'avais côtoyé il y a bien longtemps dans la cohue du cocktail de mi-journée du prix Novembre d'alors, prix dont on parlait pour lui ce jour-là et qu'il n'avait pas obtenu? Il était à peu près isolé et ne ressemblait guère au jeune écrivain tel qu'on le voit rôder dans ce genre d'endroit: plutôt sympathique.
Texte intégralLa rencontre avec l’immense photographe des stars qui ont rythmé notre quotidien depuis les années 60, s’est révélée un grand moment d’anthologie. Odile Montserrat et sa fille Valeria Attinelli, ont accueilli Saisons de Culture avec cette chaleur que seule confère la modestie du vrai talent. C’est encore avec une vive émotion, qu’Odile se souvient de la rencontre avec Serge, rue Bugeaud dans le 16e arrondissement, alors que la star, en pleine idylle avec BB, lui fit entendre en avant-première, « Je t’aime, moi non plus ». Ce furent les débuts d’une grande complicité qui jamais ne s’achèvera.
Texte intégralJ'ai été consterné d'apprendre il y a maintenant un peu plus de deux mois la disparition du grand cinéaste René Vautier, qui nous a quittés le 4 janvier 2015.
Texte intégralArrivée en fin de saison le 22 juillet à Avignon intra - muros, j’ai été enthousiasée par des comédiens bien rôdés qui m’ont offert leur florilège, dans le cadre du off de ce festival 2016.
Texte intégralSublimer la souffrance pour mieux en révéler la lisibilité. Rompre le silence, refuser la lâcheté. Condamner, témoigner...
Dix œuvres majeures, réalisées à l'occasion de la Journée Internationale du Droit des Femme et présentée à la Mairie du neuvième arrondissement de Paris jusqu'au 28 mars 2015.
Femmes crucifiées, martyrisées, atomisées.
Peaux animales comme support à la douleur écartelée.
l'artiste au doudou rose, dénonce l'hallali et met en garde l'humanité.
Silence, on tue!
Anilore Banon par son message nous demande de ne plus nous taire et ainsi nous exhorte à une totale vigilance.
Mylène Vignon
C’est Sophie « la sagesse », qui ouvre le bal avec ses Origines du monde presque soft, au vu de cette très coquine exhibition qui se tient en plein cœur de Bruxelles, pour le plus grand plaisir des collectionneurs d’art érotique. La scénographie compose une partition qui s’écrit crescendo, à mesure que l’on pénètre dans la galerie à l’ambiance très feutrée. L’accueil est des plus chaleureux et les artistes sont manifestement heureux de voir s’harmoniser leurs œuvres sur les cimaises qui entourent un canapé rouge très glamour, face auquel Olivier Parent expose des photos de bondage avec quelque démonstration de shibari, des plus impressionnantes. Plus loin, sur la cheminée, les terres cuites et les bronzes de Mady Andrien s’enlacent et s’accouplent à cœur joie. Les grandes toiles de Carolina Toyos, sympathisent à merveille avec les belles Traces de femmes de Sophie Sainrapt. On peut admirer également les travaux d’Elya Verdal, Nea Borgel et de Steve Mathé.
Texte intégralMABRIS brosse des envolées lyriques parfaitement maîtrisées, avec une énergie sans cesse renouvelée. Le jeu des formes et de la couleur, envoie une charge émotionnelle intense. L’espace prend vie et s’inscrit dans une partition équilibrée et joyeuse.
Ses nuances chaudes et harmonieusement contrastées, associées à des lignes de forces graphiques, nous convient au banquet de la genèse et du futur.
Par la technique de l’acrylique, plus spontanée que celle de la peinture à l’huile, elle obtient un résultat exceptionnel dans les transparences et les superpositions.
Texte intégralTout a commencé par une rencontre avec des poètes en 2011. Encouragée par sa fille à prendre contact avec des artistes, elle entreprend alors une conversation sur Facebook, qui va déterminer le cours de son destin.
Pascaline est éducatrice de jeunes enfants, mais elle a toujours dessiné et parallèlement suit des études artistiques par correspondance.
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