Sur Niki de Saint Phalle
Par Henri Hugues Lejeune
Depuis quelques quinze ans , je défends avec passion l'Art Concret , l'Abstraction Géométrique et l'Art Minimal....
Des artistes contemporains, des artistes de notre temps, des artistes vivants.
Certains connus , d'autres nettement moins . Choisir de défendre ces artistes et ces courants , c'est miser sur le présent et sur l'avenir . Un pari très risqué, en réalité . Et c'est en cela que c' est passionnant ! Fouiller, chiner , découvrir des immenses talents enfouis, bâillonnés , enterrés souvent avant même d'avoir vu le jour . C'est la réalité pour une majorité de peintres , de plasticiens ou de sculpteurs ...
Heureusement, il y a encore les Collectionneurs . Les vrais , les purs, les sincères , les authentiques... Une "race" en voie de disparition! Les spéculateurs leur ont succédés!
De nos jours, on parle de moins en moins d'Art et de plus en plus d'Art-gent !!
Le coup de coeur ? L'élan? L'émotion? pffft...de l'histoire ancienne !
La cote ! Le voila le critère ! COMBIEN ?
...Le "comment ?", le" pourquoi ? "de la création ...on s'en fiche comme de sa première Sicav !
Maître imprimeur depuis 1934, Rimbaud est un spécialiste reconnu pour ses conseils avisés et ses réponses adaptées aux artistes et aux professionnels. Son savoir-faire s’épanouit dans un bâtiment signé par l’architecte Jacques Gleyze. C’est au sein de son décor paysagé et de son entrée en forme de nautile que seront accueillies les oeuvres du Renard Pâle...
De l’avis général, Cézanne est et demeure un artiste –sinon l’Artiste– le plus révolutionnaire de son temps…
Eh oui, il a produit environ deux cents portraits, dont plus d’une trentaine représentant celle qui devint, sur le tard, sa femme, et, à peu près autant de fois, la même montagne, Sainte-Victoire, qu’il pouvait voir, tous les jours, à côté de chez lui. Ce qui fera d’eux ses thèmes le plus souvent représentés dans son œuvre, de loin.
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C'est avec plaisir que Saisons de Culture s'associe à cette oeuvre caritative de grande envergure qui unit la musique, la peinture et la voix. Cette performance ne pourrait exister sans l'impulsion de l'énergie des spectateurs. Des textes poétiques et philosophiques apporteront une respiration nécessaire au rythme des morceaux choisis. La harpe de la musicienne Claire Galo Place, donnera la mesure de nos émotions, tandis que la voix de la cantatrice mezzo soprano Mathlide Cardon, nous invitera à tutoyer les anges. Â ce moment, le peintre performer Karls, offrira une véritable chorégraphie picturale chromatique, sur une toile de six mètres de long. Le son et la lumière seront orchestrés par Jean Frohlich.
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Cette éblouissante adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig nous emporte dans un tourbillon émotionnel sans fin. Toute la subtilité du texte est transcendée par l'excellente mise en scène d’Élodie Menant. L’idée de la mobilité des décors, mis en place par les comédiens en personne, ajoute une dimension étrange et très moderne à ce polar d'une tension psychologique rarement éprouvée au théâtre. Les tableaux sont teintés d'une esthétique cinématographique remarquable. Nous sommes plongés dans une atmosphère qui nous ramène avec plaisir au cinéma d’Hitchcock.
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Une exposition d’oeuvres de petits formats de 26 artistes contemporains sous l’oeil bienveillant d’une gravure de Rembrandt.

Cette gravure de Rembrandt (1606 – 1669), seul artiste présenté à ne pas être bien vivant, se veut en quelque sorte l’oeuvre marraine de l’exposition minimenta.
Ses dimensions (8,5 x 7,5 cm) en font en effet le fer de lance qui prouve qu’une oeuvre, pour être grande, n’a pas besoin d’occuper toute la place.
Nous sommes en 1855, 3 mois après le décès de Nini que sa grand-mère George Sand a tendrement aimé… et qui lui manque tellement.
George Sand est à son bureau, relisant et corrigeant le manuscrit de ses mémoires.
Elle s’ouvre à nous, nous faisant partager les moments de sa vie auprès des hommes qu’elle a connus, de son époux à ses amants – que je ne dévoilerai pas ici – de ses moments de joie et de désespoir, de ce qui a été dit sur elle….
L’auteur de la pièce, Pierre-André Hélène, historien d’art et écrivain, amateur passionné des XVIIIème et XIXème siècles, conservateur du Musée Maxim’s, s’est mis à la place de George Sand mais plus encore dans celle de ses amants.
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L'expérience de l'incandescence dans l'œuvre d'Akira Inumaru donne vie à une branche qui ouvre vers un univers dont l'ombre est désormais absente. Ici, c'est l'œuf de La fécondité qui produit la lumière par la magie de l'allumette. Tout en conservant cette ligne d'énergie obsessionnelle de la lumière du soleil, l'artiste trace une flamme. Sa nouvelle technique de brûlage consiste à dessiner lacaresse d'une ligne d'incandescence, comme cette main qui vient du ciel et qui diffuse la lumière. Aujourd'hui, il oublie volontairement la présence de l'ombre et la main du Saint Esprit n'est sans doute pas très loin, ajoutée au talent incommensurable du jeune plasticien japonais.
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Est-il encore besoin de présenter le salon du dessin qui renaît pour la 24 fois avec les grandes fleuraisons culturelles du Printemps sous une météo peu encourageante? L’occasion surtout pour Saisons de Culture de se retrouver au sein du mythique palais Brongniart devant la majestueuse affiche du salon qui pour la 6 ème fois consécutive confronte magiquement, l’œuvre du passé et l’œuvre contemporaine, née de l’ expression et de la sensibilité artistique des talentueux graphiste Michal Batory et photographe Woytek Konarzewski.
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Nous avons rencontré Justyna Tuha à la Galerie Roi Doré où elle expose ses monotypes jusqu’au 15 avril 2017. Née en Pologne, à Katowice, elle vit et travaille actuellement à Dusseldorf.
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Cette plongée minutieuse à travers une tradition de progrès technique ininterrompu dans des conditions historiques et des civilisations de plus en plus complexes constitue une promenade des plus éclairantes sur la culture et l'éclairage impérissable de ce grand pays, une initiation.
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Photographier la danse est un défi, car il s’agit de concilier bien des contraires. Comment rendre le caractère éphémère du mouvement, sa rapidité, son immatérialité sans trahir la sensualité du corps ni sa beauté charnelle ? Comment saisir la magie du rapport entre la lumière et le geste, la géométrie du pas à l’instant précis où il atteint sa perfection sans les figer ? Quand déclencher la prise de vue pour qu’elle saisisse un grand jeté, un équilibre, une arabesque à son si bref instant d’exécution idéale ?
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