Evenements

La Duchesse de Varsovie

Par Pascal Aubier

Il y a des jours où l’on ne doit pas hésiter. Les films qui sortent parmi les meilleurs sont voués à disparaître avant même qu’ils aient eu le temps de trouver leur public. Aussi à la moindre annonce de bonne nouvelle faut-il courir. Courir à l’Arlequin ou aux Sept Parnassiens par exemple pour voir, pour courir voir LA DUCHESSE DE VARSOVIE. Texte intégral

Une vie en rose et noir

Au théâtre du petit Gymnase

Posée sur la biographie très complète de la chanteuse et contée avec clarté et brio par Jacques Pessis dont il est l'auteur, cette création très subtile nous ramène à l’histoire d’une petite fille perdue, abandonnée dans son enfance et récompensée de son talent par les grands hommes qui lui ont donné sa chance. Elle deviendra plus tard l’amie de Cocteau, ouvrira à Moustaki le chemin du succès. Elle sublimera son art par la douleur de la disparition accidentelle du champion de boxe Marcel Cerdan, celui pour qui elle a chanté «  Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, laissez le moi encore un peu mon amoureux… ».

Texte intégral

Le Prix d’Art Contemporain de la fondation de l’ermitage

L’ambition du Prix de l’Ermitage

Le Fonds culturel de l’Ermitage, créé par Martine Boulart, parrainé par le Ministère de la Culture et par Alain Dominique Perrin, inauguré par Jack Lang en 2014, a pour objet de mettre en évidence des travaux d’artistes de culture française et citoyens du monde, de toutes disciplines, vivant leur création comme un engagement pour dépasser les crises du monde contemporain et notamment la sauvegarde de la planète.

Texte intégral

Tombouctou (ou Timbuktu)

Par Pascal Aubier

Vers le 5 janvier je commençais ce petit papier sur Timbuctu que je venais de voir avec un plaisir mêlé d’effroi : Voilà un film à voir sans peine disais-je donc, et qui rafraîchît certains coins du cœur entraînés au désespoir du monde. Et qui attise aussi le feu de la colère des autres coins. Un pays simple, des dunes et des dunes, des petits filets de verdure, de l’eau ici et là. Une tente Touareg avec une famille, le père, la mère, la petite fille, douze ans ; quelques vaches maigres et brunes. L’une se nomme GPS. En français. Et en tamachek (langue Touareg) aussi. Tombouctou fut Française le temps d’une courte colonie. Mais est-ce que GPS est Français ? Ou Touareg ? Ou Arabe, ou Malien ? Ce n’est pas la question du film, nous dirons que c’est une question collatérale. Texte intégral

Les Russes encore les Russes

Par Pascal Aubier

Il y a quelques jours, je parlais ici de ce film magnifique qu’est Léviathan. Je me souvenais alors de la qualité rare des films du temps de l’Union Soviétique et de citer des Tarkovsky, Iosseliani, Panfilov, Choukchine, Kontchalovsky pour faire petit. Texte intégral

Seuls au monde

Au Théâtre Popul’air

Quand la femme devient l’enfer de l’homme

par Christina Bejani

Un petit théâtre où des artistes à la veine comique viennent roder leur spectacle.

Attirant par son affiche crépusculaire, où un homme et une femme sont en ombre chinoise, on opte rapidement pour ce voyage en terre inconnue, celui de la fin du monde.

Texte intégral

Léviathan (Левиафан)

Par Pascal Aubier

De nombreux mois sont passés. La santé n’est plus ce qu’elle était, mais à force de désir, d’opiniâtreté et de libellules variées je me suis remis à aller au cinéma. Et je peux vous dire un truc, c’est génial. Et là, pour ma première sortie, le grand plaisir et l’effroi, qui ne sont jamais cachés loin l‘un de l’autre. Léviathan un film Russe comme on les faisait il y a trente ans en Union Soviétique. Texte intégral

De fil en aiguille

Mycontemporary tisse du lien

En ce mois de la photo commençant, l'incontournable site artistique donne suite à l’exposition du Royal Monceau et dévoile de nouveaux talents émergeants.
 Situé au cœur d’ un quartier historique d’un Paris aux multiples secrets, l’Atelier Gustave ajoute  le charme  à l’émotion ressentie face aux œuvres des six artistes sélectionnés dans une idée de parcours initiatique à caractère résolument sacré.
D’entrée de jeu, les sphères  d’Adrienne Jalbert interpellent par leur dynamique : alliage des transparences, en opposition avec la masse et l’alchimie des matières. Un méticuleux travail de maillage plus ou moins  enrichi d’éléments minéraux  et de métaux précieux. Le cylindre fermé, dans son équilibre non euclidien, forme une protection dont l'on peinerait à s'échapper.  Nous sommes à nouveau dans vraie  proposition de cette géométrie romantique et sacrée à laquelle nous sommes conviés d’une expo l’autre.

Texte intégral

Magritte au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Quand on va voir une exposition de Magritte, il convient tout d’abord de se souvenir que l’on n’y va pas que pour s’amuser, un mot a été créé pour lui : pince-sans-rire.

Si, en bon surréaliste, il doute de la réalité et met le monde en question et nous avec, il le fait avec un imparable sérieux.

Texte intégral

De la mer à la mère

Les Sirènes VLF se déplacent à Dinard le samedi 8 novembre 2014 pour crier face à l'océan.
En cette occasion, Artyou Galerie et le Balnéum - Palais des Arts, accueilleront des artistes, poètes et scientifiques, liés aux problématiques de la mer et des climats, à partir de 18h
Thème: De la mer à la mer
Mylène Vignon s'exprimera en poésie pour expliquer la raison du Cri des Sirènes
Laurence Dubois psychologue évoquera les dommages collatéraux issus des violences faites aux femmes, sur leurs enfants
Alice Benhamou Panetta présidente de VLF, interviendra depuis son bureau parisien
Enfin, Carole Samzun-Gaillard ( Vinovatrice ) nous parlera de la femme et du vin, juste avant le cocktail ( à consommer avec modération).
 
La parole sera donnée aux artistes qui présenteront leurs travaux sur les cimaises, au cours de l'événement, en présence de Madame la Maire de Dinard, et de nombreux invités surprise.

Mylène Vignon

Affiche

« Agnus Dei »

Des formules en anorexie, des millimètres de peinture écaillée par le temps, qui réduit son pigment comme le lait de la crème. Le peu se change en épaisseur, les pellicules amoindries recèlent en éclats de vieillesses. Palimpsestes méthodiques, Opalka ne cesse de tournoyer entre ses mesures quasi hiératiques, ses déversements jusqu’à l’absurde du trop au rien, du trop du rien, au rien de rien qu’il n’atteindra qu’à son rien final, c’est dire si c’est un tout. Pot de peinture noir qui devient blanc. Tremper le pinceau, tourner calmement, l’en extraire et apposer sereinement et sans lyrisme des signes de suites mathématiques, chaque touche toujours plus éclatante de l’empreinte de finitudes. Imaginer toutes ces toiles, elles qui ne sont que des écrans boulimiques de particules toutes leurrées par les plaintes du temps. Et voir comme des pellicules, entrelacs, et noeuds de toiles et voguer dans les trames binaires à la recherche du sens.

Texte intégral